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25-12-2024
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Doctrine islamique-Les Plus Beaux Noms d’Allah 2008-leçon(100-015 A )-le Nom- L’Evident- 1(L’Eloquent)
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Les plus beaux Noms de Dieu est l’Évident:

1-La citation de l’Évident dans le Coran:

 Ce Nom a été cité dans le Noble Coran dans un seul verset. Le Tout-Puissant dit:

«et ils sauront que c’est Allah qui est le Vrai de toute évidence..»

(La Sourate An-Noûr, La Lumière: 25)

2. La citation de l’Évident:

 Ce Nom a été cité dans le Noble Coran défini par l’article défini (le). Untel s’appelle Rached, celui-ci est un nom propre. Mais si on définit le nom, on dit: Al-Rached est venu. On affirme ainsi que le qualificatif de cet homme est ‘Al-Rochd’ signifiant qu’il est doté de raison. Quand le nom propre est défini, il devient un substantif et précise la description du propriétaire du nom dans sa qualité. Si l’on dit: Rached est venu, il pourrait s’agir de n’importe quel homme nommé Rached qui est venu, mais il ne s’agit pas de celui doté de la raison. Ou si l’on dit: Un tel s’appelle Saïd ‘nom propre en arabe signifiant heureux’, mais son propriétaire est loin d’être heureux, ou encore, untel s’appelle Kamel (parfait) mais, il a beaucoup de défauts qui ne sauront être dénombrés ou calculés.

 Ainsi, si on a définit le nom propre de l’article (le), on peut faire signe que le propriétaire du nom aura cette qualité.:

«et ils sauront que c’est Allah qui est le Vrai de toute évidence..»

 Nous savons que dans la langue, les mots sont ou définis ou indéfinis. Le défini qui indique une chose déterminée et l’indéfini qui montre une chose indéterminée. On dit ‘une capitale’, n’est pas déterminée, indéfini, mais ‘Damas’ est défini.

 Certains linguistes ont dit que dans la langue arabe, les définis sont au nombre de sept :  Le pronom est un nom défini, et aussi le nom propre, le démonstratif, le pronom relatif, le nom défini par l’article défini, le complément du nom et l’exclamatif.

3-L'Évident pour la louange et les éloges:

 Ce nom profite la louange et les éloges. Le serviteur est serviteur, et le Seigneur est Seigneur. Le propre du serviteur est le besoin et le propre du Seigneur est l’éloge et la louange. Mais si un riche est modeste, et dira à celui qui lui demande un don, qu’il ne possède rien, ceci, n’est pas la situation où l’on fait preuve de modestie, mais plutôt celle de lui rappeler qu'il est possible de l’aider. Le signe de Dieu est l’éloge et la louange et le propre du serviteur est le besoin.

Les conquêtes de Badr et de Hounayn:

 

 Dans la vie des gens, deux leçons sont éloquentes. La première leçon de Badr et la deuxième est celle de Hounayn.

 Le Prophète -Que les Bénédictions et la Paix soient sur lui- bien qu’il soit Maître des créatures et aimé de Dieu, l’élu parmi les gens et Dieu l’a choisi, lui et ses compagnons, il a dit:

« Dieu m’a choisi et Il a choisi mes compagnons pour moi »

[Al –Jame’ As-Saghîr, avec une chaine de transmission jugée faible d’après Anas]

 Pendant la bataille de Badr, Le Prophète et ses compagnons, avaient montré leur besoin de Dieu. Le Tout –Puissant dit:

«Allah vous a donné la victoire à Badr, alors que vous étiez humiliés.»

(La Sourate Al-Imrân, La Famille d’Imran: 123)

 Le Prophète lui-même, a été au plus haut degré de proximité à Dieu et de besoin de Dieu. Mais ses compagnons ont dit pendant la bataille de Hounayn:

(Nous ne serons pas vaincus ; nous sommes si nombreux)

[Rapporté par Abou- Dâwoud, At-Termithi et Al-Hâkim d’après Ibn- Abbas]

 Et Dieu les a abandonnés. Le Tout-Puissant dit:

«Et [rappelez-vous] le jour de Hunayn, quand vous étiez fiers de votre grand nombre et que cela ne vous a servi à rien. La terre, malgré son étendue vous devint bien étroite ; puis vous avez tourné le dos en fuyards.»

(La Sourate, At-Tawba, Le Repentir, Le Désaveu: 25)

Ne dites pas: Moi, J’ai, Je possède:

 Le croyant a besoin de se rappeler ces deux leçons de Badr et de Hounayn, chaque jour, voire même chaque heure. Si tu dis: «Moi ». Dieu t’abandonne. Et si tu dis: « Dieu », Il est Ton Protecteur. Si tu dis: « Moi, je suis le fils d’un tel ». Dieu t’abandonne. Si tu Dis: « Moi, j’ai une science » Dieu t’abandonnera. Si tu Dis: « Moi, j’ai une grande expérience dans ce sujet, ou si tu dis: « Moi je suis le plus savant de tous ceux qui m’entourent», Dieu t’abandonnera. Faites attention de dire: « Moi ». Iblis a dit cela et Dieu l’a anéanti:

« … je suis meilleur que lui ».

(La Sourate Al –A’râf: 12)

 Et aussi le peuple de Balqis:

« Ils dirent « Nous sommes détenteurs d’une force et d’une puissance redoutable ». »

(La Sourate An-Naml, Les Fourmis: 33).

 Coré a dit:

« Il dit: « C’est par une science que je possède que ceci m’est venu »…. »

(La Sourate Al-Qasass, Le Récit: 78)

 Et il fût englouti sous terre.

 Et Pharaon a dit:

« …Le royaume de Miṣr [l’Egypte] ne m’appartient-il pas…? »

(La Sourate Az-Zukhruf, L’Ornement: 51)

 Dieu l’a anéanti. « Moi, je possède. Nous sommes et j’ai… » sont des mots qui anéantissent. Si tu dis: « Moi » Dieu t’abandonnera. Et si tu dis: « Dieu », Il sera Ton Protecteur. Nous avons tous un grand besoin de ces deux leçons, et ce dans chaque moment de notre vie.

 En exemple, l’histoire d’un chirurgien obstétricien de renom, dans un pays arabe. Il avait un ami médecin du même niveau, dont la femme connaissait des difficultés pendant sa grossesse. Ils sont allés en consultation chez l’obstétricien et se sont mis d’accord pour qu’il se charge de l’accouchement. Puis son collègue lui a demandé s’il ne devait pas prendre l’avis d’un autre médecin. Le médecin de renom, plein d’orgueil, lui répondit qu’il était le meilleur dans sa spécialisation dans leur ville. Il a tout orgueil. L’histoire est longue et en résumé, ce chirurgien finit par commettre une faute grave qu’aucun infirmier n’aurait commise, faute qui lui a valu le droit d’exercer la médecine. Chose qui arrivait pour la première fois dans l’histoire de ce pays arabe, après la renaissance et l'indépendance.

 Ne dites pas: « Moi». Ne dites pas: « Personne n’est aussi savant que moi ».

« Et au-dessus de tout homme détenant la science il y a un savant [plus docte que lui] ».

(La Sourate Youssouf, Joseph: 76)


 Un jeune homme bien instruit, donnait une leçon, et les hommes se réunirent autour de lui pour l’écouter et ils l’aimèrent. Un autre savant a souffert de voir ces hommes s’empresser autour de ce jeune homme. Il assista à sa leçon pour l’humilier. Quand la leçon se termina, il demanda au jeune homme, pour le mépriser: « Nous n’avons jamais entendu ce que tu racontes. » Le jeune homme étant très poli, lui demanda: « Monsieur, Avez-vous appris toute la science ? » De peur d’être de ceux dont parle le verset:

 

« … Et on ne vous a donné que peu de connaissance.»

 

(La Sourate Al-Isrâ’, Le Voyage Nocturne: 85)

 Il répondit: - Non. Le jeune homme demanda: - Combien en savez-vous ? Il répondit:- une partie . Le jeune homme alors répliqua: - Monsieur, ce que j’ai dit est compris dans la partie que vous ignorez. »

 Faites attention et ne dites jamais: « Moi». Dis: avec la grâce de Dieu, Dieu m’a permis d’obtenir ce diplôme, Dieu m’a aidé à perfectionner ce métier ; Dieu m’a permis de donner ce discours, Dieu m’a aidé dans la réussite de cette opération.

 Je connais un neurochirurgien qui effectue deux rak’as, avant chaque chirurgie alors que le malade est sur la table d’opération. Et il dit: « Seigneur ! Inspire moi les bonnes actions, j’ai besoin de Toi».

 Prends l’habitude, avant chaque travail que tu veux exécuter, de dire: « Seigneur ! Je me désavoue de moi-même et de ma force, et je me réfugie en Toi et en Ta force, Tu es le Détenteur de la Force. » Le propre du serviteur est d’avoir besoin du Créateur, et l'Attribut du Seigneur qu’on Le loue et Le glorifier par espoir de mériter Sa Grâce et pour que l’on puisse s’adresser à Lui, recourir à Lui et se fier à Lui.

Ne loue pas toi-même en oubliant les autres:

 Chers frères, à cette occasion, quand le croyant est loué, la foi grandit dans son cœur. Et il existe des hommes qui, par nature, ne donnent aucune importance à ceux qui les entourent. Ils les ignorent au profit de leur propre personne. Ils se donnent de l’importance et minimisent celles de ceux qui les entourent deviendront petits. Ce n’était pas la qualité du Prophète- Que les Bénédictions et la Paix- soient sur lui, il a dit:

(S’il devait y avoir un prophète après moi, il serait Omar).

[Rapporté par At-Termithi d’après Okba Ibn- Amr]

 Le Prophète a également dit:

(Que Abou- Bakr ne m’a jamais fait aucun tort). Il a dit aussi: «(Le soleil ne s’est jamais levé sur un homme, autre qu’un prophète, meilleur qu'Abou- Bakr).

 Le Prophète a donné à chacun son droit. Il a dit:

( Ibn Al- Jarrah est l’honnête de cette nation).

 Il fait partie du courage de donner de l’importance à ceux qui t’entourent et de pas les ignorer.

 Ainsi, chers frères, si le Musulman est loué, la foi s’agrandit dans son cœur. Par Dieu, si le croyant sincère est loué, sa modestie et son amour pour Dieu augmentent. Le Croyant doit dire: « Seigneur ! Je me désavoue de moi-même et de ma force, et je me réfugie en Toi et en Ta force, Tu es le Détenteur de la Force. Tout ceci est Ta grâce, tout le succès vient de Toi, tout vient de Toi et de par Ta volonté.»

 Le bon Croyant, s’il est loué, la foi transcende dans son cœur. Alors qu’il y a des gens, une fois loués, ils se croiront louables et leur orgueil prend de l’importance, ils deviennent alors ingrats et souffriront des maladies psychologiques dont ils pouvaient se passer.

 Donc, cher frère croyant ! Soyez longanime et si vous savez qu’en louant une personne, cela la conduira à la perversité, ne le louez pas.
 Pour cela: On a cité aussi:

« Lancez du sable sur les visages de ceux qui font des éloges. »

(Rapporté par Moslim d’après Al- Miqdâd Ibn Al-Asswad)

 Il a été réprouvé de faire des éloges, tout comme on l’a permis et ce, selon la personne louée. S’il s’agit d’un croyant, la foi grandira dans son cœur. Et s’il n’est pas croyant, il se montrera orgueilleux, arrogant et tyrannique.

La confiance et les causes:

 

 Chers frères, la question de la confiance et l’abandon est des plus importantes dans notre vie. La vérité du croyant est qu’il utilise les causes et les moyens comme s’ils étaient tout, puis se fie à Dieu comme s’ils n’étaient rien. Il est très facile d’utiliser les moyens, de compter dessus, de les diviniser et d’oublier Dieu. Ceci est le propre du monde occidental. Et aussi, il est très facile de ne pas les utiliser, par ignorance et nonchalance et de dire uniquement que nous avons confiance en Dieu.

 Notre Maître Omar avait vu des hommes qui mendiaient pendant le pèlerinage. Il leur demanda qui ils étaient et ils répondirent: « Nous sommes ceux qui ont confiance en Dieu. » Il leur a dit: « vous mentez, le confiant est celui qui sème un grain dans la terre, puis se fie à Dieu. »

 Il est très important d’utiliser les causes et les moyens, comme s’ils sont tout ce dont on dispose et se fier à Dieu, comme si ces moyens n’existaient pas ou sont vains.

 Donc le croyant sincère utilise les moyens mais il ne compte pas dessus. Il se fie à Dieu: avant qu’il ne voyage, il examine son véhicule attentivement, ensuite, du fond de son cœur, il dit: « Seigneur ! Tu es Le Protecteur, Tu accorde la réussite, Tu es Le Sauveur». Mais, s’il n’utilise pas les moyens à disposition, n’examine pas son véhicule, ne vérifie ni ses freins, ni son moteur…. Et qu’un accident a lieu et qu’il dise: «C’est la volonté de Dieu». Il aurait proféré un mensonge envers Dieu, car l’accident est le résultat de sa négligence. Si les musulmans avaient compris que l’utilisation des causes et moyens fait partie de la religion, et de son essence même, ils ne seraient pas aussi faibles qu’ils le sont aujourd'hui. Le monde occidental, quant à lui, souffre d’un autre dilemme. Il utilise tous les moyens et causes, les adopte en oubliant Dieu, et il en est devenu arrogant et Dieu Gloire à Lui l’a châtié.

 L’homme est châtié par deux fois: une fois, s’il utilise les moyens, les adopte, et associe d’autres avec Dieu, en oubliant Son Seigneur. Et une fois, s’il n’a pas utilisé les moyens.   Dans les deux cas, il est éprouvé. Et il est du courage d’utiliser les moyens comme si ceux-là sont tout ce dont on dispose, puis de se fier à Dieu, comme si les moyens n’existaient pas.

L’Univers est assujetti à l’homme:

  Chers frères, comme vous le savez, l’Univers est assujetti que l’on connaisse Dieu à travers lui et pour que nous le découvrions. Justement comme si quelqu'un t’offre, en cadeau, un téléphone dernier cri, avec plusieurs options et cet appareil est de son invention.     Qu’est–ce que tu vas ressentir ? Tu admires cette réalisation scientifique et tu lui es reconnaissant de te l’avoir offert.

 Cet Univers, Dieu l’a assujetti pour l’homme, pour qu’on Le connaisse et que l’on découvre cet univers.
 D’après Qatada, on lui a dit que quand le Prophète- Que les Bénédictions et la Paix soient sur lui - voyait le croissant, disait:

(Un croissant de bien et guide, un croissant de bien et guide, un croissant de bien et guide).

[Rapporté par Abou Dâwoud avec une chaîne de transmission faible]

 Un croissant de bien dont je profite et qui me guide vers Mon Seigneur.

 Nous avons de la nourriture, bien et guide. On en profite et on reconnait Son Créateur. De même pour le ciel, les étoiles, les mers, les montagnes, les poissons et les oiseaux. Toute chose est assujettie par Dieu pour que nous Le connaissions et pour nous honorer. Et la réponse de cette connaissance est de croire, et la réponse à cet honneur est de remercier.   Quand on croit et on remercie, on atteindra le but de notre existence. Et Si l’on croit et que l’on remercie, les épreuves sont interrompues. La preuve en est, le Tout Puissant dit:

«Pourquoi Allah vous infligerait-Il un châtiment si vous êtes reconnaissants et croyants ? Allah est Reconnaissant et Omniscient.»

(La Sourate An-Nissâ’, Les Femmes: 147)

 Le moment où l’on croit en Dieu et qu’on Le remercie sur le don de l’existence, de l’approvisionnement, de la bonne direction et le bon chemin ; on atteint le secret de notre existence et son but. Et sachez bien ! Si Dieu le veut, toutes les épreuves divines seront interrompues. Pour cela, on a cité dans certains Hadiths d'après Salman qui a rapporté: Le Prophète -Que les Bénédictions et la Paix soient sur lui- a dit:

(On ne peut repousser la fatalité que par l’invocation, et rien n’augmente dans l’âge que la piété)

[Rapporté par At-Termithi et Al-Hâkim dans Al-Mostadrak]

 Si tu invoques, te repens, et tu es sur le droit chemin, toute épreuve prendra fin contre toi.  C’est une bonne et très grande nouvelle.

Le monothéisme et la responsabilité:

 Chers frères, comme j’ai parlé du monothéisme, un point est à éclaircir. Quand Dieu -Gloire à Lui- a permis l’histoire de la calomnie contre A’icha ‘Al-Ifk’ ait lieu, Il dit dans le Noble Coran:

« Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d’entre vous, Ne pensez pas que c’est un mal pour vous, mais plutôt, c’est un bien pour vous…»

(La Sourate An-Noûr, La Lumière: 11)

 Parce que tout ce qui a eu lieu, Dieu l’a voulu, et tout ce que Dieu a voulu, sera réalisé. Et parce que la volonté de Dieu est liée à la sagesse absolue. Et, que Sa Sagesse absolue est liée au bien absolu. Tout ce qui a lieu est bien. Mais pour que l’homme ne s’imagine pas que la fatalité l’exempt de toute responsabilité, Dieu le Tout –Puissant dit:

«…Celui d’entre eux qui s’est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment »

(La Sourate An-Noûr, La Lumière: 11)

 Pour projeter cette idée sur notre vie, l’exemple d’un médecin occupé, dans un hôpital, à dire des propos doux avec une infirmière. Un homme est admis aux urgences et ce médecin leur demande d’attendre ! Le patient meurt et le médecin en sera responsable. Il ne sied pas de dire: Gloire à Dieu ! Il est mort à son terme, non. Ce médecin est responsable. La preuve:

 D'après Omar Ibn Chouaïb, d’après son père et son grand –père a rapporté que Le Prophète -Que les Bénédictions et la Paix soient sur lui- a dit:

(Celui qui exerce la médecine, sans que l’on connaisse son expérience passée, est responsable ‘de ses erreurs’.)

[Rapporté par Abou Dâwoud, An- Nasâ’i, Ibn Maja et Al- Hâkim]

4- la dérivation linguistique de l'Évident:

 Chers frères, l’Évident (en langue arabe) est un nom d’agent parmi les dérivations. Notre langue est celle de la dérivation. Elle a la supériorité sur toutes les langues. L’Évident est un nom d’agent. Nous avons dans notre langue des familles de mots. Il y a là une famille dont son l’origine est le verbe ‘bân’ paraître. L’apparaissant ‘bâ’en’ est le nom d’agent, et Il en y a un verbe en quatre lettres ‘abân’, donne le sens de faire apparaître. Aussi, dans laquelle, il y a le nom d’agent en quatre lettres ‘mobin’ qui donne le sens celui qui fait paraître ; et aussi, Il y a le sens de l’évidence ‘baynouna’. On a un verbe au passé, au présent et à l’impératif. Et aussi le nom d’agent, le nom d’objet, l’adjectif comparé au nom d’agent et un nom superlatif, le nom de lieu, le nom du temps et le nom d’outils. Notre langue est la plus prestigieuse de toutes les langues. Et ça suffit, que Dieu -Gloire à Lui- l’a choisie pour qu’elle soit la langue de révélation de Ses paroles:

« en une langue arabe très claire. »

(La Sourates Ach-Cho’arâ’, Les Poètes: 195))

 Dans la langue, il y a des images étonnantes. La langue arabe a été élargie d’une façon considérée. Il y a le verbe qui a beaucoup de sens. Comme regarder ; regarder fixement, regarder aimablement, et dans le hadith:

((Parle aux gens tant qu’ils te regardent aimablement))

 Il y a un regard qui a le sens de mépriser ‘Nadhar chzran’, et un autre sens de regard, comme les yeux qui sont hagards ‘chakhass’, pleins de peur, un regard d’affection et le regard d'écarquiller avec le braquement du regard, et écarquiller les yeux ‘hamlaqa’, regarder en gardant le contact, et s’apercevoir, voir, se détourner de ses yeux, il y a aussi: tourner le dos ; paraître et disparaitre.

 La langue arabe est la plus prestigieuse de toutes les langues que l’humanité a connue.  Mais, elle faiblirait si ses gens faiblissent, et serait renforcée par leur force. Dans la langue arabe, par exemple: écrire, écrit, une écriture, écrivain, tous sont de la même famille en arabe. Mais dans la langue anglaise: book, write, table. Chaque mot a une dérivation. Mais chez nous: Il a écrit, il écrit, écrivain, écrit, écriture sont de la même dérivation, avec une telle éloquence.

 Par conséquent, L’Evident ‘Al-Mobîn’ est un nom d’agent dérivé de mettre en évidence ‘Abân’, faire montrer. Mais ‘il est apparu’ ‘Bâ’en’ dérivé du verbe apparaître, un verbe intransitif, son nom d’agent est apparaissant. Mais faire paraître ‘mettre en évidence’: son nom d’agent est l’évident.

 On peut dire: La femme n’apparaît plus (banat), signifiant qu’elle s’est séparée de son mari. Dans la troisième répudiation, ce sera la grande disparition (la répudiation) sans retour possible.

 Une autre chose: L’évident cela signifie, il est clair.

5- Le sens de L’Évident:

«Il jeta son bâton et voilà que c’était un serpent évident. »

(La Sourate Al-A’râf: 107)


 Les sorciers avaient apporté des tubes fabriqués sous la forme d’un serpent, et y ont mis du mercure, puis les ont mis dans un endroit chaud, le mercure s’est dilaté et a donné l’impression que ces tubes en caoutchouc se déplaçaient.

 

«Il jeta son bâton et voilà que c’était un serpent évident. »

« Les magiciens se jetèrent prosternés, disant: «Nous avons foi en le Seigneur d’Aaron et de Moïse». Alors Pharaon dit: «Avez-vous cru en lui avant que je ne vous y autorise? C’est lui votre chef qui vous a enseigné la magie. Je vous ferai sûrement, couper mains et jambes opposées, et vous ferai crucifier aux troncs des palmiers, et vous saurez, avec certitude, qui de nous est plus fort en châtiment et qui est le plus durable». «Par celui qui nous a créés, dirent-ils, nous ne te préférerons jamais à ce qui nous est parvenu comme preuves évidentes. Décrète donc ce que tu as à décréter. Tes décrets ne touchent que cette présente vie. »

(La Sourate Ta Ha: 70-72)

 C’est une chose très miraculeuse.

«… et voilà que c’était un serpent évident. »

 C’est –à dire: il est clair.

« Eh bien, attends le jour où le ciel apportera une fumée visible qui couvrira les gens. Ce sera un châtiment douloureux.

(La Sourate Ad-Dokhân, La Fumée: 10-11)

 Quand l’homme verra qu’il a perdu l’au –delà, et l’éternité…:

« …C’est bien cela la perte évidente. »

(La Sourate Az-Zummar, Les Groupes: 15)

 La vraie perte quand tu vas perdre Dieu, le Paradis, et l’éternité.

 Pour cela: Faire apparaitre, cela signifie ; faire paraître, et le don de bien s’exprimer est l’éloquence.

« Le Tout Miséricordieux. Il a enseigné le Coran. Il a créé l’homme. Il lui a appris à s’exprimer clairement. »

(La Sourate, Ar-Rahmân, Le Tout Miséricordieux: 1-4)

 

Le don de s’exprimer(l’éloquence):

 

 Le don de s’exprimer est le meilleur moyen de communication humain. Par exemple: Si un pays avait un gouvernement, mais n’a pas de langue et le gouverneur de ce pays veut annoncer un couvre-feu. Que va-t-il faire ? Il a besoin d’assigner à chaque citoyen un agent de police pour le ramener chez lui. Mais, au lieu de cela, il publie un communiqué en quatre mots, tu ne trouveras personne dans les rues.

 Le meilleur moyen de communication entre les individus est la langue. Le Tout –Puissant dit:

« Le Tout Miséricordieux. Il a enseigné le Coran. Il a créé l’homme. Il lui a appris à s’exprimer clairement. »

 Aussi, la déclaration orale, c'est pour la communication directe, et sera écrite pour la communication indirecte.

« Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume[le calame] »

 Tout ce qui est exprimé clairement en écriture sera transmis de génération en génération ; d’une époque à une autre. Et la déclaration écrite et traduite sera transmise d’une nation à une autre ; d’une culture à une autre et l’homme, lui seul, est doté d’éloquence.

« Le Tout Miséricordieux. Il a enseigné le Coran. Il a créé l’homme. Il lui a appris à s’exprimer clairement. »

(De l’éloquence, on en trouve la bonne expression pour exprimer).

[Rapporté par Malik, Al-Bokhari, Abou Dâwoud, et At-Termithi d’après Ibn Omar]

(De la poésie on trouve la sagesse).

[Rapporté par Al-Bokhari, d’après Obay Ibn Ka’b]

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