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25-12-2024
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Doctrine islamique-Les Plus Beaux Noms d’Allah 2008-Leçon (100-039 B) -Le Nom-Al-Djabbâr, (Le Contraignant) 2.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

  Louange à Allah, Seigneur de l’univers, que la bénédiction et la paix soient accordées à notre Maître Mohammad, le probe et le digne de confiance ; Ô Allah, fais-nous sortir des ténèbres de l’ignorance et de l’égarement vers les lumières de la connaissance et du savoir ainsi que de la boue des désirs vers les Hauts Paradis.

Parmi les Plus Beaux Noms d’Allah: Al-Djabbâr (Le Contraignant) :

1- Serais-tu avec Al-Djabbâr ou un des contraignants sur terre ?

  Honorables frères, nous poursuivons avec Al-Djabbâr ou Le Contraignant car nous ne sommes pas venus à bout des significations de ce Beau Nom d’Allah, exalté soit-Il.
  Ce qu’il faut percevoir à ce niveau serait cette alternative aussi bien délicate que grave : ou bien tu choisis d’être avec Al-Djabbâr, le Sublime par excellence en faisant preuve d’obéissance, de soumission, de dépendance, et d’amour, tu choisis d’être avec Al-Djabbâr pour puiser ta force de Lui, gagner de la puissance et être en état de transcendance perpétuelle ou bien tu choisis d’être un des despotes ou des contraignants sur terre, à ce moment-là tu auras à subir inéluctablement le châtiment d’Allah, exalté soit-Il, qui te ravira ta force et te brisera.
  D’ailleurs, on est témoin tous les jours de gens tyranniques sur terre et de contraignants qui sont anéantis par Allah, Al-Djabbâr, au vu et au su de tout le monde.
  Chers frères, le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a relaté dans un hadith Qudusy ou transcendant où Allah, exalté soit-Il, dit :

((L’orgueil est Mon pagne, la magnanimité est Mon Izar , quiconque Me dispute l’un de ces titres, Je le jetterai au Feu de Géhenne)).

[Abû Dawood et ibn Madjah d’après Abû Houraïra].

  Allah, exalté soit-Il, ne tolère à aucun individu de se déifier sur terre, Il, exalté soit-Il, fait vite de le briser, Allah, exalté soit-Il, dit :

(Pour chaque communauté il y a un terme)

(Coran 7 AL-A’RĀF : 34).

La relation du Musulman avec le Nom d’Allah, Al-Djabbâr :

  Quel lien de dépendance ou d’influence existe-t-il entre les Musulmans et ce Beau Nom d’Allah ‘Al-Djabbâr’ ?

Le Musulman y puise sa force :

  La première relation que le Prophète a affirmée s’incarne dans ce hadith :

((Le croyant fort est meilleur que le croyant faible et est mieux favorisé auprès d’Allah)).

[Moslim d’après Abû Houraïra].

  Cependant, le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) qui soulage les plus faibles, a ajouté :

((…Et le bien émane des deux)).

Les biens, le savoir, le pouvoir et le rang suivant la méthode d’Allah, représentent une force :

  Parce que les alternatives qui s’offrent au croyant fort au niveau du travail sont innombrables. En effet, le croyant qui vit dans l’opulence peut fonder un nombre illimité d’établissements tels un orphelinat, un institut légal, un hôpital, un dispensaire, un projet résidentiel pour les jeunes gens. De même, il peut faire construire une mosquée, marier les jeunes gens, donner à manger aux orphelins, entretenir les dépourvus et les misérables. Par sa fortune, il peut gagner le cœur des milliers et peut accéder au plus haut degré à la Djannah ; la fortune consolide la puissance, elle représente la force vitale.
Ceci justifie les paroles du Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) :

((Le croyant fort est meilleur que le croyant faible et est mieux favorisé auprès d’Allah)).

[Moslim d’après Abû Houraïra].

  La fortune incarne la force. Si tu suis le chemin droit prescrit par Allah à travers le poste notable que tu occupes, tu peux établir la vérité, bannir le faux, faire reconnaître un bienfait, exterminer une action illicite, garder à ta proximité la personne sincère qui s’avère être d’un bon conseil, garder loin de toi tout débauché hypocrite… Tu es à la hauteur d’accomplir toutes ces réalisations par une simple signature que tu apposes en bas d’une page. Le poste représente une force remarquable ; les gens bien assistés sur terre disposent d’une vision perspicace à condition d’observer les lois divines dans tous leurs agissements.

(…Vraiment, Nous avons affermi sa puissance sur terre…)

Coran 18 AL-KAHF (LA CAVERNE) : 84.

((Les gens redoutent les peines infligées par le souverain plus qu’ils ne redoutent les interdictions et les menaces contenues dans le Coran -en raison de la défaillance de leur foi-, et, en raison de leur crainte du souverain, se retiennent-ils de commettre des actes illicites.))

[Ziyadat Razine d’après Othmân Ben Affâne].

  Être savant signifie être fort, car les gens qui sont supposés prendre des décisions se référent aux ulémas et à leurs expériences pour profiter de leurs suggestions ; en vérité, les ulémas sont les véritables dirigeants sur terre. L’Imam Achafé’i, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit à ce propos : « Si tu cherches la vie ici-bas, réfère-toi au savoir ; si tu cherches la vie future, réfère-toi au savoir ; et si tu cherches les deux à la fois, réfère-toi au savoir ; tu ne peux acquérir qu’une partie du savoir en te consacrant corps et âme aux études, mais si tu te consacres à moitié aux études, tu n’obtiendras rien ».
  Il faut signaler à ce stade que l’homme occupe le degré des ulémas tant qu’il s’acharne à acquérir plus de sciences et à puiser plus de savoir, mais une fois que la ferme conviction d’être venu au terme du savoir s’empare de lui, il devient un ignorant ; c’est pourquoi, au lieu de dire : « je suis un savant », il serait préférable de dire : « je suis à la quête des sciences », c’est un signe de modestie et de modération, car :

(Et au-dessus de tout homme détenant la science il y a un savant [plus docte que lui]).

Coran 12 YŪSUF (JOSEPH) : 76.

  Ceci dit, chers frères, et en nous basant sur ce hadith authentique, nous dirons que le croyant est fort par sa fortune, par son savoir ou par son poste :

((L’envie ne peut être animée contre quelqu’un qu’en deux cas : un homme qu’Allah, exalté soit-Il, a pourvu du Coran qu’il récite durant la nuit et aux extrémités du jour et un autre qu’Allah a favorisé d’une fortune considérable qu’il dépense de nuit comme de jour)).

[Al-Boukhari, Moslim et at-Thirmidhi d’après Abdullah ibn Omar].

(Vraiment, Nous avons affermi sa puissance sur terre, et Nous lui avons donné libre voie à toute chose).

Coran 12 YŪSUF (JOSEPH) : 84.

  En se fondant sur ce hadith, le croyant est tenu d’être fort et puissant à condition que la voie qui le mène à la puissance soit conforme aux lois divines, mais si cette puissance avait à s’implanter au fond de son âme au détriment de ses principes et de ses valeurs, la débilité lui serait alors une légion d’honneur.
  De même, le croyant se doit d’être riche pour pouvoir transcender à Allah par la voie de sa fortune ; là aussi il doit s’évertuer à réaliser un gain par des voies licites, loin de la fraude, du mensonge, de la monopolisation et des chemins détournés employés dans le négoce que Seul Allah connaît.
  D’autre part, il doit se donner beaucoup de peine pour acquérir les sciences et le savoir par des voies qui aboutissent à la satisfaction d’Allah, exalté soit-Il.

((Le croyant fort est meilleur que le croyant faible et est mieux favorisé auprès d’Allah)).

  Chers frères, il nous faut avoir bien en vue qu’Allah, exalté soit-Il, possède à Lui Seul la Puissance, nul autre que Lui ne peut l’égaliser dans Sa Puissance, c’est là une vérité absolue et inébranlable :

(…Quand les injustes verront le châtiment, ils sauront que la force tout entière est à Allah…)

Coran 2 AL-BAQARAH (LA VACHE) : 165.

Cherche une force inébranlable :

  Si tu cherches à être fort, tâche d’en trouver une qui serait susceptible de te dispenser d’en chercher ailleurs. Autrement dit, si tu puises ta force auprès d’une personne qui occupe un poste assez haut, sache qu’un jour, tu auras à perdre tout ton prestige et toute ta puissance si cette personne avait à quitter son poste, car sa puissance serait réduite à néant.
  Ceci étant, si tu cherches la véritable force, la force qui te soutiendra et te comblera, cherche-là auprès d’Allah, exalté soit-Il,

La chose irréalisable est la chose qu’on refuse de faire :

  La devise dit : « à cœur vaillant, rien d’impossible », nous devons avoir la certitude que la chose qu’on ne peut exécuter est bien la chose qu’on refuse d’entreprendre. La décision concluante que l’homme prend ne peut être annulée avec les jours tant qu’elle est prise à base de volonté et de foi sachant que le courage peut venir à bout des difficultés ; la preuve se trouve dans les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :

(Nous accordons abondamment à tous, ceux-ci comme ceux-là, des dons de ton Seigneur. Et les dons de ton Seigneur ne sont refusés [à personne]).

Coran 17 AL-ISRA (LE VOYAGE NOCTURNE) : 20.

  Allah, exalté soit-Il, n’admet jamais que l’homme se limite à formuler des vœux en restant inactif, car les vœux appartiennent aux gens insensés.

(Et ceux qui recherchent l’au-delà et fournissent les efforts qui y mènent, tout en étant croyants...)

Coran 17 AL-ISRA (LE VOYAGE NOCTURNE) : 19.

La puissance se puise dans le monothéisme :

  De quelle manière le croyant peut-il gagner de la puissance ? Par le monothéisme, car les serviteurs n’ont rien appris de mieux que le monothéisme. Par le monothéisme, l’homme s’affranchit de tout type de servitude à part celle vouée à Allah ; le croyant est libre, il n’a pas à demander la protection de son égal. Plus même, il serait insensé que tu appartiennes à qui que ce soit, tu appartiens à Allah, c’est là d’ailleurs, une des plus grandes raisons de ta puissance et tout ceux qui s’attendent à être soutenus de leurs égaux en comptant sur la force de ceux-là découvriront très vite avoir fait fausse route.
  Par le monothéisme, l’homme se libère des fictions et des illusions.
  Par le monothéisme, la conscience se dégage de la soumission et de la résignation.
  Par le monothéisme, l’homme se délivre de la suprématie des seigneurs et de ceux qui favorisent leur propre déification.
  L’imam al-Hasan al-Basri, qu’Allah lui fasse miséricorde, s’est acquitté du dépôt de la science, il a tiré au clair les questions équivoques. En apprenant les propos du Basri, al-Hadjaj, qui était le souverain alors, s’est vivement irrité et a dit à ses compagnons : « Vous n’êtes que des lâches ! Vous allez assister à l’effusion de son sang » et il a donné l’ordre de le tuer.
  Tuer un homme est un fait assez aisé pour le Hadjaj. Ce faisant, il a convoqué le bourreau et a envoyé convoquer al-Basri. En s’introduisant au palais du Hadjaj et en apercevant le bourreau et le billot (pièce d’étoffe qu’on pose par terre pour ne pas entacher les meubles du sang de l’homme tué), al-Basri a vite fait de discerner sa destinée, il a aussitôt murmuré quelques mots entre ses lèvres au bout desquels al-Hadjaj a fait volte-face, s’est dressé debout pour l’accueillir en disant : « Bienvenue à toi, Abû Saïd, tu es le maître des savants » et il l’a invité à s’asseoir sur son lit, l’a consulté à propos d’une question, l’a parfumé, lui a offert à boire et à manger puis l’a accompagné jusqu’à la porte de son palais, à la stupéfaction du chambellan et du bourreau qui étaient au courant du motif de la visite du Basri au palais : « il y est venu pour être massacré » se dirent-ils. En foi de quoi, le chambellan l’a suivi et lui a demandé : « Abû Saïd, tu as murmuré des mots à ton entrée que nous n’avons pas saisis, quels étaient-ils » ? « Ô Allah, Tu es Le Seul auprès de Qui je me refugie lors de mon affliction, Tu es Le Seul Qui me soulage lors de mon appréhension, fais que sa vengeance soit pour moi une fraîcheur salutaire comme Tu as rendu le feu une fraîcheur salutaire pour Abraham, paix sur lui »
  Par le monothéisme tu deviens le plus fort, il n’y a d’autre divinité à part Allah.

((La Volonté d’Allah est exécutoire, serait-ce positivement ou négativement)).

[Abû Dawood d’après quelques-unes des filles du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam)].

  Si tu désires acquérir de la force, tu dois reconnaître l’unicité d’Allah :

(N’invoque donc pas une autre divinité avec Allah, sinon tu seras du nombre des châtiés). (Et avertis les gens qui te sont les plus proches). (Et abaisse ton aile [sois bienveillant] pour les croyants qui te suivent).

Coran 26 AŠ-ŠU˒ARĀ< (LES POÈTES) : 213-214- 215.

  Chers frères,
  Le monothéisme est une force en soi.
  Le monothéiste n’associe rien ni personne à Allah, exalté soit-Il.
  Le monothéiste ne s’adresse qu’à Allah.
  Le monothéiste estime que la puissance des habitants de la terre est nulle en présence de la volonté d’Allah, exalté soit-Il.
  Le monothéiste ne redoute que le péché qu’il a commis.
  Le monothéiste n’implore que Son Créateur.
  Le monothéiste a la conviction qu’Allah est Le Seul à gérer cet univers.
  Le monothéiste frissonne de frayeur en récitant les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :

(…la main d’Allah est au-dessus de leurs mains).

Coran 48 AL-FATH (LA VICTOIRE ECLATANTE) : 10.

  On a demandé à Tamerlan (Fondateur d’un immense et éphémère empire Turc) : « Qui es-tu » ? « Je suis la colère d’Allah », a-t-il répliqué. En effet, les despotes sont la colère d’Allah et leur tyrannie ne peut être anéantie par l’épée mais par la réconciliation avec Allah et par le retour à Allah.
  A cet effet, le monothéisme incarne la puissance.
  Cher croyant, si tu aspires à la force, tu dois être monothéiste ; le savoir est une force ; par le savoir tu gagnes de l’énergie qui démolit pour toi les limites de l’espace et du temps.

(Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir)

Coran 58 AL-MUJĀDALAH (LA DISCUSSION) : 11.

  Ceci fait que le degré du savoir est le plus haut par excellence ; allez à la quête du savoir. Si vous appartenez à la classe des privilégiés, vous prendrez mieux conscience par le savoir ; si vous appartenez à la classe des bourgeois, vous pouvez dominer par le savoir et si vous appartenez à la populace vous pouvez vivre par le savoir.
  Le calife Soleiman ibn Abd-l-Malek a visité Makkah, là il a demandé: « Qui est le savant de Makkah » ? « C’est ‘Ataa’ ibn Abû Rabah ». « Conduisez-moi chez lui » a-t-il dit. Il s’est trouvé en face d’un vieil homme, un éthiopien, ayant la peau brune, les cheveux frisés, le nez écrasé ou plat ; s’il s’assied il devient pareil à un corbeau noir, sa tête ressemble à un raisin sec, à demi-paralysé, il ne possède aucune fortune, même pas un dirham ou un dinar. « C’est bien toi ‘Ataa’ ibn abû Rabah, qui suscite tout ce grand bruit rien qu’en évoquant ton nom »? S’enquit Soleiman. « C’est ce qu’ils disent » lui a répondu ‘Ataa’. « Par quoi as-tu obtenu cet honneur » ? a repris Soleiman. « Je me suis passé du monde des gens qui ont un besoin pressant pour mon savoir, ce savoir que j’ai cherché à accumuler pendant trente ans ». En revenant à la charge, Soleiman a fait remarquer : «Personne d’autre qu’Ataa’ ne rend verdict à propos des cultes ».
  Deux jours plus tard, il s’est trouvé en désaccord avec ses fils sur une question qui concerne les rites du hajj. « Emmenez-moi chez ‘Ataa’ » a-t-il demandé. Or, celui-là était au haram près de la Ka’ba, il était entouré de gens, lorsque Soleiman a voulu forcer les rangs pour arriver auprès d’Ataa’, celui-là lui a dit : « O prince des croyants, reste à ta place, ne devance pas les gens, ils sont venus bien avant toi en ce lieu ». Lorsque ce fut le tour de Soleiman, il lui a fait part de sa question et ‘Ataa’ de le satisfaire. « O mes fils, a dit Soleiman à ses enfants, craignez Allah, approfondissez vos connaissances en matière de religion, je jure par Allah, je ne me suis jamais soumis de ma vie à un autre qu’à ce serviteur ».
  Le savoir traduit la puissance, Allah élève en degré celui qui lui obéit, fut-il un serviteur éthiopien, sans fortune ni rang social, et Il, exalté soit-Il, baisse en degré celui qui lui désobéit, fut-il noble de descendance.
  Soleiman a dit à un de ses enfants : « Celui que tu viens de voir et de discerner notre humiliation en sa présence n’est que l’héritier d’Abdullah ibn ‘Abbas, le compagnon majestueux qu’Allah a doté de l’interprétation des versets coraniques ; par la variété de son savoir, il est une encyclopédie ». Puis il a ajouté : « Va à la quête du savoir, c’est par le savoir que l’homme du peuple obtient l’honneur, que le fainéant devient un génie, et que les serviteurs s’élèvent aux rangs des rois ».
  Tu es un croyant, ton monothéisme révèle ta force, ton savoir est un signe de ta force.

L’invocation est une force :

  En effet, l’invocation est une force. C’est même une grande force.
  Le Prophète Yoûnous ou Jonas (paix sur lui) a fini dans le ventre d’une baleine, dans les ténèbres du ventre de la baleine, dans les ténèbres de la mer et dans les ténèbres de la nuit ; l’espoir du salut était de zéro :

(Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici : «Pas de divinité à part Toi! Pureté à Toi ! J’ai été vraiment du nombre des injustes»]. [Nous l’exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants).

Coran 21 AL ANBIYĀ (LES PROPHÈTES) : 87- 88.

  Le monothéisme est une force ; le savoir est une force et l’invocation est une force.

La persévérance est une force :

  Un des savants de Damas m’a relaté l’histoire d’un Égyptien qui a envoyé son fils à l’Azhar. Celui-là en est revenu après avoir obtenu son diplôme. Un jour, ce fils a présenté un sermon à la mosquée du village. Le père a alors pleuré toutes les larmes de son corps. Les gens étaient persuadés que c’étaient les larmes de joie en voyant son fils occuper ce rang. Or, la vérité était tout à fait différente, ce père est un homme illettré, il a pleuré de remords pour avoir laissé passé 55 ans de sa vie dans l’ignorance. De ce pas, il a enfourché son âne qui était sa seule fortune et s’est dirigé vers al-Azhar ; 1000 km le séparaient de sa destination, mais il a insisté à faire le trajet. Un mois plus tard il était au Caire à s’enquérir auprès des passants : « Où est al-Az’ar » ? « C’est quoi al-Az’ar » ? lui a-t-on demandé. « C’est l’endroit où on accumule le savoir ». On lui a corrigé le nom et on l’a guidé. Une fois arrivé à l’Azhar il a appris à lire et à écrire à l’âge de 55 ans, puis il est passé à apprendre le Coran, il est mort à l’âge de 96 ans après être devenu le Cheikh de l’Azhar !
  La persévérance est une force, l’obstination est une force.
  Un des cheikhs de l’Azhar a raté ses études à l’Azhar, il a décidé de rebrousser chemin et de rentrer chez lui. Là, il a vu une fourmi qui essayait de gravir le mur, mais elle est tombée. Cet homme était toujours là à l’observer et à compter le nombre des tentatives de cette fourmi : au bout de 43 essais elle y est parvenue. Il a ressenti la honte le submerger en voyant la persévérance de cette fourmi, ce qui l’a amené à retourner à l’Azhar.
  La persévérance est une force ; le monothéisme est une force ; le savoir est une force.

La foi est une force :

  La foi est une puissance absolue ; qui est Pharaon ? Un des plus grands contraignants sur terre, c’est lui qui a dit :

(…et dit : «C’est moi votre Seigneur, le très haut»).

Coran 79 AN-NĀZI˒ĀTE (LES ANGE QUI ARRACHENT LES ÂMES) : 24.

  Il a dit aussi :

(Ô notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi).

Coran 28 AL-QASAS (LE RÉCIT) : 38.

  Pharaon a une fille qui a une coiffeuse. Un jour le peigne glissa d’entre ses doigts, la coiffeuse s’est baissée pour le ramasser en disant: Bismillah (Au Nom d’Allah). La fille de Pharaon lui a demandé : « Aurais-tu un autre seigneur que mon père ? » « Allah est mon Seigneur, ton Seigneur et le Seigneur de ton père» lui a répliqué la coiffeuse. « Je vais tenir mon père au courant de cela », a dit la fillette sournoisement. Lorsque Pharaon apprit cela il convoqua cette coiffeuse car elle travaillait dans son palais puis fit venir ses cinq enfants. Il enjoint ses hommes d’apporter un grand bol en cuivre qui contenait de l’huile bouillant
  - « Ô telle ! L’a-t-il interpelée, aurais-tu un autre seigneur que moi ? » Lui a-t-il demandé en tenant son premier fils « Oui, lui a-t-elle répondu, Mon Seigneur et Ton Seigneur, c’est Allah». Cette histoire figure (dans Sahih al-Boukhari), il jeta son premier fils dans l’huile bouillant jusqu’à ce que sa chair se soit décomposée alors que ses os ont émergé à la surface du bol.
  Il a saisi le deuxième fils et lui a demandé : « Aurais-tu un autre seigneur que moi ? » « Allah est Mon Seigneur et Ton Seigneur » lui a-t-elle répliqué fermement.
  Son deuxième fils fut jeté dans le bol d’huile bouillant, suivi troisième puis du quatrième ; le cinquième était un nourrisson « Aurais-tu un autre seigneur que moi »? lui a-t-il demandé. Elle a gardé le silence et a senti son cœur s’arracher d’entre ses entrailles… A ce moment-là, Allah, exalté soit-Il fit parler son nourrisson qui lui a dit : « Ô Mère, vas-y, n’hésite pas, tu es sur le droit chemin ». « Allah est Mon Seigneur et Ton Seigneur » a-t-elle repris. Son nourrisson fut jeté dans l’huile enfin ce fut son tour d’y être jetée.
  Lors du voyage nocturne du prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) au Quds et de son ascension au septième ciel, une odeur suave parvint jusque chez lui : « Quelle est cette odeur aromatique, Ô Djibril » ? A-t-il demandé. « C’est l’odeur de la coiffeuse de la fille de Pharaon » lui a expliqué Djibril.
  Notre vie s’étend sur 60 ou 70 ans, le plus grand nombre qu’on peut concevoir sur terre est composé d’un chiffre qui commence sur terre et auquel s’ajoute un nombre illimité de zéros jusqu’à parvenir au soleil ; soit 156 millions de kilomètres, à chaque millimètre on ajoute un zéro, le numéro obtenu équivaut à zéro s’il est évalué à la vie future. En mathématiques ce sont des proportions jusqu’à l’infini. La vie équivaut à un zéro avec toutes ses fortunes, tous ses biens, tous ses palais, toutes ses véhicules, toutes ses femmes. Le pauvre et le riche sont absolument démunis, ils ne disposent d’aucune des richesses qu’ils possédaient sur terre, la coiffeuse a perdu sa vie, ainsi que celle de ses enfants, c’est un signe d’une grande bravoure mais en revanche elle a gagné la vie future.
  Chers frères :

(…et qui, atteints par l’injustice, ripostent).

Coran 42 AŠ-ŠŪRĀ (LA CONSULTATION) : 39.

  Puise ta force auprès d’Allah, Allah incarne la vérité, ne t’humilie à personne, ne te démoralise pas, ne t’annonce pas vaincu, ne te jette aux pieds de personne, ne fais pas l’hypocrite. Affirmer la vérité ne te prive pas de ton gagne-pain, ne réduit pas de tes jours. Allah est Al-Djabbâr ou Le Contraignant dans la vérité, Le Contraignant du ciel brise le contraignant qui abuse sur terre mais le croyant est puissant et fort par sa foi, la force est différente de la coercition, la force du croyant lui favorise l’honneur, le rang et la vaillance.
  C’est pourquoi :

((Le croyant fort est meilleur que le croyant faible et est mieux favorisé auprès d’Allah)).

[Moslim d’après Abû Houraïra].

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