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03-05-2024
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Sermon de Vendredi-Sermon (1183) : S1- Quelques vérités scientifiques concernant les études et l'examen.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Premier sermon :

  Louange à Allah. Nous le louons, implorons Son secours, demandons Sa guidance. Nous cherchons refuge auprès de lui contre lui nos propres maux et nos mauvaises actions. Quand quelqu'un est guidé par Allah, nul ne peut l'égarer, et quand quelqu'un est égaré par Allah, il ne trouvera nulle part de guide.
  Et je témoigne qu'il n'y a de divinité à part Allah seul sans associé, en reconnaissance de Sa divinité, et forçant ceux qui le nient et ne croient pas en Lui.
  Et je témoigne que Muhammad (bénédictions et paix d’Allah sur lui) est le Messager d'Allah, le maître des humains et des créatures, tant qu’il y a âme qui vive.
  Ô Allah, accorde Ton salut et Ta bénédiction à notre maître Muhammad, sa famille et ses compagnons, à sa descendance et à tous ceux qui l’ont suivi qui sont bons et purs, les dignes de confiances, les dépositaires de son message, et les dirigeants de sa brigade, et soit, Ô Seigneur de l'univers, satisfait de nous et d'eux. Ö Allah fais nous sortir des ténèbres de l’ignorance et des illusions vers la lumière de la connaissance et de la science et de l’environnement des passions vers les Hauts Paradis .

L'apprentissage et l'enseignement sont les piliers de la religion :

  Chers frères, dans un sermon passé j'ai parlé de l'examen en général et je vous ai promis de traiter le sujet des examens en particulier. C'est pourquoi, ce sermon est lié au sermon passé qui parlait de l'examen. Mais je présente mes excuses à celui qui serait venu à la mosquée et à qui le sujet n'intéresse pas particulièrement. Ce sujet a été conçu pour aider nos étudiants, nos fils, nos bien-aimés. Excusez-nous si le sujet que nous traitons ne vous inquiète pas, cependant, il n'empêche que ce soit un sujet très  important pour   un grand nombre de nos étudiants.

 Ô frères, l'apprentissage et l'enseignement sont la base de cette religion dont l'Essence ne demeure et l'avenir ne prospère qu' à travers eux. Les gens sont de deux types : un homme instruit qui demande  l'émancipation et un homme de science  qui demande à s'instruire  davantage ; privés de ces deux types, il n'y aurait pas de bien.. Sois savant ou étudiant, écouteur ou amoureux, rien d'autre, sinon tu périras.

La connaissance d'Allah Exalté Soit-IL est le motif de la création de l'homme dans le monde d'ici-bas :

 Chers frères, le Messager d'Allah, paix et salut sur lui, dit :

((Le savant et l'étudiant sont partenaires dans le bien et point de bien chez les autres gens))

(Ibn Maja d'après Ibn Oumama)

 Allah t'a créé dans le monde d'ici-bas afin que tu Le connaisses. C'est pourquoi, la science, l'aspiration à la science, la connaissance du Créateur des cieux et de la terre, la connaissance de La Biographie de Ses Prophètes et de Ses Messagers, la connaissance de Sa Noble Méthodologie, est l'objectif de ton existence dans la vie. Par exemple, à l'université on trouve un restaurant, des magazines, une bibliothèque et des journaux mais la première motivation de fréquenter l'université par la jeunesse est de suivre des études. Mas s'il se rend à l'université omettant d'assister aux conférences, de suivre des cours, ou de faire de lecture préférant le club sportif ou le restaurant, il aurait probablement oublié l'objectif de sa fréquentation de l'université !

Les gestes des êtres humains ne sont motivés que lorsqu'ils comprennent le secret de leur création :

 Honorables frères, la première raison de notre existence dans cette vie c'est la connaissance d'Allah la deuxième c'est de se rapprocher de Lui en accomplissant des actes de bienfaisance qui nous font accéder à La Djannah. En ce sens le prophète, paix et salut sur lui, a dit :

((Le savant et l'étudiant sont partenaires dans le bien et point de bien chez les autres gens))

(Ibn Maja d'après Ibn Oumama)

 Je n'imagine pas quelqu'un qui mange, boit, veille, suit les infos, rencontre ses amis, célèbre  des festins, fait des promenades sans se demander : pourquoi j'existe en ce monde ? Si un homme va à Paris en chemin il  interroge un passant : où irais-je ? il lui répondra : quelle question ! Pourquoi es-tu venu ici ? Si c'est pour acquérir la science, rends-toi dans un institut ou à l' université, si c'est par tourisme, va dans un café ou dans un parc si c'est pour conclure des affaires, rends-toi dans un marché ou dans  une usine. Alors, ton déplacement n'est justifié que lorsque tu auras  connu le secret de ton existence.

Il est imposé à chaque musulman d'aspirer à la science :

 Chers frères, le Créateur des univers dit :

(Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent)

(Sourate Azzariat (qui éparpillent) 56)

 L'adoration d'Allah est la motivation primordiale de ton existence. Cependant il existe  des gens qui bougent sans but ; on a fait un sondage qui révèle que ceux qui connaissent leurs objectifs et exploitent leurs moyens pour les mettre en vigueur constituent trois par mille des gens. L'homme vit pour manger, boire, suivre les infos, dîner, se promener, faire des réunions et des rencontres, puis revenir chez lui et ainsi de suite jusqu'à sa mort. Pourquoi es- tu venu en ce monde ? Pourquoi Allah Exalté  Soit-IL t'a créé dans la vie ? Qu'est-ce qu'il y aura après la mort ? une vie éternelle t'attend, qu’as-tu préparé pour cette ultime épreuve ? C'est pourquoi, chers frères, il importe à chaque musulman d'aller à la recherche de la science. Il est  à dire que l'apprentissage des sciences pragmatiques  réalise la prospérité sur Terre. Les occidentaux ont réussi à les  acquérir  ils sont même parvenus à un rang éminent dans leurs acquisitions, ce qui leur a valu la prospérité sur terre; non seulement  ils ont imposé leur culture, leur égarement insensé et  leur vil  libertinage aux populations des pays sous-développés, ils ont donc commis une invasion culturelle qui est mille fois plus dangereuse que l'invasion militaire.   

La puissance à notre époque contemporaine est celle des sciences :

   Ô frères, L'acquisition des sciences accentue la prospérité sur terre à travers l'exploitation de ses trésors, la mise en valeur de ses énergies, la suppression des difficultés et l'approvisionnement des besoins comme l'évoque La Parole d'Allah, Exalté soit-Il :

(De la terre Il vous a créés, et Il vous l'a fait peupler)

(Sourate Houd 61)

  C’est-à-dire qu'Il vous a créés dans ce monde afin que vous construisiez des agglomérations civilisées qui logent des serviteurs pieux qui adorent Leur Créateur  jusqu'à l'aveugle dévotion et pour que vous appliquiez les sciences pragmatiques. Il y a des sciences théoriques telles l’étude du Coran, des Hadiths, des  motifs de la révélation, de la jurisprudence comparée …les  thèmes de La Législation sont interminables. Il existe aussi des sciences pragmatiques comme la physique, la chimie, les maths, l'astrologie, la médecine, la géométrie et la géologie. L'Acquisition des sciences matérielles fournit une puissance et un progrès illimités. Il t'incombe d' être au service des musulmans pour qu'ils affrontent leurs ennemis, les ennemis de la Vérité, de La Bienfaisance et de la paix. Et cela est cité  dans les  paroles d'Allah, Exalté soit-Il:

(Et préparez pour lutter contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allah et le vôtre)

(Sourate AL Anfâl 60)

   Ô frères, la force à notre époque réside dans la science et la guerre moderne ne se déclenche pas entre deux rivaux, ni deux duellistes, ou deux soldats. Elle s'annonce plutôt entre deux cerveaux. L’Etat qui atteint l'éminence dans la science impose sa suprématie aux autres Etats.
 Ô frères, lorsque l'ignorance et les chimères sont vaincues, lorsqu'on adopte la théorie pragmatique, lorsqu'on suit la méthode objective, on peut abolir les prétentions malintentionnées et falsifiées qui menacent nos compétences et nos aspirations. C'est seulement par l'adoption de la théorie scientifique, par Notre Foi en Allah Glorifié Soit-IL, par notre résignation à Sa Volonté que nous puisons nos forces. Allah, Exalté soit-Il, a dit :

(Si Allah vous donne Son secours, nul ne peut vous vaincre. S'Il vous abandonne, qui donc après Lui vous donnera secours ? C'est en Allah Seul que les croyants doivent placer leur confiance)

(Sourate AL 'Imran 160)

Quelques vérités concernant l'étude et l'épreuve : 

  Le sujet que je vais traiter pour le bien de nos chers enfants, vise à relever leur niveau d'acquisition, et à sélectionner leur conduite. Au fait, notre éminence scientifique constitue une des raisons de notre ferme lutte contre les défis qu'on peut affronter. Au premier abord, je m'adresse aux élèves. Celui qui tente d'étudier dans un fauteuil confortable au milieu des siens, dans la salle de séjour, en écoutant leurs discours, devant le petit écran, ses efforts restent  vains et il ne fait qu'une simple compulsation. Même installé sur le balcon, devant un beau spectacle qui le distrait et détourne son attention, il ne retient rien de ce qu'il lit, tout ce qu'il fait, c'est gaspiller son temps. C'est ce que font nos élèves qui prétendent avoir revu le livre à deux reprises, alors qu'ils ne font que table rase.  

La mémorisation des informations va de pair avec l'effort déployé :

 Maintenant il y a un autre point critique : toutes les sciences étaient auparavant descriptives, on disait: il y a du bruit, l'avion fait du bruit en atterrissant. Maintenant, ces sciences descriptives qui s'appuient sur la description se sont transformées en sciences  mathématiques qui se basent sur un critère.  L'atterrissage de l'avion est égal à 125 décibels et on a désormais un critère qui évalue l'intensité des sons.

  La plupart des sciences se sont transformées en sciences mathématiques. s'il est possible d'inventer une unité de mesure pour l’effort qu'on fait durant l'étude, l'étude que tu entames dans la salle de séjour, sur un balcon qui donne sur un beau spectacle ou devant  la rue ou bien dans un lieu public ne consomme que cinq % de l'effort que tu dois faire d'habitude. Alors, ce genre de lecture n'est qu' une perte de temps. Quand un élève étudie en présence de ses parents, il peut lire deux-cents pages mais ne retiendra qu' un% . En fin de compte, l'examen  fait appel à la mémoire.  Il faut donc t’asseoir, cher  élève  à  une table, loin du bruit et des spectacles qui détournent ton attention, que tu lises attentivement et profondément, que tu marques avec un crayon de couleur les idées principales, avec un crayon d'une autre couleur les idées principales, avec une troisième couleur les idées secondaires, que tu soulignes d'un trait rouge les mots nouveaux, que tu enrichisses ton langage expressif, que tu  prennes des notes à propos des questions que tu vas poser, que tu fasses un plan pour ton nouveau traité, que tu le lises à tes auditeurs, que tu l'inscrives, que tu essayes de t'en rappeler pour l'employer sur ta feuille d'examen.   
 On lit le paragraphe, on le résume, on souligne l'idée principale et les mots nouveaux qu'on désire  retenir dans notre mémoire ; c'est seulement la lecture continue qui peut nous être utile à l'examen. La mémorisation des renseignements se fait selon le degré de tes efforts faits pendant la lecture. Si  cet  effort est faible, ta mémoire ne retiendra rien.

La mémoire des acquisitions d'un côté  et celle des souvenirs de l'autre :

 Maintenant, nous avons un autre point à aborder dans ce sujet : l' élève qui a passé l'année du baccalauréat en la physique, la chimie, les maths, l'histoire. etc.  Il écoutait les leçons et lisait  les livres, mais il n'a  pas imaginé qu'il ne lui est jamais venu à l'idée qu'il lui était demandé d'écrire un sujet en physique. Ta mémoire a entassé des renseignements que tu caches dans celle des acquisitions, et dont  tu puises  les  connaissances, le moment venu, dans ta mémoire des souvenirs. Par exemple, si tu as lu dans un texte l'expression "une relation intime" qui signifie des rapports solides, tu connais le sens de ce mot car tu l'as lu quelque part. Ce terme est caché dans ta mémoire qui s'appelle "la mémoire de la définition", mais si tu l'utilises à l'écrit, tu le repères dans la mémoire qui refoule les souvenirs. Donc, les termes que tu déniches pendant ta lecture, s'évanouissent de ta mémoire au cas où tu t'abstiens de les utiliser à l'écrit. Il te sera impossible de t'en rappeler à l'examen. Par quel manège pourra-t-on alors muter ces termes de la mémoire des acquisitions à celle des souvenirs ? Il t'incombe de revoir avec soin  et de retenir par cœur ces mots afin de les utiliser au besoin. Il ne s'agit pas ici de lire le livre plusieurs fois mais de le lire avec soin quand bien même tu l’aurais lu une seule fois.

Enregistrer par écrit est le meilleur manège pour l'apprentissage :

 Ô frères, tu dois essayer d'écrire un paragraphe de temps à autre. En classe de terminale, si tu ne tentes pas d'inscrire les renseignements contenus  dans ton livre de philosophie, même si tu les as répétés deux ou trois fois, tu ne pourras guère les récupérer. Il est impossible que l'on retienne en mémoire les matières qui mettent à l'épreuve notre  compétence intellectuelle ; ce sont seules les matières théoriques qu'on peut mémoriser. Quant aux matières qui mettent à l'essai notre don intellectuel telles les mathématiques, les problèmes de physique, ou les langues étrangères, plus on essaye de s'exercer, plus on acquiert des compétences, il ne faut jamais se lasser de s'exercer. J'insiste  sur cette idée : il est plus rentable pour les élèves d'enregistrer par écrit ce qu'ils lisent dans leurs livres. De cette manière, les renseignements seront gravés pour une longue période dans leur mémoire des souvenirs qui les leur révélera au moment opportun. La manière de balayer d'un coup d'œil rapide, même répété à deux ou trois reprises, les contenus  livresques n'a jamais été fructueuse.

Il est  dans l'intérêt de  l'élève de varier pour étudier, le même jour, des matières plus ou moins difficiles :

 Chers frères, un troisième problème se pose : lorsque l'élève ou l'étudiant  entame un programme pour réviser un livre de physique, il décide de lire le premier chapitre depuis samedi jusqu'au mercredi, mais, très vite, il s'ennuie et finit par gaspiller son temps qu'il partage entre avoir une conversation avec ses parents ou feuilleter une revue ; c'est le système illogique adopté par la plupart de nos élèves. Par contre, s'il décide d'avoir affaire à dix livres variés classés selon l'ordre dégradé de difficulté : d'abord la physique qui est la plus difficile, ensuite la chimie et  les sciences naturelles, puis l'histoire ou la géographie. Revoir  un seul chapitre du livre, prendre une pause  pour un quart d'heure, puis s'attaquer à un autre livre. Cette variété dans le choix  du livre et du thème te  procure un certain sentiment de confort qui s'infiltre  en toi et te  relève  le moral. De ce fait, une expérience pratique confirme cette vérité : si on demande à un homme de  porter un kilo, il est disposé à exécuter l'ordre jusqu'à une centaine de fois ; mais à un moment donné, ses forces s'affaissent et il se trouve inapte à aller plus loin ; on dit que ses muscles ont atteint leur point d'épuisement extrême. Si on lui diminue le poids, il est prêt à revenir à la charge, muni d'une nouvelle force. La troisième fois, il est encore excité par une nouvelle force motrice  qui lui donne un nouvel élan. Cet exemple est d'autant plus valable aux  matières des études entreprises : on commence par s'attaquer à la matière qui demande le maximum de notre concentration et de nos efforts, pour marquer un décalage dans le choix des matières à revoir selon leur niveau de difficulté du plus difficile au plus facile. Sans oublier d'attirer notre attention que le moment de répit qu'on accorde à soi-même entre les matières variées nous procure un zèle sans bornes, ce qui permet de nous acquitter de nos responsabilités à merveille, et d'entreprendre  dix heures  de travail intellectuel  laborieux séparées par de petits intervalles.         

C'est par nos efforts assidus à l'oral, à l'écrit et à travers les corrigés de nos travaux scolaires que l'on peut trouver la bonne réponse et obtenir les meilleures notes :


 Ô frères,  quand tu  réponds au questionnaire sur ta feuille d'examen, tu y écris d'une part la matière avec ce qu'elle comporte de renseignements, et d'autre part le style avec lequel tu as griffonné tes réponses. C'est-à-dire d'un côté les informations plus ou moins exactes, et de l'autre la technique que tu as employée dans ces réponses. Il est naturel que l'examinateur tienne compte des deux à la fois, mais c'est surtout la technique qui élève l'évaluation. Quand l'élève revoit sa feuille avant de la rendre, il corrige ses fautes, embellit ses phrases, utilise des expressions  élégantes et adéquates, élabore un langage expressif  et éloquent, évite  les termes vulgaires. De cette façon, le test sera apprécié davantage ; en d'autre termes, plus le style de l'élève est sélectionné, plus l'appréciation de sa feuille est méritoire. À l'examen, il t'incombe d'employer un style élégant et impeccable, c'est-à-dire  qui n'admet pas de failles. Tu notes avec un crayon, sur ton brouillon une expression que tu qualifies de banale, et tu essaies de la remplacer par une autre plus belle. Revoir ce qu'on écrit  est le meilleur moyen pour perfectionner notre style. Tant que tu essaies  de soigner  ton examen  ou les  phrases  de ton traité, tu prépares les  bonnes réponses  qui te valent  une évaluation brillante. 

Plus  l'homme dispose d'une terminologie savante de la langue, plus son style  se perfectionne :

 Chers frères, si on te présente un ouvrage littéraire et qu' on te demande de le lire, ton style n'avancera  pas d'une semelle surtout si  l'ouvrage est  composé par un grand écrivain. Mais en  faisant attention à la technique employée, au choix du vocabulaire trié, à la sélection des phrases, ton style accède à un degré éminent. Par exemple le mot ''voir'' se distingue du mot ''apercevoir''. Tu aperçois un avion dans le ciel, au-dessus des nuages qui sont  parsemés par de petites fentes. (Apercevoir ) signifie : que quelque chose  est apparue soudain, puis a disparu d'un seul coup. Alors que ( voir) signifie : regarder longuement. ( Fixer des yeux)  signifie : regarder avec insistance. (contempler) signifie : regarder avec admiration. (Écarquiller les yeux) veut dire : les ouvrir très grands pour montrer son étonnement. (Regarder de travers) c'est-à-dire regarder avec mépris. Comme vous le constatez dans les exemples  cités  ci-dessus, les synonymes qui déversent dans la terminologie n'ont pas de limites, chaque terme s'emploie dans son domaine particulier.
On t'offre deux couleurs : le noir et le blanc et on te demande de dessiner le beau spectacle qui s'étend devant tes yeux. Ta représentation du spectacle sera très fade, vu le manque des couleurs qui sont à ta disposition : tu n'as ni le rouge pout colorier le toit, ni le bleu pour colorier le ciel, ni le jaune pour colorier la fleur ; plus ton tableau est riche en couleurs, plus il attire des admirateurs.   La même chose pour la langue : plus tu es riche en vocabulaire, plus ton style se sélectionne. Les savants ont fait un sondage. Ils ont attaché au cou d'un homme illettré un magnétophone minuscule, ont enregistré ses dires pendant une semaine, puis les ont déversés sur une feuille de papier en élidant les répétitions. Ils ont constaté qu'il n'utilisait dans ses propos que cent-vingt-cinq mots. Ils ont répété l'expérience avec un professeur qui enseignait à l'université, les termes qu'il utilisait comptaient mille-cinq-cents : plus ton vocabulaire est riche, plus ton style est trié. Donc notre style manifesté en expressions se trie à mesure que notre langage s'enrichit en vocabulaire.    

Il est indispensable de prendre une pause pendant le temps consacré aux études :

 Ô frères, on doit prendre en considération dans chaque programme d'étude, l'importance attribuée aux moments de répit : toutes les cinquante minutes de concentration, on a droit à une pause de dix minutes, afin de prendre une lancée  pour persévérer  dans nos études.  

Il faut bien comprendre les questions avant de répondre :

 Chers frères, je n'exagère en  rien  si  je vous certifie que des centaines ou plutôt des milliers de nos élèves essuient un échec à l'examen, non parce qu'ils n'ont pas bien révisé, mais parce qu'ils ont mal compris quelques  questions. Pour cela, je vous conseille, surtout aux examens officiels, quand vous recevez votre feuille d'examen, de laisser de côté votre stylo, de lire les questions une fois, deux fois, trois fois, de vous concentrer sur la signification de chaque question : plus la question t'est claire, plus ta réponse est précise, et plus ta  note sera brillante.

 Imaginons que tu présentes ton examen de baccalauréat en sociologie, et que les questions portent sur les périodes de l'avant-guerre, entre les deux guerres, et après la guerre. La littérature nationale traite les  sujets  d'un point de vue hiérarchique tout à fait différent : la question en littérature nationale porte sur la période placée  entre les deux guerres. Les élèves vont se laisser prendre au piège, et  écrire la même réponse qu'ils ont déjà écrite en sociologie, sans se rendre compte de leur erreur. La plupart des questions  incitent l'intelligence, l'important est de bien comprendre ce qui est demandé dans les  questions. Mettez un trait sous les mots-clés, ils vous  inspireront la réponse  adéquate. Je me souviens qu'un élève  a écrit  dix pages en minuscule, mais ce qu'il a rédigé était hors-sujet et il a obtenu zéro. Il s'agit de bien comprendre ce que veut l'examinateur par sa question. Si on ne saisit pas l'essence des questions, impossible de réussir à l'examen. 

Réunir ses forces en un seul objectif permet à l'homme d'accéder aux plus hauts gradés :   

  La dernière remarque à faire, chers étudiants: vous savez tous que si on expose aux rayons de soleil un papier glissé sous une loupe, le papier sera consumé, mais si on expose un papier directement  au soleil, il ne s'enflammera pas.  Pourquoi la loupe l'a brûlé ? Parce qu'on a réuni les rayons en un seul point, ce qui les a munis d'un degré  supérieur de chaleur et d'une disposition d'incandescence rapide. Parallèlement, chaque étudiant a une tendance religieuse différente, ses désirs et ses préoccupations sont contrôlés et dirigés vers une seule attirance sa probité et ses vertus vont l'aider à regrouper ses énergies. Je me souviens qu'on a affiché, une certaine année, les photos des élèves ayant obtenu les meilleures notes au baccalauréat dans toutes les avenues de Damas. On a remarqué que la plupart des jeunes filles qui avaient un total excellent  portaient le voile. Les gens ont donc été persuadés que la religion suscite les élèves à exceller dans leurs études et les protège contre les  différents moyens de distraction. Tout être a sa propre tendance religieuse qui accentue ses forces, l'entrave d'accomplir des folies, l'épaule à faire ses cinq Salâts, à détourner le regard contre les tabous. Sa seule aspiration est de persister dans la noble récitation du Coran, et d'abandonner tout ce qui l'en détourne. Dans chaque demeure musulmane se trouve au moins un élève ou un étudiant. Sachez qu'il n'y a rien de plus cher aux parents que de voir le succès  couronner les examens officiels de leurs enfants. 

Épargner d'embêter les autres et les traiter avec égards :   

  La dernière chose à laquelle je voudrais attirer votre attention : 
 Nous passons des moments tellement critiques en cette période d'examens car les gens indisciplinés ou discourtois ne se gênent guère de hausser le son de la radio ou de la télévision, sans tenir compte qu'il y a des malades ou des élèves  qui ont besoin de tranquillité et de paix. D'ailleurs Allah Exalté Soit-IL nous a recommandés d'être prévenants et polis envers les autres. 

La Sollicitation :

 Ô Allah, fais-nous don de Tes Grâces et ne nous en prive pas ; Rends-nous honneur et ne nous humilie pas. Privilégie-nous et ne privilégie personne sur notre compte. Fais que nous soyons satisfaits et accorde-nous Ta satisfaction.
 Ô Allah, fais que notre religion soit impeccable car il y va de notre vertu ; aménage notre monde ici-bas car il y va de notre vie ; concilie-nous avec la vie future car il y va de notre séjour éternel. 

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