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18-04-2024
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Interprétation du coran-Exégèse détaillée-Sourate Al-Baqara(002):Leçon(33-95)-Les Versets:(80-86)-Connaissance précise de la doctrine divine -« Ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas fai
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Promesse et pacte recueillis par Dieu de Ses serviteurs avant leur création

 

 Dans la Sourate 83, Dieu Tout Puissant dit:
 « Et rappelez-vous lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer que Dieu, d’être bienfaisants envers les père et mère, les proches-parents, les orphelins, les nécessiteux, d’avoir de bonnes paroles avec les gens, d’accomplir régulièrement la prière et de s’acquitter de l’aumône légale. Mais excepté un petit nombre d’entre vous, vous avez manqué à vos engagements en vous détournant de Nos commandements. »


 (Coran, sourate la Vache, verset 83).


 J’ai précisé dans un exposé précédent que dans le Noble Coran, là où figure la conjonction ‘ET’ au début d’un verset, il faut lire après ‘rappelez-vous’.
« Et (rappelez-vous…) lorsque Nous avons pris … »
 Et rappelez-vous lorsque nous avons recueilli votre pacte solennel:
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Le pacte signifie la promesse solennelle ; et Dieu Tout Puissant s’est adressé en ces termes à l’humanité dans son ensemble à son ébauche dans le monde de l’atome:
« ‘Ne suis-je pas votre Seigneur ?’ Ils répondirent: ‘Mais si ! Nous en témoignons.’»
 (Coran, sourate Al-A’râf, extrait du verset 172).
 Dieu Tout Puissant a ainsi recueilli la promesse solennelle de ses créatures humaines qu’elles viendront sur terre pour L’adorer, pour Le connaître, pour connaître Sa doctrine, pour ne faire que le bien afin que cette entreprise consistant à faire le bien trouve une rétribution permettant d’accéder à un paradis éternel. Ainsi est cette promesse. Elle consiste, pour le genre humain, à découvrir Dieu, à Lui obéir et à se soumettre à Lui, à pratiquer les bonnes œuvres pour bénéficier du salut et du bonheur. Ainsi, trois étapes consistant, l’une en la connaissance du Créateur, la deuxième en Son obéissance, puis la troisième en la pratique de bonnes œuvres, ont pour récompense le paradis, ce jardin d’Eden dont la seule largeur est égale aux cieux et à la terre réunis. C’est la promesse faite dans la tradition qui suit:
«Ce qui attend mes serviteurs bienfaisants n’a pas d’équivalent de ce que l’œil a observé, de ce que l’oreille a entendu. Ou de ce que l’être humain a imaginé. »
 (Al-Jami’ Assaghir, d’après Abou-Houraïra, Dieu soit satisfait de lui).


Les raisons de notre venue au monde:

 

 La promesse consiste, pour l’être humain, à venir au monde pour découvrir et connaître Dieu Tout Puissant à travers Sa création, parce que cette création dans son ensemble exprime les attributs divins et Ses qualités suprêmes. Cette promesse consiste également, pour l’être humain, à venir au monde et se servir de la raison (l’intelligence) dont son Créateur l’a doté afin d’écouter ce que lui dicte cette primo nature (cet instinct) liée à son âme, et d’utiliser le libre arbitre qu’Il lui a accordé pour lui permettre de choisir de faire le bien. Elle consiste également, pour l’être humain, à utiliser ses désirs comme puissances motrices et non comme puissances destructrices. Elle consiste enfin à adopter la doctrine divine comme voie le long de son parcours sur cette terre. L’être humain est venu au monde pour se conformer à cette promesse, promesse faite solennellement en ces termes:
« Nous avions proposé aux cieux, à la terre, et aux montagnes la responsabilité (de porter les charges de faire le bien et d’éviter le mal). Ils ont refusé de la porter et en ont eu peur, alors que l’homme s’en est chargé… »
 (Coran, sourate les coalisés, extrait du verset 72).
 Dieu Tout Puissant en a également dit:
« Et Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer que Dieu… »
 (Coran, sourate la Vache, extrait du verset 83).
 Ce terme général et en même temps exclusif englobe l’ensemble de la religion. « N’adorez que Dieu… » On ne doit croire qu’en Lui en tant que Dieu Unique Vivant, dans Sa plénitude, et on doit adopter une forme d’adoration selon ses commandements et non pas selon nos humeurs et nos désirs. Je spécifie bien que l’on ne doit pas L’adorer selon nos humeurs, parce qu’il n’est pas rare par exemple, d’entendre de nos jours une femme dire: « m’est-il possible de contracter un mariage blanc pour que ‘mon pseudo mari’ me permette d’aller accomplir le pèlerinage ? » C’est un fait curieux qu’une femme veuille adorer Dieu selon son humeur. Il est connu que si une femme ne dispose pas d’un ‘mahrim’ (accompagnateur masculin d’une croyante dans son voyage pour accomplir, principalement le pèlerinage. En l’absence de l’époux, il doit être choisi parmi les proches dont le mariage avec la concernée est interdit) pour accomplir le pèlerinage, et elle ne peut pas l’accomplir autrement. J’ai donné cet exemple exprès pour souligner que, de nos jours, beaucoup de gens veulent adorer Dieu ‘à leur manière’ alors que le culte de Dieu Tout Puissant ne doit s’accomplir que selon les rituels qu’Il a prescrits.
« …de n’adorer que Dieu… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).


Définition du culte:

 

 C’est l’obéissance à Dieu et Son adoration de manière exclusive, et comme je le répète très souvent, il s’agit ici d’une obéissance volontaire, teintée d’amour, qui doit être le résultat d’une connaissance absolue dont le corollaire est un bonheur éternel. Il y a donc une connaissance, une obéissance, et au bout, un bonheur.
« Et Nous n’avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n’ayons révélé qu’il n’y a point de divinité à part Moi. Adorez-Moi donc. »
 (Coran, sourate les prophètes, verset 25).
 L’essence du message divin confié aux prophètes se résume à ceci:
« Adorez Dieu ; vous n’avez pas de divinité à part Lui… »
 (Coran, sourate les croyants, extrait du verset 32).
 Afin de souligner l’importance de son contenu, Dieu Tout Puissant a répété ce même verset dans différents chapitres du Saint Coran. Cet autre verset souligne également:
« Je n’ai créé les djinns (génies) et les hommes que pour qu’ils M’adorent. »
 (Coran, sourate ‘celles qui éparpillent’, verset 56).

Dieu a lié Son adoration à la bienfaisance envers les père et mère …

 On ne doit adorer que Dieu ; et lorsqu’on L’adore, on le fait selon Ses prescriptions.
« …de n’adorer que Dieu… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Les parents étant les géniteurs:
« Et vous devez marquer de la bienfaisance envers les père et mère… »
 (Coran, sourate la Vache, extrait du verset 83).
 Dieu Tout Puissant a comparé la bienfaisance envers les père et mère à Son adoration pour souligner la considération qu’Il leur accorde ; et si la langue arabe possédait un terme plus insignifiant et moins offensant que « bof », Dieu Tout Puissant l’aurait certainement utilisé pour indiquer que sa prononciation à l’égard des parents est interdite.
« Et vous devez marquer de la bienfaisance envers les père et mère… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Ce verset indique ce que le croyant doit faire. Le suivant, lui, indique ce qu’il ne doit pas faire.
« Et (rappelle-toi) lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer que Dieu, d’être bienfaisants envers les père et mère, les proches-parents, les orphelins, les nécessiteux, d’avoir de bonnes paroles avec les gens, d’accomplir régulièrement la prière et de s’acquitter de l’aumône légale. Mais excepté un petit nombre d’entre vous, vous avez manqué à vos engagements en vous détournant de Nos commandements. »
 (Coran, sourate La Vache, verset 83).

 

Le contenu de la doctrine divine:

 

 Ce verset comprend plusieurs aspects du culte autres que ceux ayant trait au dogme dans ses exigences rituelles comme le montre l’extrait ci-après:
Culte rituel:
« … d’accomplir régulièrement la prière et de s’acquitter de l’aumône légale. »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Vient ensuite un culte oral.
« …d’avoir de bonnes paroles avec les gens… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Puis un culte relationnel.
« … d’être bienfaisants envers les père et mère, les proches-parents, les orphelins, les nécessiteux… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Puis vient un culte dogmatique.
« …de n’adorer que Dieu… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Ainsi se présente le contenu de la doctrine divine: un culte rituel, un culte oral, un culte relationnel, et un culte dogmatique.

Différence entre l’obligation de faire et l’état naturel:

 Dieu Tout Puissant a dit:
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris l’engagement des enfants d’Israël de n’adorer que Dieu, d’être bienfaisants envers les père et mère, les proches-parents, les orphelins, les nécessiteux, d’avoir de bonnes paroles avec les gens, d’accomplir régulièrement la prière et de s’acquitter de l’aumône légale. Mais excepté un petit nombre d’entre vous, vous avez manqué à vos engagements en vous détournant de Nos commandements. »
 (Coran, sourate La Vache, verset 83).
 Ce qui attire l’attention dans ce verset est qu’après cet engagement des enfants d’Israël, il y a eu ensuite rupture, il y a eu application incomplète, et il y a eu déviation. L’être humain a été doté de la capacité de choisir, alors que toutes les créatures, à part l’homme et le djinn (génie) sont dirigées, pilotées par leur instinct, et ne disposent d’aucun libre arbitre. Il faut savoir également, que le mal en tant que tel n’existe que dans les mondes de l’homme et du djinn (génie), parce que ces deux créatures sont dotées de libre arbitre et se sont vues investies d’une mission et confiées une responsabilité. Il s’agit en fait d’un mandat octroyé et non d’une fatalité imposée. Les deux concepts cohabitent chez l’homme et le djinn: un mandat faisant appel au libre arbitre, et l’état naturel comme fatalité. Le premier consiste en un chemin praticable, mais au début duquel on trouve un panneau sur lequel est écrit: sens interdit. Si quelqu’un décide d’enfreindre et de passer outre le message et s’y engage quand-même, il devra payer le prix fort. Par contre, s’il obtempère et s’abstient de s’y engager, il est sauf et trouve le bonheur. Face à une situation de choix, soit on se conforme, soit on désobéit. Par contre, face à une situation de fait accompli, il n’y a pas de choix possible. Dieu Tout Puissant a institué une charge, une mission assujettie au libre arbitre, et l’état naturel sous forme de fait accompli, de fatalité. Il a fait naître un individu d’un homme et d’une femme: c’est un fait accompli, une fatalité ; Il lui a donné une certaine apparence: c’est un fait accompli et une fatalité ; Il l’a fait naître à une époque donnée, en un lieu donné, avec des aptitudes données: c’est encore un fait accompli et une fatalité. Ensuite Il lui a ordonné: ‘accomplis la prière’ ; il s’agit ici d’une mission pour laquelle il doit opter ; ‘sois sincère’: c’est également une charge nécessitant une option et un choix ; ‘soit honnête’: c’est encore une mission et un choix à faire ; ‘sois juste’: c’est toujours une mission et un choix à faire ; aie un regard chaste: encore une autre mission soumise au choix. Nous pouvons dire que l’état naturel résulte d’un acte divin souverain, et l’option découlant du libre arbitre est un commandement divin. Considérons ce qui suit:
« …de n’adorer que Dieu… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Est-il possible pour un individu d’adorer autre chose que Dieu ? Certainement, parce qu’il s’agit d’une action, d’un choix découlant du libre arbitre.
« … d’être bienfaisants envers les père et mère, … »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Est-il possible qu’un enfant soit malfaisant envers ses parents ? Evidemment, car il s’agit toujours d’une action dépendant du libre arbitre.
« … les proches-parents, les orphelins, les nécessiteux… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Se peut-il que quelqu’un édifie sa gloire sur la spoliation des fortunes de ces personnes ? Très certainement parce que ça dépend toujours d’un choix à faire !
« …d’avoir de bonnes paroles avec les gens… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Se peut-il que quelqu’un puisse dire des paroles dures, blessantes à autrui ? Bien sûr que si, car il s’agit toujours d’une question de choix découlant du libre arbitre. Il peut le faire comme il peut s’en abstenir.
« … d’accomplir régulièrement la prière. »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Il se peut que quelqu’un s’abstienne d’accomplir la prière parce qu’il a la liberté de choix, et c’est cette liberté de choix qui valorise ou déprécie l’action à accomplir ; et s’il n’y avait pas de choix, il n’y aurait pas de paradis…


Fondements de la mission dont on est investi:

 

 L’existence du paradis découle de cette mission et de ce libre arbitre, de ce choix de l’individu. Lorsqu’un individu participe à un examen et qu’il y réussit, on célèbre cette réussite par une cérémonie en son honneur ? Mais pourquoi célèbre-t-on sa réussite ? Parce qu’il a étudié alors qu’un autre n’a pas étudié ; parce qu’il a persévéré dans ses études alors qu’un autre ne l’a pas fait ; et parce qu’il a réussi son examen de passage alors qu’un autre a échoué. Il a profité de ce libre arbitre qui lui permettait d’étudier ou de ne pas étudier. Ayant étudié, persévéré, et réussi, il bénéficie d’une cérémonie célébrée en son honneur, alors que celui qui a échoué hérite d’un blâme, parce qu’il a opté pour le choix de ne pas étudier. Il ne faut pas perdre de vue le principe que les fondements du mandat, de la mission qu’on s’est vu confier, sont l’existence, la raison, la primo nature (don inné ou instinct dont est doté l’individu), les désirs, la liberté de choix, et la doctrine.
« … d’avoir de bonnes paroles avec les gens, d’accomplir régulièrement la prière et de s’acquitter de l’aumône légale. Mais excepté un petit nombre d’entre vous, vous avez manqué à vos engagements en vous détournant de Nos commandements. »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 83).
 Cette partie du verset concerne les actions qu’il faut faire. Concernant les actions qu’il ne faut pas faire, voyons ce qu’énonce le début du verset suivant:
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris votre engagement de ne pas faire couler votre sang, de ne pas vous expulser de vos demeures les uns les autres. Puis vous y avez souscrit avec votre propre témoignage. »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 84).

Dieu préfère nous voir unis, s’entraidant tel un organisme unique:

 Ce qui attire l’attention dans cet extrait,…
« … De ne pas faire couler votre sang, … »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 84).
 … C’est que la communauté des musulmans est une ; elle constitue un ‘tout’. Cette communauté, telle que Dieu Tout Puissant l’a conçue à l’origine, constitue un organisme unique ; si l’une des parties de cet organisme vient à se plaindre, l’ensemble du corps se mobilise autour d’elle au moyen de la veille et de la fièvre. Lorsqu’un individu s’accapare de la fortune de son frère, il l’affaiblit ; et en l’affaiblissant, il affaiblit la communauté des croyants. Par contre si cet individu prend soin de la fortune de son frère et la fait fructifier, il a fortifié son frère, et a également fortifié la communauté des croyants et justifie sa qualité de croyant. S’il s’accapare de la fortune de ce frère, il ne fait que s’affaiblir lui-même.
 Voici un exemple plus éloquent: considérons une famille composée de cinq frères. S’ils entreprennent d’aider un de leurs frères jusqu’à ce qu’il devienne médecin avec un bon revenu, ce revenu se répercutera sur les frères. Par contre, s’ils lui mettent les bâtons dans les roues et l’empêchent d’étudier, il restera pauvre, sans revenu, et deviendra une charge pour ses frères. L’exemple est clair: si ces quatre frères s’organisent pour aider et assister leur cinquième frère, s’il réussit à bénéficier d’un poste élevé avec un revenu conséquent, ce revenu se répercutera automatiquement sur eux. Par contre, s’ils s’accaparent de ce qu’il possède comme moyens et s’ils l’empêchent d’étudier, il restera pauvre et deviendra une charge pour eux. A cette échelle familiale de cinq frères, si l’un s’accapare de la fortune de son frère, il dilapide sa propre fortune sans s’en rendre compte, et s’il l’affaiblit ainsi, il s’affaiblit lui-même. Par contre, s’il le fortifie, il se fortifie lui-même. De même, s’il lui fait prendre soin de sa personne et de son corps de sorte qu’il devienne bien portant, il lui procure un bien être. S’il fait en sorte que son frère se porte bien, lui aussi se portera bien. Par contre, si l’individu néglige de conseiller son frère en matière de santé et que ce dernier se mette à commettre des erreurs graves dans ce domaine, s’il attrape un mal incurable, c’est la faute de son frère, et c’est à ce frère de s’occuper de sa guérison. C’est un exemple éloquent de ce qui se passe dans une famille.
 De même, si un individu néglige la santé de ses enfants, il devra débourser des fortunes en médicaments et en soins, tout simplement parce qu’il est le premier responsable de leur bien-être. Il est évident que s’il avait fait attention à la santé de ses enfants, il aurait été serein et tranquille de ce côté. C’est exactement comme si Dieu Tout Puissant nous disait: « Si vous faites couler votre sang, vous vous affaiblissez ; si vous vous expulsez de vos demeures les uns les autres, vous vous affaiblissez. » Dieu Tout Puissant a voulu faire de nous un groupe soudé, une communauté portée sur l’entraide, sur l’assistance mutuelle, sur la solidarité, sur le conseil mutuel. En fait, Dieu ne nous préfère qu’organisés sous cette forme d’entraide. D’ailleurs Il dit ce qui suit:
« …Et entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. »
 (Coran, sourate la table servie, extrait du verset 2).

Le conflit entre la nature de l’homme et sa mission est le prix du paradis:

 L’homme possède une nature et est investi d’une mission. Cette nature est personnelle, individuelle, et la mission est objet d’entraide. En effet, Dieu Tout Puissant ordonne à l’individu de rechercher l’entraide avec son prochain, et ainsi, selon le degré de la foi et le degré de l’obéissance à Dieu dont il fait preuve, l’individu recherche l’entraide de ses semblables. Et selon le degré de déviation qu’il affiche, c’est de la rivalité qu’il montre vis-à-vis de son prochain. C’est ainsi que celui qui recherche l’entraide est un vrai croyant alors que celui qui opte pour la rivalité est qualifié de rebelle ; parce que l’entraide est une mission et une charge, et l’individualisme est la conséquence de la nature et du caractère. Le conflit entre le caractère et la charge dont on est investi a pour récompense le paradis. Considérons ces versets dans le Saint Coran:
« Et ne dévorez pas mutuellement et illiauthorment vos biens… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 188).
 Bien sûr, il ne faut pas prendre au pied de la lettre le sens du verset et croire qu’il faut prendre une somme d’argent de la poche droite pour la mettre dans la poche gauche, il s’agit plutôt de l’argent de son prochain, de son frère, qui est en quelque sorte l’argent de soi lorsqu’il s’agit de le préserver. Il s’agit d’abord de s’abstenir de se l’accaparer. C’est la même chose lorsqu’il s’agit de la voiture d’un individu qui la prête à son prochain ; elle devient la propriété de ce dernier en quelque sorte, de la manière dont il doit la conduire en faisant beaucoup plus attention dans la conduite pour la préserver au maximum. Elle devient momentanément la propriété du conducteur tant qu’il en aura la responsabilité. Cette propriété est virtuelle en quelque sorte pour la préservation du véhicule de tout dommage, pour qu’il soit conduit avec la plus grande attention, pour qu’il soit mieux entretenu. C’est sa voiture sans l’être dans la réalité. Ainsi, lorsque Dieu Tout Puissant dit:…
« Et ne dévorez pas mutuellement et illiauthorment vos biens… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 188).
 … Il veut tout simplement dire: « Ne dévorez pas les biens de votre prochain. » Ce bien du prochain est qualifié de bien de celui qui en a la garde dans le sens où il devient impératif de le préserver et de le considérer comme son propre bien. Ce point est très important, car, souvent, lorsque le bien ne nous appartient pas et qu’il est entre nos mains, on le néglige, on le laisse à l’abandon, et on le brusque ; c’est le comportement propre aux mécréants. Quant au croyant, le bien de son frère est considéré comme son propre bien. Du point de vue de la préservation des biens de son frère, le croyant se doit d’en prendre un soin particulier ; et c’est ainsi qu’il doit prendre soin de son matériel s’il le lui confie, de sa maison s’il la lui prête pour y loger, de sa voiture s’il la met à sa disposition, de son argent s’il le lui confie pour sa fructification comme si c’était le sien propre. Si cet argent est investi dans cette marchandise non spécifiée, engendrera-t-il des bénéfices ou non ? Celui qui en a la garde déclare souvent ce qui suit: « S’il y a bénéfice, j’avance mon capital, mais s’il y a perte, je garde pour moi mon capital. » Ou bien il déclare: « Je n’ai pas avancé mon capital parce qu’il n’y a pas de part pour moi. » C’est l’arrangement de Dieu Tout Puissant, et l’Envoyé de Dieu y a fait référence comme suit:
« Et ne fais pas de distinction entre ton argent et le sien. »

Considérer les biens de ses frères comme les siens et les préserver et bien les investir:

 Il n’est pas permis de disposer des fonds des orphelins pour sonder la tendance du marché. Par contre, on doit les considérer et en disposer comme s’il s’agissait de ses propres fonds, ceci afin de les préserver et de les faire fructifier ; et il faut surtout s’abstenir à tout prix de se les accaparer, Il s’agit de faire très attention à ce point. Rappelez-vous la mise en garde divine:
« Et ne dévorez pas mutuellement et illiauthorment vos biens… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 188).
 Dieu a également dit:
« Ne vous dénigrez pas… »
 (Coran, sourate les appartements, extrait du verset 11).
 Il n’existe pas d’individu qui se dénigre, mais il est courant qu’on se mette à dénigrer autrui et à le critiquer. Il faut savoir que si on critique son frère, on se critique soi même. Voici quelques exemples pour éclaircir l’idée: Si quelqu’un se trouve parmi un groupe de cinquante ou soixante individus et se met à dire: « mon père a accompli quelque chose de mal ; il manque de qualités et est très peu religieux… », Il ne fait que se critiquer lui-même sans s’en rendre compte. Si son père a réellement ces défauts, son fils doit lui ressembler. Son père est son plus proche parent et il lui est pratiquement semblable sans que le fils ne se rende compte de cette similitude.


Quelques aspects agréables à Dieu Tout Puissant:


 Dieu Tout Puissant a dit:
« Ne vous dénigrez pas… »
 (Coran, sourate les appartements, extrait du verset 11).
 Il n’a pas dit « ne dénigrez pas vos frères… », Il a dit: « Ne vous dénigrez pas… » Parce que la réputation et le renom de ton frère son les tiens, et c’est pourquoi la tradition rapporte:
« Celui qui pense à mal de son frère a offensé Dieu. »
 (D’après Aïcha, Dieu soit satisfait d’elle).
 Et une autre énonce:
« Celui qui honore son frère croyant honore Dieu. »
 (Tradition recueillie par Al-Ispahani, d’après Jaber et Al-Oukaili, d’après Abi-Bakra)
 Dieu Tout Puissant aime le souci de préservation de l’honneur et de la renommée dont on doit faire preuve envers autrui, il aime l’entraide, il aime la solidarité, il aime les gens unis, ceux qui se prêtent main forte, il aime le pardon, il aime les visites mutuelles ; c’est ce qu’Il préfère. Voici des exemples pour illustrer cette préférence affichée par le Créateur:
« Et ne dévorez pas mutuellement et illiauthorment vos biens… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 188).
 Et Il a également dit:
« Ne vous dénigrez pas… »
 (Coran, sourate les appartements, extrait du verset 11).
 Et il a encore dit:
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris votre engagement de ne pas faire couler votre sang, de ne pas vous expulser de vos demeures les uns les autres… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 84).
 Il existe dans le Noble Coran quatre ou cinq versets qui posent des questions essentielles: Il faut comprendre que c’est un sens figuré, car il n’existe pas d’individu qui se tue. Si un individu en tue un autre, il est présenté à la justice qui le condamne à mort. Dans notre contexte coranique ça signifie qu’un individu se tue sans s’en rendre compte, et c’est pourquoi on dit: ‘exécuter un coupable de meurtre sert à dissuader de commettre d’autres meurtres.’


Toutes les créatures sont à la charge de Dieu et Ses protégés:

 

 Lorsqu’un assassin est mis à mort, c’est dans l’intention de mettre en garde un millier d’assassins potentiels de s’abstenir de tuer des gens. La signification est très précise: le premier verset enjoint de faire, alors que le second interdit de faire…
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris votre engagement… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 84).
 Rappelez-vous également:
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris votre engagement de ne pas faire couler votre sang… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 84).
 C’est ainsi que le croyant se sent bien tant qu’il ne fait pas couler le sang, lorsque durant toute une longue vie il ne se rend pas coupable de porter atteinte à autrui ; c’est un grand insigne d’honneur. Il en est de même s’il évite l’assassinat et les autres défauts comme la médisance, la diffamation, le chantage, l’insulte contre les proches ; il lui suffit d’être loin de nuire aux créatures… La tradition fait ressortir:
« Deux choses qu’il faut absolument éviter: le polythéisme et les dommages envers autrui. »
 (Tiré de la série des traditions faibles).
 Si on considère un père de famille ; il est admis de penser que celui qui porte atteinte à un de ses fils lui porte atteinte de façon directe, car agresser un fils, c’est agresser son père. C’est pour cette raison que le croyant part de l’idée centrale que toutes les créatures de Dieu sont à sa charge et ses protégés. Comme le croyant aime Dieu, il est naturellement porté à rendre service à ses créatures, à leur être bienfaisant, à susauthorr chez eux l’impression de sécurité et de sérénité, à leur créer les conditions de vie dans le bonheur, à leur offrir et à leur faire des dons.
 Quant à l’autre partie, le non croyant, plus il s’éloigne de Dieu, plus il s’engage dans le chantage, plus il se met à faire vivre autrui dans la crainte, à les terroriser, et à leur porter atteinte.


L’Homme sera interdit de voir Dieu s’il porte atteinte à autrui:

 

 Etre au service de son prochain signifie se rapprocher du Seigneur, et lui nuire signifie s’en éloigner. Si un individu rencontre sur son chemin un enfant et qu’il lui donne une bonne gifle ; s’il rencontre ensuite le père de cet enfant, il éprouve de la honte, surtout si l’enfant n’a rien fait pour mériter la gifle. C’est ainsi qu’un individu ne peut établir aucune communication avec son Créateur s’il se met à nuire à une de Ses créatures. Plus grave encore, un voile lui interdira la vue de Dieu Tout Puissant lorsqu’il nuit à Ses créatures ; et c’est une punition extrême de la part du Créateur. C’est le sens du verset suivant:
« Que non ! Ce jour là, ils seront voilés de la vue de leur Seigneur. »
 (Coran, sourate les fraudeurs, verset 15).
 Lorsqu’un individu nuit à autrui, lorsqu’il se met à leur soutirer leur bien, lorsqu’il les trompe par la ruse, lorsqu’il porte atteinte à leur réputation, lorsqu’il leur remplit le cœur de crainte, lorsqu’il fait rougir leur visage, lorsqu’il les trouble, lorsqu’il construit sa richesse sur leur pauvreté, lorsqu’il érige sa gloire sur leurs décombres, lorsqu’il construit sa dignité sur leur humiliation, il s’attire le pire des châtiments de la part de Dieu Tout Puissant qui l’empêche désormais de contempler Sa Face et le chasse de Sa Miséricorde. Si quelqu’un trouve la voie libre sur le Chemin du Seigneur, qu’il choisisse plutôt d’être opprimé qu’oppresseur, et s’il rencontre un obstacle sur ce chemin, qu’il se garde d’y être un tyran. Qu’est-ce qui est préférable dans ce cas ; que le chemin de Dieu soit libre et que l’on ait un droit sur autrui ; ou que l’on s’accapare du bien d’autrui, et le chemin de Dieu s’en trouve obstrué ? La foi répond à cette difficulté et y propose une solution. Le croyant réfléchira mille fois avant de s’accaparer de ce qui ne lui appartient pas, avant de rouler autrui, avant de faire peur à qui que ce soit, avant d’occasionner un dommage à une autre créature, avant de gêner qui que ce soit, avant de confondre une personne, avant d’être la cause de la perte de quelqu’un.


Bienheureux celui qui est la clef du bien et malheur à celui qui est celle du mal:

 

 Dieu Tout Puissant a dit:
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris votre engagement de ne pas faire couler votre sang, de ne pas vous expulser de vos demeures les uns les autres, puis vous y avez souscrit avec votre propre témoignage. »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 84).


 Dieu Tout Puissant a pris l’engagement des enfants d’Israël de L’adorer, d’être bienfaisants envers les père et mère et les proches parents, les orphelins et les nécessiteux, d’adresser de bonnes paroles aux gens, d’accomplir la prière et de s’acquitter de l’aumône légale, et de ne pas faire couler mutuellement leur sang, et, sur ce point précis, il apparaît dans certaines traditions, que constitueront les prémices de la  Dernière Heure une époque où la mort deviendra tellement banale que le tueur ne saura même pas pourquoi il tue, et la victime ne saura même pas pourquoi elle a été tuée.
 Que signifie le fait qu’un quart de millions de personnes fuient leur pays de peur de périr ? C’est ce qui se passe aujourd’hui dans le monde.
« La terre entière connaîtra l’injustice et la tyrannie jusqu’à ce qu’apparaisse un homme de ma lignée… qui remplira la terre d’équité et de justice. »
 (Tradition d’après Ahmed, d’après Abou-Said Al-Khoudhari).
 C’est le monde entier qui réagit de façon démesurée à la mort d’un ou deux soldats d’un côté, alors que personne ne bouge le petit doigt lorsque de l’autre côté, des centaines ou des milliers, voire des millions de personnes sont tuées, meurent de faim, sont expulsées de leurs demeures… Comme dit le poète:
Tuer un individu dans une forêt constitue un crime impardonnable
Alors que le génocide d’un peuple libre est une affaire qui ne mérite pas qu’on s’y attarde…

 C’est ainsi que règneront sur terre l’injustice et la tyrannie ; et alors, heureux, heureux celui qui se révèlera être la clef du bien ; heureux celui qui se révèlera être la clef de la bienfaisance ; et malheur à celui qui se révèlera être la clef du mal: celui qui peut fermer les yeux alors que le poids des crimes des tués, des déplacés, des affamés, pèse lourdement sur sa conscience comme nous le constatons aujourd’hui chez nos ennemis qui se permettent de dormir avec insouciance alors que les peuples gémissent de faim, alors que les peuples souffrent sous le poids de l’injustice, alors que des peuples languissent de l’absence d’aide et de secours tandis qu’ils dépensent des milliards pour leurs chiens, qu’ils leur donnent en viande ce que des peuples entiers ne peuvent consommer. C’est pour ces raisons que Dieu avertit:
« Et ne pense point que Dieu soit inattentif à ce que font les injustes. Il leur accordera un délai jusqu’au jour où leurs regards se figeront. »
 (Coran, sourate Ibrahim, verset 42).


Les armes divines pour contrecarrer les menées des mécréants:

 

 Evoquer ce verset est un baume pour les cœurs:
« Ils ont certes comploté. Or leur complot est (inscrit) auprès de Dieu, même si leur complot était assez puissant pour faire disparaître les montagnes. »
 (Coran, sourate Ibrahim, verset 46).
 Dieu dévoile ici leur complot, et il donne en même temps l’arme pour s’en prémunir en affirmant:
« Mais si vous vous montrez endurants et pieux, leurs manigances ne vous causeront aucun mal. »
 (Coran, sourate la famille d’Imran, extrait du verset 120).
 Dites-vous bien que ceci est le Coran, la parole de l’Unique, le Juge, la parole du Créateur des univers.
« Mais si vous vous montrez endurants et pieux, leurs manigances ne vous causeront aucun mal. »
 (Coran, sourate la famille d’Imran, extrait du verset 120).
 Quand est-ce que leurs manigances ont pu nous atteindre, nous autres musulmans ? Lorsque nous avons laissé de côté toute crainte de Dieu et lorsque nous avons refusé d’être endurants. Nous avons cessé de craindre Dieu et de lui obéir, et nous n’avons jamais pu supporter de nous passer des productions de nos ennemis. Nous sommes au contraire trop attachés à leurs produits. Si seulement nous nous étions empêchés d’acheter leurs marchandises, si nous nous étions montrés plus endurants et avions montré de la crainte envers notre Seigneur, Dieu aurait certainement éloigné de nous leurs manigances: le verset coranique l’affirme:
« Mais si vous vous montrez endurants et pieux, leurs manigances ne vous causeront aucun mal. »
 (Coran, sourate la famille d’Imran, extrait du verset 120).

Si ton ennemi est désobéissant à Dieu, tu es le victorieux:

 Dieu Tout Puissant a dit:
« Et (rappelez-vous) lorsque Nous avons pris votre engagement de ne pas faire couler votre sang, de ne pas vous expulser de vos demeures les uns les autres, puis vous y avez souscrit avec votre propre témoignage. »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 84).
 Il existe un argument qui doit être très clair dans l’esprit des gens, et c’est: ‘Il te suffit que ton ennemi soit désobéissant à Dieu pour que ce soit toi le victorieux.’ Il est entendu que la vie cesse avec la mort.   Bienheureux celui qui meurt dans l’obéissance de Dieu, et malheur, malheur, et encore malheur à celui qui meurt dans la désobéissance à son Créateur.
 Je vous ai parlé de l’homme qui effectuait les circumambulations (tawaf ou rotation) autour de la Kaaba en répétant: « Mon Dieu, pardonne moi mon péché ; et je ne pense pas que Tu le pardonnes. » Un homme qui était derrière lui, lui demanda: « Quel désespoir tu montres vis-à-vis de la miséricorde de Dieu ! » Il répondit: « Si tu connaissais mon péché, tu te rendrais compte qu’il est immense ! » l’autre s’enquit: « Et quel est-il ? » Il dit: « Je participais à une opération de répression d’une sédition - il s’agit d’un événement très ancien ayant eu lieu à l’époque abbasside – Nous prîmes d’assaut une cité qui fut livrée au pillage. Je fis irruption dans une demeure dans laquelle je trouvais un homme, une femme, et deux enfants. Je tuai l’homme et m’adressai à la femme: « Donne-moi tout ce que tu possèdes ! » Elle me remit tout ce qu’elle possédait. Je tuai le premier enfant ; et lorsqu’elle se rendit compte que j’allais tuer son deuxième fils, elle me remit un bouclier d’or qui me plut énormément et me fascina. J’y remarquai deux vers que je lus et tombai sans connaissance. On y lisait:
« Lorsque le prince et ses conseillers viennent à tyranniser, et le juge terrestre vient à commettre des abus au lieu de rendre justice ;
Alors malheur, malheur, et encore malheur au juge terrestre devant le Juge Céleste. »

 On parle de purification ethnique, et on élimine un homme, tout simplement parce qu’il est musulman ! Celui qui s’en rend coupable n’a pas de conscience, ou bien sa conscience est morte. Dans ce contexte,  Dieu dit:
« Et qu’on demandera à la fillette enterrée vivante. Pour quel péché elle a été tuée. »
 (Coran, sourate l’obscurcissement, versets 8 & 9).

 Un homme a rapporté au Prophète, paix et salut sur lui, un fait dont il avait été l’auteur durant la période antéislamique, (période durant laquelle le fait de voir naître une fille dans un foyer était considéré comme un déshonneur qui conduisait le père à enterrer sa fille vivante). Il lui parla de sa fillette qui était très belle, s’épanouissant dans la fleur de l’enfance, et qu’il décrivit alors qu’il l’emmenait dans un endroit perdu pour l’enterrer vivante !
« Et qu’on demandera à la fillette enterrée vivante. Pour quel péché elle a été tuée. »
 (Coran, sourate l’obscurcissement, versets 8 & 9).


Les preuves dans le Noble Coran sur la vengeance de Dieu:

 

 Lorsqu’il devient possible pour quelqu’un de nuire à ses semblables, il croit le faire impunément, et c’est ce qui se passe actuellement lorsqu’on tue des musulmans, et qu’on n’arrive plus à imaginer un musulman qui ne souffre pas cruellement et qui ne peut plus supporter d’entendre ce que rapportent les informations sur ceux qui exilent et expulsent des peuples musulmans, qui les éparpillent, qui les affament, qui les éliminent traîtreusement. C’est ce à quoi fait référence le verset suivant:
« Et ne pense point que Dieu soit inattentif à ce que font les injustes. Il leur accordera un délai jusqu’au jour où leurs regards se figeront. »
 (Coran, sourate Ibrahim, verset 42).
 Et Dieu en dit également:
« Que ne t’abuse point la versatilité (pour la prospérité) dans le pays, de ceux qui sont infidèles. Piètre réjouissance ! Puis leur refuge sera l’enfer. Et quelle détestable couche ! »
 (Coran, sourate la famille de Imran, versets 196 & 197).

 Dieu en dit aussi:
« Ne pense pas que Dieu transgresse sa promesse à ses prophètes. Dieu est certes Puissant à la vengeance sévère »
 (Coran, sourate Ibrahim, versets 47).

 Et Il en dit encore:
« Ils se servent d’une ruse, et moi aussi Je me sers de Mon plan. Accorde donc (O prophète) un délai aux infidèles: accorde-leur un court délai. »
 (Coran, sourate l’astre nocturne, versets 15, 16 & 17).
 Bienheureux celui qui se révèle être la clef du bien ! Que celui qui prend connaissance de cet écrit pense à s’améliorer. Qu’il sache que s’il arrive à fermer l’œil la nuit alors qu’il n’a pas laissé en suspens l’affaire de quelqu’un, qu’il n’a pas été la cause d’une nuisance envers autrui, qu’il n’a pas participé à la perte d’un tiers, qu’il n’a pas été la cause de la ruine d’un individu, qu’il n’a pas contribué à l’humiliation d’un être humain, qu’il n’a pas porté atteinte à la liberté d’un homme, qu’il n’a commis aucun préjudice envers qui que ce soit, qu’il sache que même s’il se nourrit de la nourriture la plus grossière, c’est le plus heureux des hommes ; et que s’il habite la demeure la plus misérable, il est encore le plus heureux des hommes ; et que même s’il souffre de plusieurs maladies, il est encore le plus heureux des hommes ; à condition toutefois qu’il n’a pas été la cause d’une nuisance à n’importe quelle créature, qu’il n’a pas été la cause de la ruine de n’importe quelle créature, qu’il n’a pas occasionné de crainte à n’importe quelle créature, et qu’il n’a nui à aucune créature.

La réalité des juifs:

 Voici la réalité des juifs, que Dieu les combatte. Il en dit:
« Quoique ainsi engagés, voilà que vous vous entretuez, que vous expulsez de leurs demeures une partie d’entre vous contre qui vous prêtez main forte par péché et agression. Mais quelle contradiction ! Si vos coreligionnaires vous viennent captifs, vous les rançonnez alors qu’il vous était interdit de les expulser (de chez eux). Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ? Ceux d’entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l’ignominie dans cette vie, et au jour de la résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Dieu n’est pas inattentif à ce que vous faites. »
 (Coran, sourate La Vache, verset 85).
 Déjà à l’époque du Prophète paix et salut sur lui, les juifs des tribus de Banou-Qainouqa’, de Banou-Annadhir, et de Banou-Qoraidha prêtèrent serment, les uns à la tribu arabe des Aous, et les autres à la tribu arabe de Khazraj (tribus arabes rivales), selon un plan destiné à laisser persister les hostilités entre les deux factions, hostilités qui leurs permettaient de vivre à leurs dépens. C’est ainsi que les juifs alliés des Khazraj les excitaient continuellement contre les Aous, et les juifs alliés de ces derniers agissaient de même avec leurs alliés contre les Khazraj. Ce plan diabolique leur permit ainsi de vivre sur les ruines des deux factions rivales. Si une guerre éclatait entre les Aous et les Khazraj ainsi que leurs alliés respectifs et que des juifs étaient faits prisonniers, ils s’arrangeaient toujours pour effectuer leur rachat, usant de ruses diaboliques pour perdre les deux tribus arabes rivales afin de s’accaparer de leurs territoires respectifs. Dieu a dévoilé leurs stratagèmes en disant:
« « Quoique ainsi engagés, voilà que vous vous entretuez, que vous expulsez de leurs
demeures une partie d’entre vous … »

 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 85).
 C’est ainsi que les juifs passèrent un accord pour qu’un groupe s’allie aux Aous et un autre s’allie aux Khazraj ; puis ils faisaient en sorte de les exauthorr tour à tour ; et lorsque la guerre éclatait, les Aous combattaient aux côtés de leurs alliés juifs, et de l’autre côté, les Khazraj combattaient également aux côtés de leurs alliés juifs, de sorte que des juifs combattaient des juifs et en tuaient fatalement ou en faisaient des prisonniers et les rachetaient par la suite après être parvenus à leurs fins en semant la désolation entre les deux factions arabes.


Le mal chez les juifs est qu’ils préfèrent la facilité dans la religion:

 

 Dans ce contexte, Dieu dit:
« Quoique ainsi engagés, voilà que vous vous entretuez … »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 85).


 Ils se sont entretués dans les affreuses batailles qu’ils ont incitées entre les Aous et les Khazraj. Dieu dit encore:


« … Que vous expulsez de leurs demeures une partie d’entre vous contre qui vous prêtez main forte par péché et agression. Mais quelle contradiction ! Si vos coreligionnaires vous viennent captifs, vous les rançonnez alors qu’il vous était interdit des les expulser de chez eux… »
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 85).
 On appelle ça tactique, plan intelligent, alors qu’un plan n’est qualifié d’intelligent que s’il obéit à la doctrine divine ; s’il n’y obéit pas, c’est tout simplement un sale plan et un plan diabolique.
 Dieu dit encore:
« Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ?
 (Coran, sourate La Vache, extrait du verset 85).
 C’est le plus grave des maux des juifs, et je vous certifie que les musulmans l’ont contracté à leur tour. Dorénavant, ne les intéresse dans la religion que ce qui est facile, ce qui est agréable, comme les voyages, les festivités, dont la célébration de l’anniversaire de la naissance du Prophète, paix et salut sur lui, et tout ce qui est aisé. Par contre, la discipline, et la domination de tous les désirs ne les intéressent pas ; de même que l’acquisition liauthor des biens à laquelle on préfère la course aux fortunes par tous les moyens, même ceux dont l’origine est douteuse, voire suspecte. Et ainsi, on ne prend plus de la religion que ce qui nous intéresse et nous plaît: on jeûne volontiers le jour de l’Achoura et le quinzième jour du mois de Chaabane tout en délaissant des aspects fondamentaux et en commettant des actes contraires très graves en matière de religion. Il est évident que le fait de jeûner volontairement un ou quelques jours par an est une entreprise très aisée, de même que le voyage pour un petit pèlerinage alors que ce rite n’est

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