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- Sermon du vendredi
1er sermon :
Louanges à Allah, nous Le louons, nous implorons Son secours, nous Lui demandons de nous guider, nous cherchons refuge auprès de Lui contre nos maux et nos mauvais actes ; celui qu’Allah guide sur le droit chemin ne sera jamais dérouté, et celui qu’Allah égare ne trouvera personne pour le ramener dans le droit chemin. J’atteste qu’il n’y a d’autre divinité à part Allah, Il n’a pas d’associé, complètement reconnaissant de Sa Divinité, contraignant quiconque l’aura dénié, et j’atteste que notre maître Mohammad, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, est le Messager d’Allah. J’atteste qu’il a rendu le dépôt, qu’il s’est acquitté de la mission dont il a été chargé, qu’il a été d’un bon conseil à la communauté, qu’il a su dissiper l’affliction, qu’il a lutté comme il se doit pour faire triompher la cause d’Allah. Ô Allah, fais nous sortir des ténèbres de l’ignorance et de l’illusion et guide nous vers la lumière de la connaissance et de la science ; fais-nous sortir de la boue des désirs vers les Hauts Paradis.
La recherche de défectuosités dans le Coran de la part d’un orientaliste :
Chers frères, un orientaliste occidental a voulu prendre connaissance de la teneur des versets du Coran à la recherche de défectuosités comme il se le laisse persuader. Or, qu’a-t-il trouvé ? Cet homme était un des évangélistes actifs qui cherchait à prêcher l’évangile duquel il avait des connaissances approfondies, et à appeler les gens à embrasser une autre religion que l’Islam.
Il a un faible pour les mathématiques par conséquent, il approuve la logique ou l’enchaînement conforme au bon sens des faits. Un certain jour, il a voulu lire le Coran dans l’objectif d’y découvrir des imperfections qui seraient susceptibles de raffermir sa prise de position lorsqu’il veut appeler les musulmans à embrasser sa religion qui est le christianisme. Il s’attendait à trouver un livre ancien qui date depuis quatorze siècles bien révolus, qui soulève la question du Sahara et d’autres questions banales. Mais cet orientaliste s’est montré équitable, car au fur et à mesure qu’il avançait dans la lecture du Coran son étonnement allait grandissant, il a découvert que ce livre comprenait des réalités qu’aucun autre livre n’avait auparavant mis à jour. Il s’attendait à y trouver les moments critiques qu’a vécus le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam et les calamités qui se sont produites dans sa vie, comme le décès de son épouse Khadîdja, qu’Allah soit satisfait d’elle, ou le décès de ses filles et garçons, mais à sa grande stupéfaction, il n’a rien trouvé de similaire. Bien plus, sa confusion ne s’est accrue que lorsqu’il a trouvé une sourate intégrale ayant « Maryam » pour titre, qui porte honneur à Maryam, paix sur elle, qu’on ne peut déceler dans aucun autre livre. Parallèlement, il n’y a pas trouvé de sourate intitulée « Aïcha » ou « Fatimah », qu’Allah soit satisfait d’elles ; de même, il a décelé que le nom du Prophète Issa, paix sur lui se répète à vingt-cinq reprises tout au long du Coran alors que le nom de Mohammad, Salla Allahou Alaihi wa Sallam n’a été évoqué que cinq fois.
Le Coran invite les musulmans aussi bien que les non musulmans à découvrir des fautes :
Cet orientaliste s’est mis à lire attentivement le Coran dans l’espoir d’y trouver quelques irrégularités, mais il a été foudroyé en lisant un verset magnanime et étonnant :
(Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !)
Cet orientaliste nommé Dr. Muller a dit à propos de ce verset : Les principes scientifiques connus de nos jours sont fondés sur le principe de dépouiller les fautes dans les théories ou encore celui de les examiner à fond jusqu’à ce qu’elles soient admises d’une façon indiscutable et mises en application après en avoir éliminé toute probabilité de doute. Or, ce qui parait fabuleux c’est que le Coran invite les musulmans et les non musulmans à travers le défi impliqué dans ses versets à divulguer les lacunes et les met au défi d’en trouver une.
Dr. Muller a ajouté à propos de ce verset : Il n’y a aucun auteur au niveau du monde entier qui possède assez d’assurance de composer un ouvrage et de prétendre que son livre soit dénudé de toute erreur, à l’opposé du Coran qui élimine toute éventualité de fautes et appelle les gens à y dévoiler les fautes et à les porter à la connaissance du public.
Cet orientaliste a soumis ce verset à une longue et profonde réflexion car il comporte un défi manifeste :
(Ceux qui ont mécru, n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ?)
C’est bien la teneur de ce verset, a dit cet orientaliste, qui a fait l’objet de la recherché scientifique en 1973 et lui a valu le prix Nobel ; en effet, le sujet portait sur la théorie de la grande explosion, cette théorie qui stipule que l’univers qui existe aujourd’hui n’est que l’effet d’une explosion colossale qui a formé les cieux et les astres.
Ce verset est parfaitement approprié à la dernière théorie qui soulève la question de la formation de l’univers.
L’orientaliste occidental avoue que les versets coraniques sont d’un caractère inimitable :
Dans un deuxième temps, cet orientaliste passe à un phénomène prodigieux dans la mission du Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, celui de prétendre que ce sont les diables qui le soutiennent, or Allah, exalté soit-Il, tire ce point au clair :
(Et ce ne sont point les diables qui sont descendus avec ceci (le Coran)) (cela ne leur convient pas ; et ils n’auraient pu le faire) (Car ils sont écartés de toute écoute (du message divin)).
Dans un autre lieu, Allah, exalté soit-Il, dit :
(Lorsque tu lis le Coran, demande la protection d’Allah contre le Diable banni. )
Est-il pensable s’est dit cet orientaliste, que le diable compose un livre puis recommande à son lecteur de demander refuge auprès d’Allah contre ce même diable avant d’entreprendre sa lecture ? Ceci est absurde. Cet orientaliste est convaincu que ces versets sont d’un caractère inimitable dans un livre prodigieux, ainsi que ce Coran renferme des réponses logiques à quiconque aura avancé cette présomption.
Les récits et les prodiges qui ont ébloui Dr. Muller :
Parmi les récits qui ont suscité l’éblouissement du Dr. Muller figure l’histoire du Prophète Mohammad, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, avec son oncle abû-Lahab. Dr. Muller avance que cet oncle marchait sur les pas de son neveu en raison de la répulsion qu’il éprouvait contre l’Islam ; il le suivait pour le mésestimer ainsi que pour réduire de l’importance de ses paroles. Il attendait que le Messager d’Allah, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, se soit éloigné des gens pour s’approcher d’eux à son tour et leur demander: « Que vous a dit Mohammad tantôt ? S’il vous dit blanc sachez que c’est du noir ; s’il vous parle de la nuit sachez qu’il s’agit du jour ». L’important c’est de contredire les paroles du Messager d’Allah, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, de semer le doute au fond du cœur des gens auxquels il s’adresse. Or, dix ans avant le décès d’abû-Lahab ; Allah, exalté soit-Il, a révélé sourate AL-MASAD (LES FIBRES) dans laquelle Il, exalté soit-Il, a décidé qu’abû-Lahab finira en enfer ; en d’autres termes, abû-Lahab ne devait jamais embrasser l’Islam. A savoir qu’Abû-Lahab aurait pu très simplement démentir la Sourate et en rendre nulle sa teneur en prononçant les deux attestations de foi, même apparemment, où est donc passé son intelligence ? Mais il ne l’a pas fait. Donc ce sont absolument les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :
(Que périssent les deux mains d’Abū-Lahab et que lui-même périsse). (Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis). (Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes), (de même sa femme, la porteuse de bois), (à son cou, une corde de fibres).
Dans un autre lieu, Allah, exalté soit-Il, dit :
(Les faibles d’esprit parmi les gens vont dire : «Qui les a détournés de la direction (Qibla) vers laquelle ils s’orientaient auparavant ?» )
Le Coran a décrit ce type de gens en tant que faibles d’esprit qui, en gardant le silence, auraient rendu nul ce verset alors que dans le cas d’abû-Lahab, s’il avait parlé, il aurait révoqué la teneur du verset.
Le défi qui porte sur l’avenir compte également parmi les prodiges invisibles du Coran :
Chers frères, Dr. Muller qui est stupéfait par les prodiges invisibles de ces versets, s’est arrêté sur le défi qui soulève la question de l’avenir par des faits et des réalités que l’homme n’aurait pu jamais prévoir, vu qu’ils sont semblables à l’idée citée ci-dessus qui s’incarne dans le fait de faire ressortir les fautes en vue de consolider le vrai.
Chers frères, le Coran démontre que les Juifs ont été depuis le temps le peuple le plus hostile aux Musulmans, et ils le sont toujours. Le Coran avance que cette hostilité de la part des Juifs est un grand défi, au sens que les Juifs ont l’occasion de détruire l’Islam en traitant les Musulmans avec bienveillance pendant un laps de temps : « Nous autres les Juifs, pourront-ils dire, nous ne ressentons plus d’hostilité contre vous et votre Coran dit :
(Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants).
Donc votre Coran est fondé sur des mensonges»
Somme toute, si les Juifs avaient changé leur attitude vis-à-vis des Musulmans, le verset serait annulé ; si les faibles d’esprit s’étaient tus, le verset serait annulé ; et si abû-Lahab avait embrassé l’Islam, la Sourate serait annulée. Mais tout ceci ne s’est pas produit durant les quatorze siècles révolus et ne se produira jamais, pour la bonne raison que ces versets sont révélés par Celui qui est au courant de l’inconnaissable, et ne proviennent pas d’un homme.
(Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants. Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : «Nous sommes chrétiens». C’est qu’il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu’ils ne s’enflent pas d’orgueil).(Et quand ils entendent ce qui a été descendu sur le Messager [Muḥammad], tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu’ils ont reconnu la vérité. Ils disent : «Ô notre Seigneur! Nous croyons : inscris-nous donc parmi ceux qui témoignent (de la véracité du Coran)). (Pourquoi ne croirions-nous pas en Allah et à ce qui nous est parvenu de la vérité. Pourquoi ne convoitions-nous pas que notre Seigneur nous fasse entrer en la compagnie des gens vertueux ?»).
Le Coran fournit à l’homme des informations qu’il ne connaissait pas auparavant :
Cet orientaliste qui ne visait par sa lecture du Coran qu’à y trouver des contradictions a fini par dire : « Il est indubitable que les renseignements et les informations qui sont impliqués dans le Coran sont susceptibles de susciter la stupéfaction car ils ne figurent dans aucun autre livre, au sens que le Coran présente certains renseignements tout à fait nouveaux, tel le verset :
(Ce sont là des nouvelles de l’Inconnaissable que Nous te révélons. Car tu n’étais pas là lorsqu’ils jetaient leurs calames pour décider qui se chargerait de Marie ! Tu n’étais pas là non plus lorsqu’ils se disputaient !)
Dans un autre lieu, Allah, exalté soit-Il, dit :
(Voilà quelques nouvelles de l’Inconnaissable que Nous te révélons. Tu ne les savais pas, ni toi ni ton peuple, avant cela. Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux).
Cet orientaliste avoue qu’aucun des livres religieux n’a eu recours à ce style, lesdits livres ne sont qu’un cumul d’informations qui évoquent les références desquelles ils ont tiré leurs écritures. Chers frères, les habitants de Makkah éprouvaient de l’inimité à l’égard du Messager d’Allah, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, or s’ils avaient pris connaissance de ces informations par une autre voie, ils auraient dit : « nous sommes au courant de tout cela », mais il se fait que tous ces renseignements fournis par le Coran étaient nouveaux comme nous le fait savoir Allah, exalté soit-Il, autrement, ils se seraient exprimés.
L’objectivité est une valeur qui unit la science aux mœurs :
Chers frères, cet homme est loin de l’Islam l’espace qui sépare la terre du ciel, il était convaincu que le Coran n’est qu’une composition humaine, mais il a fait preuve d’équité.
Je vous le dis à mon tour : vous êtes objectif, vous êtes donc un savant ; vous êtes objectif, vous êtes donc une personne de haute moralité. L’objectivité est une valeur qui joint la science à la morale. Le fait de mener des recherches sur un sujet quelconque en faisant preuve d’impartialité, en pesant le pour et le contre, témoigne d’une personne savante. Votre savoir ne peut se faire valoir par le cumul d’informations qui remplissent votre tête, mais par la méthode que vous suivez pour établir vos recherches.
Un orientaliste a lu le Coran dans le dessein d’y découvrir des fautes, mais il en est sorti avec la ferme conviction que le Coran n’est que la Parole d’Allah, exalté soit-Il. Ce qui l’a incité à annoncer sa conversion à l’Islam. Aujourd’hui, il est un des grands prédicateurs de l’Islam, mais d’une façon objective.
Le caractère inimitable des versets du Coran :
Chers frères, j’ai soulevé cette question pour attirer votre attention à propos de certains versets qui constituent un prodige proprement dit. Il y a des phénomènes que le Coran a introduits dans ses versets, qui se produisent dans l’univers en constituant un défi en soi et que nous ignorions ; si cela provenait des humains, ils auraient dit : nous n’en avons aucune idée. L’homme aujourd’hui prend l’avion le plus moderne, ouvre le Coran et y lit les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :
(Et les chevaux, les mulets et les ânes, pour que vous les montiez, et pour l’apparat.)
Si on continue à lire le verset :
(Et Il crée ce que vous ne savez pas).
Ce sont donc les Paroles d’Allah, exalté soit-Il, on trouve à présent l’avion, l’hélicoptère, le train, la voiture, le véhicule… tout cela est impliqué dans ce verset puisque ce sont les Paroles d’Allah, exalté soit-Il.
Lorsque l’aéronaute a fait sa navigation aérienne en conquérant la lune pour la première fois, après avoir dépassé l’atmosphère terrestre dont l’épaisseur atteint 65 mille kilomètres, sa voix s’est élevée tout haut pour dire : « nous sommes devenus aveugles ! ». Or, un astronome égyptien assez illustre était installé dans un cosmodrome. Il faut noter à ce niveau que sur terre il y a ce qu’on appelle le phénomène de la dispersion de la lumière: en d’autres mots, lorsque les rayons du soleil se diffusent sur les atomes de l’air, ils reflètent des radiations sur d’autres atomes ; par conséquent, en passant outre l’enveloppe atmosphérique ce phénomène se réduit à néant, l’aéronaute se trouve dans une ambiance tout à fait obscure et périssable. « Nous sommes devenus aveugles ! » a-t-il annoncé. En lisant le Coran révélé depuis environ 1400 ans, Allah, exalté soit-Il nous en avise :
(Et même si Nous ouvrions pour eux une porte du ciel, et qu’ils pussent y monter), (ils diraient : «Vraiment nos yeux sont voilés. Mais plutôt, nous sommes des gens ensorcelés»)
Celui qui a créé cet univers immense est bien Celui qui a révélé le Coran.
L’appel à Allah est une obligation individuelle :
Ceci constitue la première partie du notre discours, la deuxième partie porte sur une histoire qui m’a profondément marqué, j’en profite pour vous la communiquer car je suis persuadé que l’appel à Allah est une obligation individuelle qui incombe à tout musulman dans la limite de nos connaissances et avec ceux qu’on connait. Quant à l’obligation communautaire, qui est prise en charge par la communauté, elle implique un savoir acquis, des connaissances approfondies pour pouvoir à s’en acquitter avec dévouement.
L’Imam du masjed à Amsterdam a relaté avoir pris l’habitude de se rendre dans la banlieue d’Amsterdam tous les vendredis, au terme de la Salât, en compagnie de son fils, âgé de onze ans dans le dessein de distribuer un livret intitulé « Notre voie à la djannah » ainsi que d’autres livrets islamiques. Un certain vendredi et comme à son habitude, le fils est venu trouver son père au terme de la Salât mais le froid était terrible ce jour-là, et la pluie tombait à verse. Le fils était bien habillé, pour se protéger contre le froid.
Mais le père s’est excusé et a refusé de sortir à cause du temps pluvieux en dépit de l’insistance de son fils. Le fils a donc demandé la permission à son père de se charger de cette tâche à sa place.
Malgré ses onze ans, le fils ne s’est pas découragé, il a parcouru les rues de la ville en cette pluie abondante et ce froid glacial, dans le dessein de distribuer ces livrets. Il frappait à toutes les portes. Au bout de deux heures de marche sous la pluie, il ne lui restait qu’un seul livret. Il y a des fois où un mot suffit pour guider une personne dans le droit chemin.
Cet enfant avait à la main un seul livret, le dernier. Le froid était terrible, la pluie tombait de plus belle, et les rues étaient désertes. Il est passé sur le trottoir d’en face pour frapper à la première porte. Il a sonné mais personne n’a ouvert… Il a frappé encore et encore, et il a attendu et il a patienté, il a voulu rebrousser chemin, mais quelque chose de plus fort que lui, le retenait cloué devant cette porte. Il est revenu à la charge en frappant à la porte de son poing. Il ne savait pas pourquoi il le faisait et ce qui l’empêchait de revenir sur ses talons. Au bout d’un certain temps relativement long, la porte s’est ouverte laissant paraître une vieille femme, à la physionomie tellement triste. « Que puis-je pour toi, mon fils ? » Lui a-t-elle demandé. « Ma dame, je regrette de vous avoir dérangée, mais je voulais simplement vous dire qu’Allah vous aime, et prend bien soin de vous, lui a dit le petit garçon avec des yeux étincelants et un large sourire qui lui a illuminé le monde autour d’elle, je suis venu pour vous donner le dernier livret qui me reste, ce livret vous fera savoir tout au sujet d’Allah, ainsi que le véritable objectif de notre création sur terre ». « Je te remercie, mon fils, qu’Allah te comble d’une longue vie », lui a répliqué la dame.
Le fait de connaître Allah, l’Unique est susceptible de sauver l’être humain du feu de Géhenne :
L’histoire est terminée. La semaine d’après, le père de cet enfant prononçait son discours du vendredi comme à l’ordinaire. Ayant terminé, il a demandé si quelqu’un dans l’audience voulait s’enquérir sur une question quelconque. Or, une vieille femme assise dans les derniers rangs parmi d’autres femmes, a dit : « Personne parmi ces gens ne me connait. C’est la première fois que je mets les pieds ici. Il y a une semaine je n’étais pas musulmane. L’idée de me convertir à l’Islam ne m’a jamais effleurée. Mon mari vient de quitter ce monde voici déjà quelques mois, en me laissant seule au monde. Le vendredi passé, il faisait tellement froid, et la pluie tombait, j’avais perdu tout espoir dans cette vie en foi de quoi j’ai décidé de mettre fin à mes jours. J’ai apporté une chaise et une corde, je suis montée à la mansarde, j’ai bien attaché une des extrémités de la corde à une des poutres en bois et l’autre autour de mon cou après m’être dressée sur une chaise. J’étais seule et accablée de tristesse. J’étais sur le point de sauter quand la sonnerie de la porte est parvenue à mes oreilles. « Je vais attendre quelques secondes me suis-je dit en mon for intérieur, et je ne répondrai pas ; celui qui frappe à la porte finira pas s’en aller ». J’ai attendu quelques minutes mais au lieu de s’en aller, la personne qui sonnait a tellement insisté. « Qui donc ça pourrait être ? Me suis-je demandée, personne ne me connait ici, pourquoi frappe-t-on à la porte de cette façon ? » Je me suis libérée de la corde en me disant : « Je vais voir qui est à la porte». A ma grande stupéfaction je me suis trouvée face à un petit garçon aux yeux scintillants et au sourire angélique qu’il ne m’est jamais arrivé de voir avant ces instants, un sourire que je ne peux vous décrire par des mots ; puis il a prononcé un mot qui est m’allé droit au cœur, ce cœur qui était péri un instant auparavant et qui a été ressuscité. Il m’a dit d’une voix angélique: Madame, je suis venu pour vous dire qu’Allah vous aime bien, et qu’Il prend soin de vous », puis il m’a remis ce livret que j’ai avec moi, « Notre voie à la Djannah ». Ce petit ange est parti aussi vite qu’il est venu ; il a disparu dans le froid et la pluie, alors que moi, j’ai refermé la porte et avec une grande attention je me suis mise à lire ce livret. Je suis retourné là-haut, j’ai dénoué la corde et j’ai remis la chaise à sa place car je n’en aurai plus besoin désormais. »
Chers frères, cette dame a poursuivi son récit : « A présent, je suis heureuse car j’ai connu Allah l’Unique ». Chers frères, je vous le confirme une fois de plus, l’appel à Allah est une obligation individuelle qui retombe sur chacun parmi vous ; ce petit garçon avait des livrets, vous pouvez vous servir de cassettes, d’un CD sur lequel vous avez enregistré un sermon qui vous a troublé, passez-le à une personne de vos connaissances dont vous avez la certitude qu’elle pourra en tirer profit. Que diriez-vous de délivrer quelqu’un du feu de Géhenne ?
Celui qui n’appelle pas les gens à la religion d’Allah est loin de se conformer à la sunnah :
L’appel à la religion d’Allah est une obligation individuelle dans les limites de ses connaissances et de son savoir et avec les gens de son entourage. L’acte d’un jeune homme illettré a retenu mon attention, il a acheté 100 CD qu’il a répartis entre ses parents proches ; à chacun il disait : Je te donne un délai d’une semaine pour l’écouter et je t’en apporte un autre. Je jure par Allah, une dizaine de ses parents ont commencé à fréquenter le masjed. La voie de l’appel à la religion d’Allah est aisée. Si tu te trouves incapable de les inviter par des paroles, invite-les par une cassette ou un CD. Un petit garçon a sauvé une femme du feu de Géhenne en lui donnant un livret !
Nous vivons une époque assez critique, une époque qui a vu se divulguer l’égarement, la perversion, les calamités, les adversités, les convoitises embrasées, les épreuves pénibles et bien d’autres malheurs, par conséquent, l’appel à Allah se fait urgent. Chacun de vous se doit de devenir un prédicateur au niveau de son entourage ; « quelle en est la preuve ? » Diriez-vous. En voici une preuve dans les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :
(Dis : «Voici ma voie, j’appelle les gens à [la religion] d’Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Allah)
Si tu n’appelles pas les gens à la religion d’Allah, tu n’auras pas mis la Sunnah du Prophète en vigueur. En voilà une autre preuve :
(Par le Temps !) (L’homme est certes, en perdition),( sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance).
Cet enfant de onze ans a distribué des livrets, la dernière porte à laquelle il a frappé fut celui de cette femme qu’il a délivrée de Géhenne, cet enfant fut la cause du renoncement de cette femme en détresse au suicide, de sa mort en mécréante. Tu ne peux concevoir l’impact que peuvent avoir le mot, la cassette et le CD.
Chers frères, faites vos comptes avant qu’on ne les fasse pour vous ; jugez vos actes avant qu’on ne les pèse pour vous ; sachez que l’ange de la mort nous a dépassés vers d’autres, viendra le jour où il dépassera les autres pour venir chez nous. Prenons nos précautions dès à présent, avant qu’il ne soit trop tard, le Messager d’Allah, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, a dit :
((La personne perspicace est celle qui dompte ses passions, se juge soi-même, et s'active pour après la mort. Alors que la personne malavisée est celle qui se livre à ses passions et se contente de s'adresser à Allah en se limitant de faire des vœux)).
Louanges à Allah Seigneur de l’univers
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Deuxième discours :
Louanges à Allah, Seigneur de l’univers ; J’atteste qu’il n’y a d’autre divinité à part Allah, l’Allié des vertueux et j’atteste que Mohammad est Son serviteur et Son Messager, qu’il a une moralité éminente ; que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
Le caractère inimitable du Coran :
Chers frères, un savant musulman a réussi à se conférer un brevet d’invention de deux pays, l’un européen et l’autre américain, et ce, après avoir fabriqué un collyre pour le traitement du glaucome. En fait, il s’est inspiré des versets de Sourate YŪSUF (JOSEPH) Paix sur lui.
Ce médecin explique: «Un certain matin, je lisais dans le Livre d’Allah, exalté soit-Il. Mon attention fut retenue par cette histoire prodigieuse. Je me suis mis à réfléchir sur la teneur du récit du Prophète YŪSUF (JOSEPH) Paix sur lui, et comment ses frères ont comploté pour se débarrasser de lui, ainsi que l’état du père qui a perdu la vue. Bien entendu, le père fut atteint du glaucome. Parfois, c’est l’âge qui rend la lentille de l’œil opaque après avoir été transparente en entraînant une diminution de l’acuité visuelle pouvant parfois provoquer la cécité. A d’autres moments, c’est la souffrance qui cause la cécité. Le patient de nos jours peut subir une intervention chirurgicale qui vise à changer la lentille de l’œil contre une autre en plastique. Ce médecin a interprété les événements de l’histoire du Prophète YŪSUF (paix sur lui) et s’est dit : en raison de la tunique que les frères de YŪSUF (JOSEPH) Paix sur lui, ont appliqué sur le visage de leur père Ya'coub, Israël, paix sur lui, ce dernier a recouvré aussitôt la vue.
Quel est le secret de cette tunique ? Le médecin se posait des questions: Qu’est-ce que cette tunique a de particulier pour provoquer la guérison du père de YŪSUF (JOSEPH) Paix sur lui ? J’étais fort convaincu, poursuit le médecin, que ce récit est un prodige qu’Allah ait accordé à un de Ses Prophètes, paix sur eux et qui est YŪSUF (JOSEPH) Paix sur lui. Parallèlement, j’ai compris qu’il doit bien y avoir une raison matérielle, une raison concrète. J’ai commencé mes recherches jusqu’à ce qu’Allah, exalté soit-Il, m’ait guidé vers le rapport étroit existant entre le glaucome et le chagrin ; au sens que le chagrin entraîne une augmentation de l’hormone de l’adrénaline qui entraîne à son tour une augmentation du sucre dans le sang qui n’est que la cause directe de la cécité. A cela s’ajoute le chagrin et les pleurs. Allah, exalté soit-Il, dit :
(Et il se détourna d’eux et dit : «Que mon chagrin est grand pour Joseph !» Et ses yeux blanchirent d’affliction. Et il était accablé).
C’est par une inspiration divine que YŪSUF (JOSEPH) a agi ainsi avec sa tunique en demandant à ses frères de lancer sa tunique au visage de leur père :
(Emportez ma tunique que voici, et appliquez-la sur le visage de mon père : il recouvrera [aussitôt] la vue. Et amenez-moi toute votre famille»).
Allah, exalté soit-Il, dit :
(Puis quand arriva le porteur de bonne annonce, il l’appliqua [la tunique] sur le visage de Jacob. Celui-ci recouvra [aussitôt] la vue, et dit : «Ne vous ai-je pas dit que je sais, par Allah, ce que vous ne savez pas ?»)
Le début commence à ce niveau du récit.
Les prodiges du Coran ne se rapportent pas à une époque bien révolue :
Quel est le secret qui réside dans la tunique de YŪSUF (JOSEPH), paix sur lui et qui a provoqué la guérison du père ? Après une longue réflexion, ce médecin a trouvé qu’il s’agit de la sueur de YŪSUF (JOSEPH) paix sur lui. Il a fait des recherches sur les composants de la sueur, puis il a pris des lentilles extraites aux gens qui souffraient de glaucome à la suite d’une intervention chirurgicale, les a submergées dans la sueur et a trouvé que ces lentilles redevenaient progressivement transparentes.
La deuxième question qui s’imposait: est-ce que tous les composants de la sueur sont effectifs ou bien y a –t-il une seule substance en particulier ? Il est parvenu à découvrir qu’il s’agit d’une certaine substance formée à son tour de 64 substances, qu’il a pu préparer au laboratoire. 250 volontaires ont accepté de subir l’expérience, dont 90% ont guéri et ont recouvré la vue sans intervention chirurgicale.
Telles sont les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :
(Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants.)
En se basant sur ce verset, ce médecin savant a composé un collyre susceptible de rendre sa transparence à l’œil qui souffre de glaucome.
Les prodiges du Coran sont toujours en vigueur et ne se rapportent pas à une époque bien révolue, du moment que ce sont les Paroles du Créateur de l’univers ; Allah, exalté soit-Il, dit :
((Le mérite des Paroles d’Allah sur toutes les paroles est identique au mérite d’Allah sur toutes Ses créatures)).
Invocations :
Ô Seigneur, guide-nous parmi ceux que Tu as guidés ; préserve-nous contre tout mal parmi ceux que Tu as préservés ; prends-nous en charge parmi ceux que Tu as pris en charge ; bénis les grâces dont Tu nous as fait don ; épargne-nous le préjudice dans tout ce que Tu as décidé pour nous ; Tu es Seul à décider de tout et nul autre que Toi ne peut en décider ; celui que Tu as soutenu ne saurait être humilié et celui que Tu as pris en ennemi ne saura jamais être honoré. Toute la Gloire est à Toi, Allah, le Très Élève. Louanges à Toi pour tout ce que Tu as décidé. Nous implorons Ton pardon et nous nous repentons à Toi. Ô Allah, guide-nous à faire de bonnes œuvres, il n’y a que Toi pour nous guider. Ô Allah, fais que nous ayons une morale vertueuse, il n’y a que Toi pour nous en favoriser. Ô Allah, fais que notre religion soit impeccable car il y va de notre vertu ; aménage notre monde ici-bas car il y va de notre vie ; concilie-nous avec la vie future car il y va de notre séjour éternel. Fais que notre vie soit pleine de bonnes œuvres ; fais que notre mort nous délivre de tout malheur. Ô Allah, Tu es notre allié et le seigneur de l’univers. Ô Allah, fais que nous nous contentons de ce qui est licite et épargne-nous ce qui est illicite ; fais que par ton adoration nous nous tenons à distance de la désobéissance ; fais que nous nous attachons à tes mérites et que nous nous passons des mérites de ceux qui Te sont inférieurs. Ô Allah, fais que la bonne parole et l’Islam soient éminents ; fais que l’Islam l’emporte sur les autres religions ; rends honneur aux musulmans. Fais que les musulmans remportent la victoire dans tous les coins du monde, Ô Seigneur de l’univers. Ô Allah, donne-nous l’opportunité de voir Ton pouvoir sur Tes adversaires, Ô Allah Tu es Le Plus Généreux de tous les généreux.
