- Doctrine Islamique
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- La Doctrine et L’aspect miraculeux
Louanges à Allah,Le Seigneur de l'Univers. Que la paix et le salut soient sur notre maître Mohammad, le véridique qui croit en la promesse d’Allah. Ô Allah, fais-nous sortir des ténèbres de l’ignorance et de l’illusion et guide-nous vers les lumières de la connaissance et du savoir, et des impuretés des désirs vers les paradis du voisinage.
Chers frères, nous sommes toujours, en cette leçon trente-deux, dans la série qui traite de la doctrine islamique et de l’aspect miraculeux.
Tout être humain est chargé d’adorer Allah, exalté soit-Il :
Notre sujet de débat a porté dans la dernière leçon sur le temps en tant qu’une des composantes de la charge ; en effet, l’homme est chargé de vouer l’adoration à son Seigneur sachant que cette adoration est une obéissance intentionnelle confondue avec l’amour qui émane des profondeurs de l’âme, se fond sur une connaissance évidente et aboutit au bonheur éternel.
Lorsqu’Allah a chargé l’homme de L’adorer, Il exalté soit-Il, lui a accordé les composantes de la charge: Il exalté soit-Il, a mis à sa disposition un univers qui témoigne de Son Existence, de Son Unicité et de Sa Perfection ; Il exalté soit-Il, l’a doté d’un raisonnement qui l’aiderait à prendre connaissance d’Allah, exalté soit-Il ; Il, exalté soit-Il, lui a fait don d’une faculté naturelle connue pour être l’instinct, susceptible de l’aider à reconnaître ses fautes ; Il exalté soit-Il, l’a pourvu d’un état affectif qui guide ses pas ; Il exalté soit-Il, lui a fourni des alternatives qui l’aideraient à évaluer ses œuvres à bon escient ; Il exalté soit-Il, lui a enfin assigné « le temps » pour contenir son œuvre.
La foi inébranlable est à l’origine de toute œuvre pie :
Chers frères, la foi inébranlable doit engendrer des résultats avantageux. J’ai foi en Allah, en Ses Messagers, en Ses Livres et au Jour Dernier. J’ai foi en Allah comme Créateur et Formateur qui soumet les humains à Sa Volonté. J’ai foi en Allah, en Son Existence, en Son Unicité et en Sa Perfection. J’ai foi aux Plus Beaux Noms d’Allah et en Ses Attributs. Que faut-il faire après la foi ? Si tu te limites au grade de la foi, tu resteras sur place et tu n’évolueras pas ; ton rang auprès d’Allah ne subira aucun changement ; car même le diable banni de la Miséricorde divine a eu foi, il a dit :
(«Par Ta puissance! dit (Satan).)
Dans un autre lieu, il a dit :
(«Accorde-moi un délai, dit (Satan,) jusqu’au jour où ils seront ressuscités.»)
Puis il a dit :
(Il répondit : «… Tu m’as créé de feu, alors que Tu l’as créé d’argile». )
La foi inébranlable doit être fructueuse autrement, l’existence de la foi ferait l’objet de controverse. La foi doit se traduire en une œuvre vertueuse qui n’en est que le fruit naturel. En d’autres termes, une fois que la foi immuable s’établit au fond du cœur du croyant, elle se traduit sur le coup en un acte ; le croyant pour ainsi dire, est en perpétuel mouvement: il prend le parti de quelqu’un, fait des dons par amour pour Allah, prive pour obtenir l’amour d’Allah, renoue des liens en Allah, en brise d’autres pour plaire à Allah, donne satisfaction à autrui pour Allah, s’emporte pour faire valoir la Cause d’Allah ; il est toujours animé d'une action quelconque.
Mais le fait d’exprimer une foi paisible et inactive, une admiration ou une vénération ne réalise aucune évolution : le croyant qui ne bouge pas, ne soutient personne, ne prend pas de position effective, ne manifeste aucune opposition, ne fait pas la paix avec son entourage, n’est qu’indolent. Tel est le cas de certains musulmans, ils prennent des attitudes inactives, ou encore on peut croiser un croyant recroquevillé sur soi qui ne prend aucune initiative, ou un croyant fainéant qui n’envisage aucun projet.
La rencontre d’Allah requiert une œuvre pie qui permet l’accès à la Djannah :
En ce sens, lorsque la véritable foi prend place au fond du cœur du croyant elle se concrétise en un élan, comme le fait de rendre visite à un malade, d’être d’un bon conseil à un frère, de rassasier un affamé, d’assister à un cercle d’études légiférée, de guider un égaré, de concilier deux personnes en conflit, de prendre un orphelin sous sa protection… bref, le croyant est une personne active, toujours en mouvement. Lorsque l’initiative fait défaut, tout se dissipe même si la foi est immuable.
Supposons qu’une personne soit atteinte d’une maladie cutanée dont le seul remède exige de s’exposer aux rayons du soleil, or la voilà retirée dans une pièce méprisable, obscure et humide en répétant incessamment: « Quel soleil reluisant et qu’il est efficace son effet curatif ! » Ce ne sont que des paroles creuses ! Si tu fais l’éloge du soleil jusqu’au Jour de la Résurrection tu ne pourras jamais recouvrer la santé à moins d’en faire l’effort ; Allah exalté soit-Il, dit à cet effet:
(Dis-leur: « Je ne suis qu’un homme comme vous, à qui il a été révélé que votre Seigneur est Allah L’Unique.)
Le verset suivant résume le Coran en entier :
(Dis : « Je ne suis qu’un être humain comme vous. Il m’a été révélé que votre Seigneur est Allah L’Unique. Que celui qui espère donc rencontrer son Seigneur accomplisse de bonnes actions…)
Si tu aspires à rencontrer Allah exalté soit-Il, tu n’as qu’à faire de bonnes actions, compte tenu que l’homme ne va pas tarder à être enterré sous terre, qu’a-t-il à regretter ? Lorsque son âme dira :
(« Seigneur, fais-moi revenir sur Terre,) (afin que j’accomplisse quelques bonnes actions que j’avais négligé de faire ! »)
Tu es un être humain en perpétuel mouvement, le mouvement s’incarne en une bonne action qui est enveloppée dans le temps, soit dit, le temps représente le récipient de ton action.
Le motif et la visée de l’œuvre pie :
Chers frères, l’œuvre pie n’est pas une affaire accidentelle conçue à la hâte, ni un évènement détaché mais elle émane d’un motif valable, vise un objectif déterminé et forme l’objet d’entraide des croyants. L’œuvre pie occupe un rang prééminent dans la vie ; tu as été créé pour réaliser une bonne action qui te permettra l’accès à la Djannah. L’œuvre pie vient au second degré après la foi en Allah exalté soit-Il. La foi inébranlable ne suppose pas la vie en solitaire, ni le désintéressement de son entourage, ni l’inaction, ni le renoncement à une œuvre bénévole, ni le refus de l’intercession. Tu peux avoir une sœur qui vit un désaccord familial au sein de son foyer: « En quoi cela me regarde-t-il » diras-tu. Tu disposes d’un certain prestige auprès de ta sœur et de ton gendre, essaie de les réconcilier et de dissiper la mésentente. Au même niveau, bien que l’exemple soit différent de notre sujet de débat, si un pays du Golfe avait interféré pour résoudre le problème du Liban, cela aurait été une source de paix au monde arabe. Si tous les pays arabes arrivaient à se mettre d’accord sur certains points communs la position du monde occidental aurait été différente de nous.
Le travail est l’opposé de la rétraction ; la foi est incompatible avec la claustration, la passivité, l’isolement et le repli sur soi-même ; la foi est une action bienveillante, immaculée, positive et vise un objectif bien déterminé. Faire construire un immeuble bien équilibré, bien solide, qui s’élance très haut et soit cohérent avec la méthode d’Allah. Omar ibn Abd al-Aziz, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit: « La nuit et le jour sont en perpétuelle activité pour obtenir Ta Satisfaction ».
Franchement parlé, le croyant qui ne s’active pas n’occupe aucun rang auprès d’Allah exalté soit-Il. Nous nous sommes rassasiés, nous avons étanché notre soif, nous avons passé la soirée ensemble à regarder les feuilletons, nous avons passé des moments agréables… et ce, jusqu’à ce que l’homme dise: « je ressens un malaise, j’ai mal au bras gauche ». Emmenez-le vite à l’hôpital il a un besoin pressant de soins immédiats ; à ce moment-là il dit :
(« Seigneur, fais-moi revenir sur Terre,) (afin que j’accomplisse quelques bonnes actions que j’avais négligé de faire ! »)
La bonne action réserve à l’homme une haute place le Jour de la Résurrection :
Chers frères, dans leur mouvement incessant, le jour et la nuit ne font que réduire de tes jours, tâche d’en profiter pour effectuer une bonne action. Pour plus de précision et de netteté, je dirai que l’homme accomplit un nombre illimité d’actions qui visent son propre intérêt: tu t’achètes des vêtements, de la nourriture, tu t’es procuré un logement, tu as arrangé cette maison à ton goût, tu as épousé la femme de ton choix qui t’a donné des enfants… toutes ces réalisations sont familières, mais qu’as-tu fait pour mériter la Satisfaction d’Allah, exalté soit-Il ? Quelle œuvre as-tu accomplie pour qu’Allah te la réserve le Jour de la Résurrection et t’élève à un rang supérieur. Le temps qui fait l’objet de notre discussion est l’une des composantes de l’obligation et contient ton œuvre.
Essaie de te recueillir et pose-toi la question : « Qu’ai-je fait ? » As-tu soutenu un homme qui avait besoin d’une aide ? T’es-tu préoccupé d’un ami ? Lui as-tu rendu visite ? L’as-tu persuadé d’assister à une leçon de science légiférée ? Lui as-tu offert une cassette ? Lui as-tu résolu un problème ? As-tu suffisamment d’éloquence pour amener les gens à se repentir ? As-tu fait preuve de piété filiale ? As-tu été un bon compagnon à tes frères qui sont plus jeunes que toi ? Quelle fut l’œuvre pie que tu as accomplie dans ta vie ?
Je jure par Allah, chers frères, il est des fois où l’on cherche une œuvre pie mais en vain, tout ce qu’on a fait dans sa vie ne visait qu’un intérêt personnel.
Comment la bonne action est-elle évaluée ?
Chers frères, quelle fut ton œuvre ? As-tu donné à manger à quelqu’un ? As-tu appelé quelqu’un à Allah, exalté soit-Il ? As-tu composé un livre ? As-tu dissipé un désaccord entre deux personnes ? Quelle a été l’œuvre que tu as exécutée ? Nous allons évaluer cette œuvre suivant des critères.
Le premier critère : l’étendue spatiale de l’œuvre. Mohammad, le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a passé quelques années de sa vie à appeler les gens à Allah ; cinquante millions de musulmans se trouvent au Chine, quatre-vingt-dix pour cent des habitants de l’Afrique sont musulmans, quatre-vingt millions de musulmans au Sud de l’Afrique. L’Islam est professé aux quatre coins du monde et n’a jamais cessé de se répandre. L’œuvre que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a accomplie s’étend pour couvrir le quart de la surface de la terre. La population mondiale est estimée à six milliards, les musulmans comptent un milliard et cinq cents millions ; ceci fut l’œuvre d’un seul homme, l’Islam s’étend de l’Océan Atlantique jusqu’en Chine.
Le deuxième critère de la bonne action: l’étendue temporelle de l’œuvre. Il est des œuvres qui durent un laps de temps relativement réduit ; tu as offert à manger à une personne, elle a mangé, t’a remercié puis s’est perdue dans la nuit. Mais tu as appris une compétence à une autre, cette dernière va évoquer Allah en ta faveur à chaque fois qu’elle exécute ce travail.
Un de nos frères décédé depuis quelques temps, possédait une pâtisserie. Un jour, il a reçu la visite d’un homme qui venait de loin et qu’il ne connaissait pas, il lui a demandé de lui apprendre le secret de cette profession. « A tes ordres » lui a-t-il dit. Il l’a fait entrer et a préparé devant lui un genre de gâteau, puis lui a demandé d’en préparer un autre de ses propres mains. Cet homme jure par Allah que pendant trente ans, il parcourait plusieurs kilomètres rien que pour le remercier car il l’avait bien accueilli et lui avait appris un métier sans lui poser de questions sur son origine ni sur sa religion ; Allah exalté soit-Il, dit à cet effet :
(…Que l’aversion que vous ressentez pour certaines personnes ne vous inauthor pas à commettre des injustices ! Soyez équitables, vous n’en serez que plus proches de la piété !...)
Un dentiste m’a raconté avoir reçu la visite d’une patiente qui avait besoin d’un redressement des dents, car chaque fois qu’elle souriait en public elle était la risée des présents ; mais elle n’avait pas les moyens de poursuivre le traitement dont les frais dépassaient ses moyens financiers car elle travaillait comme institutrice. En foi de quoi, elle voulait se retirer ; ce qui a poussé le dentiste à la rappeler et à lui proposer d’accepter le traitement bénévolement. Elle a accepté en le remerciant. Ce dentiste m’a juré par Allah qu’il avait vécu un bonheur absolu pendant six mois pour avoir offert ce travail sans rien recevoir en compensation.
Celui qui offre un service aux autres en sera récompensé le Jour de la Résurrection :
Si tu accomplis une bonne œuvre rien que pour obtenir l’Agrément d’Allah, sans t’attendre à un témoignage de reconnaissance ni verbal ni pécuniaire ; cette œuvre te sera réservée le Jour de la Résurrection.
La meilleure des œuvres est celle qui s’étend dans le temps et dans l’espace. Un chinois nous a rendu visite, un de nos frères lui a tenu compagnie ; or ce chinois a remarqué que la situation au pays était plutôt anormale
- Serait-ce un jour férié chez vous ?
- Oui, lui a-t-il répondu.
- De quelle fête s’agit-il ?
- Nous commémorons le Jour de naissance de notre Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam).
- Quand est-il né ?
- Voilà déjà mille cinq cent ans.
- Vous vous souvenez toujours de lui ? a demandé le chinois en exprimant son grand étonnement.
- Oui, bien sûre.
La bonne action s’étend dans le temps !
L’étendue dans l’espace et le temps, produit son effet dans les profondeurs de l’âme. Tu peux croiser un homme qui prépare une leçon de science légiférée bien qu’il ne soit pas engagé dans les sciences religieuses ; il a entendu une centaine de fois que les jeux de trictrac sont illicites, il te dit : « nous en avons assez » ; le voilà qui joue au trictrac jusqu’à deux heures du matin, ce qui est illicite, il ne s’est pas suffisamment renseigné, l’impact n’a pas été efficace dans son cœur. Parfois, tu donnes des conseils qui laissent des traces dans les profondeurs de l’âme. Nous avons besoin d’une bonne œuvre qui s’étend dans l’espace et laisse des traces dans l’âme. Si tu effectues une œuvre pareille, grand bien te fasse, son effet sera crucial.
Vers la fin des temps, les récompenses iront se multiplier :
A présent, nous abordons les caractéristiques de cette époque, quel rapport existe-t-il entrez cette époque et les bonnes œuvres ? On assiste à des revirements du sort et à des obstacles. Dans les années cinquante du XXème siècle, il n’y avait que l’école et la maison, la décence et la bienséance distinguaient la rue ; aujourd’hui, l’école et la maison existent toujours mais de plus, la rue est comblée par des femmes qui se déhanchent à demi-vêtues, l’internet a fait son irruption dans les maisons, les sites indécents sont illimités, le nombre des chaînes télévisées est démesuré, les magazines sont dépravées… tout cela représente des vicissitudes et des entraves. Des fois, les parents sont un obstacle, le travail peut susauthorr une adversité, certains malheurs peuvent rompre tout lien avec Allah d’autres sont susceptibles de te détourner de l’obéissance à Allah ; c’est pourquoi, la récompense est assez considérable en ces temps.
- ((Mes bien-aimés me manquent, j’ai hâte de les voir)) a dit le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam)
- Ne sommes-nous pas tes bien-aimés ? Lui ont demandé les compagnons.
- ((Non, a-t-il repris, vous êtes mes compagnons, mes bien-aimés seront des gens qui vivront vers la fin des temps ; celui parmi eux qui tient à sa religion sera pareil à celui qui détient une braise de feu dans ses mains, leur récompense sera égale à celle de soixante-dix personnes))
- Des nôtres ou bien des leurs ? lui ont-ils demandé.
- ((Plutôt des vôtres, car vous autres vous êtes soutenus dans les bonnes actions que vous entreprenez alors qu’eux, ils n’ont personne pour les soutenir)).
Les bonnes actions viennent au second rang après la foi en Allah exalté soit-Il :
Veillez à bien examiner chers frères les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :
(…réfugiez-vous dans la caverne…)
La caverne représente ta maison, la caverne représente ta mosquée, (…réfugiez-vous dans la caverne…), cherche refuge chez toi où tu es libre d’agir à ta guise, où il n’y a pas lieu à une scène hideuse, où les désirs ne sont pas provoquées, ou encore abrite-toi dans ta mosquée.
Chers frères, il faut bien constater que les contraintes sont nombreuses et les obstacles infinis. A vrai dire, les récompenses sont d’autant plus considérables que la corruption des sociétés gagne du terrain, que la situation va se détériorant, que le despotisme des souverains devient monnaie courante, que l’outrage des plus puissants prend racine, que la vie luxueuse des opulents s’implante, que les ulémas flatteurs l’emporte sur les ulémas sincères et loyaux, que la turpitude devient un chiffre record et que le mal s’établisse aux dépens du bien.
((La dévotion accomplie en temps d’émeutes vaut une émigration vers moi)).
Lorsque le désordre s’établit et que les évènements se troublent, engage-toi à tout prix à laisser une empreinte positive d’une bonne action. Une fois que ta foi en Allah est devenue inébranlable, tu dois penser à effectuer une œuvre pie qui serait loin de tes intérêts personnels ; Allah, exalté soit-Il, dit :
(…Fais que toutes mes actions Te soient agréables…)
Par quoi cette bonne action doit-elle se qualifier ? Par la loyauté et la sincérité, au sens que la personne ne doit chercher qu’à plaire à Allah, exalté soit-Il, et à se conformer à la sunna du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam). Recueille-toi tous les soirs aux réalisations effectuées durant la journée: As-tu offert à manger à un affamé ? As-tu acheté de quoi vêtir un va-nu-pieds ? T’es-tu rendu au chevet d’un malade ? As-tu rendu visite à un ami en Allah ? As-tu fait l’aumône ? As-tu accompli une œuvre pie ? As-tu consolidé les liens de parenté ? As-tu écrit un article qui serait affiché quelque part et inviterait les gens à Allah ? C’est ce qu’on appelle la bonne action.
La bonne œuvre doit persister jusqu’après la mort :
Passons à une vérité grave, la meilleure des bonnes actions est celle qui aura un impact après ta mort ; de nos jours, on assiste quotidiennement à des conférences lancées sur les chaînes des ulémas qui ne sont plus de ce monde ; on dirait qu’ils sont toujours parmi nous ! Leurs corps se sont décomposés mais leurs conférences sont diffusées tous les jours et au niveau de tous les médias ; parallèlement, il y a des chanteurs qui ont quitté ce monde mais dont les chansons se font entendre tous les jours. Les conférences du premier type constituent une aumône légale courante en leur faveur alors que le second type va semer une désobéissance courante. Le signe de bravoure s’incarne dans une bonne action qui commémorera ton souvenir après ta mort ; le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit :
((Lorsque l’homme vient à mourir, tous ses actes seront interrompus sauf dans trois cas : une aumône légale toujours en cours, une science utilitaire ou un fils vertueux qui sollicite Allah en sa faveur)).
La majorité des gens ont des enfants, mais est-ce que l’idée de faire de ton enfant un savant ou un prédicateur, a jamais effleuré ta pensée ? As-tu pensé à t’occuper de lui, de sa doctrine, de sa foi, de ses mœurs, de ses études ? Déploies-tu assez d’effort en sa faveur ? A vrai dire, être submergé d’avoir un fils qui guiderait les gens dans la voie d’Allah est un sentiment incomparable.
((Lorsque l’homme vient à mourir, tous ses actes seront interrompus sauf dans trois cas : une aumône légale toujours en cours, une science utilitaire ou un fils vertueux qui sollicite Allah en sa faveur)).
Le plus malheureux est celui qui ne laisse aucune trace à sa mort :
En effet, celui dont l’œuvre est interrompue à sa mort sera du nombre des plus malheureux sur terre. Il m’est arrivé de faire un sermon dont j’ai puisé le sujet d’une interprétation composée par al-Qurtuby mille ans auparavant. Une fois le sermon terminé, les frères qui y avaient assisté en ont fait l’éloge tellement ils en ont été touchés ; je me suis dit en mon for intérieur : « Gloire à Allah, cela comptera dans la balance des bonnes œuvres du Qurtuby, l’auteur de cette œuvre sur laquelle je me suis appuyé pour faire mon sermon ».
Si tu laisses un livre, une invitation à Allah, un établissement, un institut de sciences légiférées, un orphelinat, un dispensaire, une bonne œuvre …
Chers frères, la bonne œuvre représente le secret de ton existence sur terre. Le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit dans un hadith :
((Il est des œuvres et des bienfaits qui valent une récompense au croyant jusqu’après sa mort, dont une science qu’il a communiquée et fait répandre, une mosquée qu’il a fait édifier, une maison qu’il a fait construire pour abriter un voyageur, un fleuve dont il a boisé les bords, ou une aumône légale qu’il a payée de son propre argent alors qu’il vibrait de santé))
Les bonnes œuvres qui durent jusqu’après la mort :
Toute œuvre dont l’effet dure après la mort fait partie des bonnes œuvres. Je souhaite à titre personnel que tout frère pense sérieusement à entreprendre une œuvre pie qui lui vaudra la récompense même après sa mort. La prédication en est une, au sens que si tu contribues à guider des gens dans la voie d’Allah et que les œuvres de ces gens s’avèrent être pieuses, tu en seras récompensé même après ta mort ; en outre, les œuvres de ta descendance et de ceux qui suivront leurs pas seront dans la balance de tes bonnes œuvres.
Le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit :
((Celui qui édicte une sunna vertueuse dans l’Islam en sera récompensé, ainsi qu’il recevra la récompense de toute personne qui aura mis cette sunna en vigueur sans pour autant que la récompense de ceux-ci en soit réduite ; en revanche, celui qui édicte une sunna vicieuse dans l’Islam en assumera le fardeau et le fardeau de ceux qui l’auront appliquée, sans pour autant que le châtiment de ceux-là en soit réduit)).
Adapte-toi à la réflexion à ton réveil :
((Celui qui a pour préoccupation majeure la vie future, Allah le pourvoira d’une richesse au cœur en le rendant satisfait du strict nécessaire, lui épargnera la peine de maintenir ses affaires, et le fera jouir de ce qui lui a été prédestiné sans avoir à fournir de grands efforts ; par contre, celui qui a pour préoccupation majeure la vie d’ici-bas, passera sa vie à pourvoir à l’entretien de ses besoins, Allah lui dispersera ses affaires et il n’acquerra que ce qui lui a été prédestiné sans aucune augmentation malgré les efforts qu’il aura déployés))
Serais-tu hanté à ton réveil par les plats que tu vas prendre au petit déjeuner ?!...
Où bien tu te demandes à ton réveil si l’appel à la Salât du Fadjr a été fait ? Lorsqu’Omar ibn al-Khattâb a été poignardé et était à l’agonie il a demandé à ceux qui se trouvaient à son chevet si les musulmans avaient accompli la Salât du Fadjr. Les idées de certains gens dépassent les mondanités pour se soucier de leur résidence éternelle, ils pensent à obéir à Allah, exalté soit-Il, ils pensent à faire régner la Vérité, ils pensent à consolider les valeurs morales islamiques.
Le plus important c’est la bonne œuvre non le temps :
Chers frères, malheur, puis malheur et encore malheur à ceux qui sont passés dans l’autre monde alors que leur égarement et leurs péchés persistent. Tu laisses en legs un livre que tu as composé: tous ceux qui auront lu ce livre et auront dévié du Droit Chemin en raison des idées d’égarement qu’il implique compteront dans la balance de tes œuvres le Jour de la Résurrection.
Réflexion faite, si tu possèdes une maison d’édition, si tu publies un livre et si tu as commis les péchés majeurs fais halte et repens-toi ; mais si tu as publié des livres pervers qui provoquent la déviation des gens, à ce moment-là, il n’y a pas d’issue à ce malheur.
Grand bien fasse à celui qui a passé sa vie à guider les gens dans la bonne voie puis a trouvé la mort. Ibn Ataa’ al-Iskandari a tenu des propos formidables :
« Quel malheur pour celui qui a vécu longtemps mais dont les œuvres ont été rares ; et quel bonheur pour celui dont le terme de la vie a été de courte durée mais qui a fait un nombre illimité de bonnes œuvres ; celui dont les jours ont été bénis aura reçu en un temps réduit des dons qui ne peuvent être traduits en paroles ni être dénombrés ».
Supposons que les jours de ta vie s’étendent sur soixante ans, ou soixante-dix ou quatre-vingt, ou encore quarante ans ; essayons de comparer la durée de la vie à un magasin qui ouvre douze heures par jour et dont le rendement est estimé à cinq cents livres ; en revanche un autre magasin ouvre pendant une heure et accumule cinq mille livres. Lequel des deux serait-il gagnant ?
Parfois, on peut gagner huit millions dans une affaire commerciale qui a duré quinze minutes ; d’autres fois, on passe une dizaine d’heures à faire valoir sa marchandise pour ne gagner que cinq cents livres à la fin du jour.
Bref, le temps n’a pas de valeur, le plus important c’est le rendement réalisé.
Les jours de la vie sont stables, mais ces jours peuvent être bien ou mal exploités. Citons à titre d’exemple l’Imam ach-Chafé’i qui est mort à l’âge de cinquante ans et l’érudit l’algérien ibn Badais qui a vécu moins de cinquante ans ; ce dernier menait une vie modérée il dormait deux heures par jour mais a réussi à secouer le peuple algérien, à le tirer de sa torpeur, à résister au colonisateur français par les valeurs de la religion qu’il a implantées et à le vaincre. Où tu vas en Algérie tu entends le nom de cet érudit, il a enraciné la foi au fond des cœurs, c’était l’exemple idéal qui a pu affronter l’Europe. Somme toute, l’homme peut avoir un point de départ mais ne peut avoir une fin.
« Quel malheur pour celui qui a vécu longtemps mais dont les œuvres ont été rares »
Un tel a vécu quatre-vingt ou quatre-vingt-dix ans mais n’a rien fait.
L’Imam an-Nawawi a vécu une quarantaine d’années et a laissé en legs un nombre illimité de livres, parmi lesquels : « Riyad as-Salihîn » (ou le jardin des vertueux), « l’interprétation de Sahih Moslim », « Boughiyet Al-Muhtaaj ».
Quelle peut être la meilleure de tes bonnes œuvres ?
Chers frères, la bonne œuvre représente la raison de notre existence et son but ; la plus sublime des bonnes œuvres serait de ramener quelqu’un dans la Bonne Voie.
Le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit :
((Ô Ali, je jure par Allah, si Allah guide par ton intermédiaire un seul homme cela te vaudrait mieux que de posséder des chameaux roux)).
Dans une autre version :
((…Cela te vaudrait mieux que tout ce que le soleil éclaire de ses rayons))
Dans une troisième version :
((Cela te vaudrait mieux que toutes les richesses que renferme la vie ici-bas))
« Hadith al-Ihyaa’ » de l’iraquien.
Cependant, le fait de guider les gens exige des efforts et de la bienfaisance. Autrement dit, tu dois dominer le cœur de celui que tu as l’intention de guider vers Allah par tes actes de bienfaisance pour qu’il puisse écouter tes paroles. La bienfaisance passe avant l’éloquence ; l’exemple idéal passe avant l’appel à Allah. La plus grande force de persuasion que tu puisses posséder serait d’être un exemple idéal à suivre. La bienfaisance se classe avant l’éloquence. Lorsque ta conduite est parfaite tu verras tous les gens suivre ta voie, sans aucun besoin de prononcer une parole. Ta probité est un exemple idéal à suivre, ta sincérité est un exemple idéal à suivre, la perfection dans ton travail est un exemple idéal à suivre, ta pudeur est un exemple idéal à suivre, ta piété est un exemple idéal à suivre… par conséquent, l’exemple dépasse de loin la prédication ; la bienfaisance passe au premier plan avant l’éloquence ; l’ascendance avant la descendance ; les principes doivent être pris en considération non les personnes ; c’est la teneur qui compte non la forme ; l’éducation non la dénudation… ce sont tous des fondements de base. Lorsque tu discernes qu’une personne suit la Voie Droite à cause de toi tu éprouves un bonheur infini. Ces bonnes œuvres de prédication seront ton patrimoine après ta mort. Quelle est la signification des Paroles d’Allah, exalté soit-Il :
(Abraham était un patriarche, un modèle de dévouement à Allah).
Le Prophète Ibrahim (Paix sur lui et sur notre Prophète) était un guide parfait en raison de ses bonnes œuvres ; en d’autres mots, tu dois laisser un impact avant de quitter ce monde.
Une résidence d’obligation et une résidence de récompense :
Chers frères, la vie ici-bas est un lieu d’activité et de travail non un lieu d’espoir et de souhaits, la vie ici-bas est un lieu d’obligations et de charges, non un lieu de récompenses, la vie ici-bas est un lieu d’efforts fournis sans interruption :
(…alors toi, ô homme, qui t’efforces de rencontrer ton Seigneur, sache que, en persévérant, sûrement tu Le rencontreras.)
La vie est une suite soutenue d’efforts fournis, c’est pourquoi tu dois déduire de notre rencontre que la bonne œuvre vient au second rang après la foi inébranlable en Allah, compte tenu que la bonne œuvre se prolonge dans le temps et s’approfondit ; en outre dans la mesure où cette œuvre s’avère être conforme à l’appel à Allah, elle tend à persister jusqu’après la mort.
Grand bien fasse à ceux qui gisent sous terre alors que les vivants profitent de leur invitation à Allah, et subissent l’influence de leur patrimoine ; ce n’est qu’une des grâces d’Allah, exalté soit-Il.
Chers frères, nous poursuivrons le sujet des bonnes œuvres dans une leçon prochaine et nous aborderons les détails qui sont susceptibles d’approfondir ce concept si Allah le veut bien.
Le sujet scientifique :
Le corps humain est un témoignage de la grandeur d’Allah, exalté soit-Il ; Allah soulève le sujet du corps humain dans le noble Coran :
(Lis au nom de ton Seigneur qui a tout créé,) (qui a créé l’homme d’une adhérence !) (Lis, car la bonté de ton Seigneur est infinie !) (C’est Lui qui a fait de la plume un moyen du savoir)
Chacun de nous sait très bien qu’à l’origine il était un ovule dans l’ovaire de sa maman et un sperme de son père ; le sperme a fécondé l’ovule qui s’est divisé ; au bout de neuf mois il est devenu un fœtus possédant une tête, un cerveau, des cheveux, des yeux, des oreilles, un nez, une bouche, une langue, un œsophage, une trachée-artère, un estomac, un intestin, deux poumons, un pancréas, un foie, une bile, des muscles, des os et une peau ; A quel moment précisément tous ces organes ont-ils été créés ? Quel signe plus prodigieux que celui de l’ovule de la taille d’un grain de sel qui ne peut être vu à l’œil nu et qui se transforme en un laps de temps défini en un être humain qui rit, pleure, voit, entend, mange et éprouve de la faim ??
1- La graisse qu’Allah a déposée dans l’appareil digestif de l’enfant est un des prodiges divins :
L’appareil digestif est une sorte de tube, l’œsophage est un tube, puis l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin, sont tous des tubes ; si jamais ces tubes se collent et deviennent un ruban, le fœtus ne pourra plus continuer à vivre. Qu’est-ce qui assure que ces tubes restent tels quels et ne se collent pas ? Allah, exalté soit-Il, les a fait enduire d’une matière graisseuse, de couleur noire. Une fois venu au monde, ce nourrisson va sucer le sein de sa maman, or, que va lui secréter ce sein durant les premières quarante-huit heures ? Une substance qui n’a absolument aucun rapport avec le lait mais qui joue un rôle crucial celui de faire fondre cette matière graisseuse de son appareil digestif. En foi de quoi, une matière noire sort du nourrisson à l’issue des premiers jours de sa naissance et qui est justement cette graisse qu’Allah a déposée dans son appareil digestif. Quelle Sagesse Divine !!
Donc, l’appareil digestif du nourrisson a besoin d’une matière graisseuse pour empêcher les parois de ces tubes de se coller ; plus tard, il faut que le nourrisson se débarrasse de cette matière graisseuse, cela ne peut se réaliser que par l’intermédiaire de la substance secrétée par les seins de la jeune maman ; une fois cette graisse fondue et sortie du corps du bébé laissant libre la voie qui conduit de la bouche jusqu’à l’anus, celui-là pourra enfin se nourrir du lait maternel.
2- Le réflexe de succion du nouveau-né :
Un signe additionnel de La Puissance d’Allah, exalté soit-Il et de Sa Grandeur. Le réflexe de fouissement qui fait que le nouveau-né se dirige spontanément vers le sein et prend le mamelon est un mouvement d’une grande complexité qui ne peut être acquis du monde extérieur. En effet, Allah, exalté soit-Il, nous démontre qu’en cas d’absence du réflexe de succion à la naissance le nouveau-né, celui-ci meurt sur-le-champ.
A vrai dire, Allah, exalté soit-Il, nous a tous dotés à notre naissance d’un réflexe que les ulémas appellent le réflexe de succion. Ce mouvement de succion spontané chez le nouveau-né est observé quand les doigts de l’infirmière qui le nettoie lui effleurent les commissures des lèvres. Sucer signifie que le bébé prend le mamelon avec les lèvres bien fermement et rétracte l’air. Aucune force sur terre n’est en mesure d’apprendre au bébé qui vient de naître le réflexe de fouissement qui l’entraîne à se diriger instinctivement vers le sein et prendre le mamelon.
« Cher fils, lui dira le père, tu dois prendre le mamelon, autrement tu mourras »
Est-ce que le nouveau-né va comprendre ??
Il y a une force sur terre qui a appris ce réflexe à ce nouveau-né. Qui a au juste déposé ce mouvement ou ce mécanisme de succion rythmique for compliqué chez le nouveau-né ? Ce réflexe implique que le bébé ajuste les lèvres autour du bout du sein puis qu’il rétracte l’air pour que le lait arrive en même temps que l’air: les ulémas donnent à ce mouvement l’appellation de « réflexe de succion ».
Somme toute, le sein de la jeune maman secrète une substance qui n’a rien à voir avec le lait, et qui a pour effet de faire fondre la graisse afin de préparer l’appareil digestif du nouveau-né à recevoir le lait ; ensuite Allah, exalté soit-Il a doté ce nouveau-né du réflexe de succion du lait et de rétraction de l’air aussitôt qu’il prend le mamelon de sa maman.
3- L’orifice de Botal :
L’air n’arrive pas dans l’utérus de la maman, les poumons de l’embryon ne fonctionnent pas. Comment la circulation sanguine va-t-elle effectuer son cycle ? Allah, exalté soit-Il, a produit cet orifice situé entre les deux oreillettes permettant le passage du sang d’une oreillette dans l’autre ; au moment de l’accouchement, un caillot va obstruer cet orifice. Quelle est donc cette main? C’est la Main d’Allah, exalté soit-Il. Au cas où cet orifice n’a pas été fermé, aucune personne n’aurait assisté à cette leçon. Si ce trou n’est pas obstrué par un caillot, la personne concernée vivra quelques années et succombera à la maladie bleue, car à ce moment-là, le sang ne parviendra pas aux deux poumons. Quelle est cette main qui a bouché ce trou ?
Les signes qui démontrent la Grandeur d’Allah sont criants et indéniables.
4- La contraction de l’utérus durant l’accouchement :
Ce faisant chers frères, votre corps dont vous disposez, le trou de Botal, le réflexe de succion, la substance qui provoque la fusion des graisses dans l’appareil digestif… Allah, exalté soit-Il, a doté l’homme de ces évidences. Par ailleurs, il existe une multitude de fonctions à défaut desquelles, l’homme n’aura pas survécu.
Durant l’accouchement, l’utérus subit des contractions suivant un rythme régulier. Au début, les contractions sont brèves et espacées, moyennant une contraction par heure, puis elles augmentent en intensité et en fréquence ; ainsi elles se produisent toutes les cinquante minutes puis toutes les quarante minutes pour enfin se produire toutes les minutes et ce jusqu’à ce que le bébé arrive au monde. A l’issue de l’accouchement, les rétractions reprennent et l’utérus se durcit tel un rocher pour refermer les dizaines de vaisseaux sanguins qui ont été coupés lors de l’accouchement.
Au cas où les rétractions de l’utérus se faisaient à l’inverse avant l’accouchement et après, le fœtus serait mort asphyxié et la maman aurait succombée de saignée. Allah, exalté soit-Il, dit :
(…après quoi, Il lui trace la voie à suivre..)
La contraction de l’utérus se fait suivant un rythme régulier et simultané, elle se fait plus fréquente à mesure que l’accouchement approche, ce sont des contractions d’expulsion mais une fois le bébé né, les rétractions vont reprendre mais cette fois pour refermer les artères qui saignaient. Lorsque l’utérus se durcit tel un rocher, le médecin, la sage-femme ou l’obstétricien annoncent que les choses sont rentrées dans l’ordre et que l’accouchement s’est bien déroulé, autrement et en l’existence d’une mollesse la maman risque de mourir suite à une hémorragie non contrôlée qui suit l’accouchement. C’est la main de qui ?
(…après quoi, Il lui trace la voie à suivre) (…pour le faire ensuite mourir et inhumer) (…puis, quand Il voudra, Il le ressusauthorra.) (Eh bien ! Que cet homme qui n’a pas encore accompli ce qu’Allah lui a prescrit)