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06-05-2024
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Hadith-Explication du Hadith-Al-Ahmadi Mosquée-Leçon (073-119) : Les Maladies psychologiques.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Louange à Allah, Le Seigneur de l’univers, que la Miséricorde et la paix soient sur notre maître Mohammad, le fidèle à ses promesses et l’honnête.

Un phénomène en pays musulmans qui suscite l'attention :

  Honorables frères, le taux réduit des maladies psychiques en pays musulmans est un phénomène qui attire l'attention au moment où ce genre de maux dans les pays occidentaux atteint le taux de 155% parmi les habitants.
 
Le phénomène de la mélancolie sévit dans les pays occidentaux et il y a parfois des gens qui sont traités deux fois à la suite d’une crise psychique qui s’incarne dans la mélancolie. 

Si quelqu'un désire obtenir une réponse scientifique sur la raison de la réduction du taux des maladies psychiques dans les pays musulmans, nous pouvons répondre que cela revient à « la foi en Allah ».

Des exemples qui appuient ce hadith :“A Allah appartient ce qu'Il prend et ce qu'Il donne.”

 Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit :

« A Allah appartient ce qu'Il prend et ce qu'Il donne »

(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim dans leurs Sahih (Authentiques), Abou Daoud et An-Nassaa’i dans leurs Sunan (traditions).

 C'est un hadith exhaustif, concis, bref et bénéfique qui indique que ce dont vous disposez vient d'Allah et ce que vous perdez est par l'ordre d'Allah.
 On demanda à un bédouin du désert qui conduisait un troupeau de chameaux :

“A qui appartiennent ces chameaux ?” Il répondit : “Ils appartiennent à Allah et sont dans mes mains.”

Allah, glorifié et exalté soit-Il, dit :

« Dis : « Ô Allah, Maître de l'autorité absolue.»

('Al’Imrân (La Famille d'Imran) : 26)

 Toutes les acquisitions possédées par les gens sur terre appartiennent à Allah. A savoir, l'être humain ne possède rien, tout ce qu'il a appartient en fait, à Allah.
 Un bédouin grossier tira le Prophète (bénédictions et paix sur lui) par le col de son habit ce qui lui causa des égratignures et lui dit :

“Mohammad, donne-moi de ce que tu as, il ne t'appartient pas, pas plus qu’à ton père.” Le prophète sourit et dit : “Il dit vrai, c'est l'argent d'Allah.” 

Remarquez que si le bédouin l'avait fait avec un autre, sa tête aurait été coupée.
 Allah, glorifié et exalté soit-Il, confirme cette pensée :

« … dépensez de ce dont Il vous a donné la lieutenance.»

(Al-Hadîd (Le Fer) : 7)

 Vous êtes le possesseur provisoire des biens que vous avez en main.  Ils sont en dépôt chez vous, vous n'en êtes pas le véritable possesseur.

Que pouvons-nous déduire de cet incident qui eut lieu au temps du Prophète :

« A Allah appartient ce qu'Il prend… »

 Lorsque son fils Ibrahim mourut, le Prophète (bénédictions et paix sur lui) le pleura et Abou Dharr lui dit :
“ Vous pleurez, ô Messager d'Allah ?” Il répondit : “Nos larmes coulent, notre cœur est en peine mais nous ne pouvons dire que ce qui satisfait Allah et nous sommes vraiment peinés par ton départ, ô Ibrâhîm.”

Un tournant important :

 En rentrant chez lui un certain soir, un des Compagnons du Prophète (bénédictions et paix sur lui) dont l'enfant était gravement malade demanda des nouvelles de son fils à sa femme. Elle lui répondit : “Il est dans le meilleur des états.” L'homme pensa que son fils était guéri et s'en réjouit. Sa femme lui prépara son dîner qu'il prit.
 Dans une autre version, il est dit qu'elle se para pour lui et qu'ils eurent un rapport intime cette nuit. Au matin, l'homme voulut voir son fils et sa femme de lui dire : “Si les voisins nous ont donné un ustensile et puis sont venus le reprendre, aurons-nous le droit de nous fâcher ?” Il répondit : “Non.” --- “Allah, glorifié et exalté soit-Il, a fait cela avec nous et a repris notre fils.” répliqua-t-elle. Le mari s'en alla raconter au Prophète (bénédictions et paix sur lui) le comportement de cette épouse merveilleuse et patiente qui comprenait si bien sa religion. Le Prophète lui dit : “Puisse Allah bénir votre nuit.”
 On raconte qu'ils eurent un enfant à la suite de leur relation intime en cette nuit qui eut à son tour dix enfants qui ont mémorisé le Coran.
 Si vous pensez que ce que vous possédez est de la grâce d'Allah et qu'Il peut le reprendre lorsqu'Il veut, vous ne serez jamais foudroyé par le malheur.

Est-ce possible !!!! :

 Je connais un homme qui vit dans l’aisance et possède une usine ; lorsque son fils mourut, cet homme apostasia parce qu'il refusait d’accepter l’idée de la mort de son fils.
Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a perdu son fils et il n'a pas agi ainsi …

Les serviteurs d'Allah n'ont rien appris de mieux que l'unicité :

Avec la foi, l'être humain échappe aux maladies psychiques. L'unicité calme l'esprit, c'est la proximité avec Allah, Il est présent, Il voit tout et a tout en main :

« Qui détient dans sa main la royauté absolue de toute chose »

(Al-Mou'minoûn (Les Croyants) : 88)

« … et c'est à Lui que revient l'ordre tout entier.»

(Hoûd : 123)

 Les serviteurs d'Allah n'ont rien appris de mieux que l'unicité.

Si Allah est avec vous qui peut être contre et s'Il est contre vous qui peut être avec vous ?

 Les versets qui expriment l'unicité sont merveilleux :

« Ce qu'Allah accorde en miséricorde aux gens, il n'est personne à pouvoir le retenir. »

(Fâtir (Le Créateur) : 2)

 Ce qui signifie que si Allah vous donne une chose, aucun pouvoir sur terre ne peut retenir ce don. Et s'Il veut vous reprendre une chose, la personne la plus proche éprouvera de l’antipathie à votre égard, même votre femme.
Par Allah, un homme me raconta en pleurant que sa femme lui dit : “Si je te vois mourant, je ne te donnerai même pas un verre d'eau.”
Un autre me dit que son fils l'a battu. 
Ces mots sont donc merveilleux : “Si Allah est avec vous qui peut être contre et s'Il est contre vous qui peut être avec vous ?”
 Ce qui signifie que lorsqu'Allah est contre vous, votre plus proche parent peut vous agresser en revanche, s'Il est avec vous, Il vous asservira mêmes vos pires ennemis.

Remarquez le sens de ce verset :

« Et J'ai répandu sur toi une affection de Ma part, afin que tu sois élevé sous Mon œil. »

(Tâ-Hâ : 39)

 Nous avons ce hadith :

« Si Allah aime un serviteur, Il mettra de l'affection envers lui dans le cœur des créatures.»

 Et cet autre : 

« Allah fait que les cœurs des croyants s'engouent d'affection et de miséricorde pour celui qui fait preuve de loyauté à Son égard.v»

 C'est-à-dire que le signe de l'agrément d'Allah envers un serviteur est l'amour que les gens lui vouent.

Retenez bien cette loi divine :

 Allah dit :

« C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux ! Mais si tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des affaires »

('Al’Imrân (La Famille d'Imran) : 159)

  Autant la miséricorde s'ancre dans votre cœur, autant vous devenez doux, délicat, affable, compatissant et équitable. Autant vous vous éloignez d'Allah, autant votre cœur devient dur et rude et les gens s’éloigneront de vous.

 Il s’agit d’une équation :
 Communication, compassion, douceur donnent lieu à l’attirance.
 Détachement, dureté, rudesse entraînent l’éloignement.
 Aussi :

« A Allah appartient ce qu'Il prend et ce qu'Il donne. »

Une invocation merveilleuse :

 Voici une invocation merveilleuse à ce sujet :

« Ô Allah, ce que Tu me pourvoies de ce que j'aime, fais qu'il soit une force pour moi en ce que Tu aimes et ce que Tu retiens de ce que j'aime, fais qu'il soit un motif pour moi pour faire ce que Tu aimes.»

(Rapporté par At-Tirmidhî dans ses Sunan (Traditions)

 Vous êtes ainsi entre deux situations, une chose que vous souhaitez et que vous obtenez et une chose que vous aimez et que vous n'obtenez pas. Ce que vous obtenez placez-le au service de la vérité et le vide dans le cas contraire sera également au service de la vérité.
 Celui qui obtient de l'argent doit l'utiliser dans le bien et celui dont le revenu est limité et qui a du temps libre est tenu de l’employer dans le bien de même. Ce dernier dispose du temps libre à cause de son revenu réduit, parce qu'il est un petit employé qui termine son travail et se trouve libre dans l'après-midi. Il est gagnant dans les deux situations comme une scie qui travaille des deux côtés.

Le plus important est :

« Nous sommes certes Celui qui éprouve. »

(Al-Mou'minoûn (Les Croyants) : 30)

 Nous devons donc passer un test et le croyant en passe deux. Vous êtes testés à travers les bienfaits dont Allah vous accorde et en ce dont il vous prive et l'important est de réussir dans les deux épreuves. Il se peut que la privation soit un don en soi.

S'Il vous donne qui peut l'en empêcher ?
Et qui peut donner s'Il vous a privé ?
Soyez avec Allah pour qu’Il soit avec vous.
Abandonnez tout le monde et méfiez-vous de votre avidité
S'Il vous donne qui peut l'en empêcher ?
Et qui peut bien vous donner s’Il vous a privé ?

Quand est-ce que le croyant est heureux :

 Chers frères, en présentant leurs condoléances, les Musulmans disent des mots vraiment bons : “Puisse Allah amplifier votre rétribution.” Auxquels on répond : “Puisse Allah, agréer votre démarche.”

 Parmi les propos que le Prophète (bénédictions et paix sur lui) nous a conseillé de dire en cette occasion nous avons cette phrase :

« A Allah appartient ce qu'Il prend et ce qu'Il donne »

 Lorsque l'être réalise que tout se passe suivant un décret divin et un destin il aura la conviction que toute chose a une vérité :

« Tout serviteur qui atteint la vraie foi sait que ce qui l'a atteint ne pouvait le manquer et ce qui lui a fait défaut ne pouvait l'atteindre. »

(Rapporté par At-Tabarani dans Al-Mou'gam Al-Kabir (Le Grand Recueil) et Ahmad dans son Mousnad)

 Le mot « blâme » n’a pas de trace dans le lexique du Musulman et il en est très heureux. Quant au mot “si” il brûle le cœur au point d’entraîner parfois une crise cardiaque. Les peines du regret sont profondes. Aussi le Prophète nous interdit ce mot, mais ce qui est étrange, c’est qu’il figure dans le Coran.

Qu’en est-il du “si” employé positivement dans le Coran ?

 Allah dit :

« Et s'ils se maintenaient dans la bonne direction, Nous les aurions abreuvés, certes d'une eau abondante »

(Al-Jinn (Les Djinns) : 16)

 Ce terme “si” du verset est employé positivement. Il est de même nécessaire. Si, à Allah ne plaise, un homme a perdu ses biens parce qu'il ne s’acquittait pas de la Zakat et qu'il se dit en lui-même : “Si j'avais payé la Zakat, je n'aurai pas perdu mon argent.” cela sera vrai. Vous pouvez la dire autant que vous le désirez cela n'est pas défendu. C'est l’emploi positif du “si”. Comme par exemple “Si” j'avais baissé le regard, je n'aurais pas été dans cette situation pénible chez moi ; “si” j'avais accompli mon devoir, les gens n'auraient pas pu dire du mal de moi ; “si” j'avais été honnête en vendant ces produits, Allah n'aurait pas permis que je craigne un autre que Lui.”

Un mot :

 Je vous dis ce mot : “Vous êtes pour la plupart, des commerçants et il est Impossible de craindre Allah dans vos opérations de vente et d’achat puis de craindre un autre que Lui. Dans le cas contraire, si vous voyez que le client a peu d'expérience et que vous ne le traitez pas honnêtement vous en subirez les conséquences.
 Si, vous pensez être intelligent, vous prenez du client le prix le plus cher pour un produit de mauvaise qualité à cause de son manque d'expérience, Allah vous fera craindre un autre. Il vous enverra celui qui vous traitera de même pour essayer de vous corriger.

Voyez quel beau verset que celui-ci :

 Voyez quel beau verset que celui-ci :

« La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains ; afin qu'[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont œuvré ; peut-être reviendront-ils (vers Allah). »

(Ar-Roûm (Les Romains) : 41)

 Un verset très précis. Nous aurions pu fauter sans goûter aux conséquences de nos fautes. Mais la sagesse d'Allah exige de nous faire subir les conséquences de la corruption pour un but noble :

« … afin qu'[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont œuvré ; peut-être reviendront-ils (vers Allah). »

(Ar-Roûm (Les Romains) : 41)

D’ailleurs, à chaque fois tu agis mal, Allah t’inflige un châtiment disciplinaire ; or ce châtiment n’est qu’une Miséricorde proprement dite : 

((Puis, s’ils te traitent de menteur, alors dis : « Votre Seigneur est Détenteur d’une immense miséricorde cependant que Sa rigueur ne saura être détournée des gens criminels. »))

AL-AN’AM (LES BESTIAUX) : 147

Ce verset correspond à ce hadith :

«A Allah appartient ce qu'Il prend et ce qu'Il donne»

Des merveilles de la biographie des Compagnons du Prophète :

 J'ai mentionné une fois dans la mosquée Nabulsi qu'un des Compagnons du Prophète lui avait prêté le serment d'Allégeance de lui obéir et de prêter conseil à tout Musulman. Ce Compagnon avait envoyé un de ses serviteurs lui acheter un cheval. Le serviteur revint avec son achat et dit : “Le vendeur me l'a donné à trois cents Dirhams.” Le Compagnon remarqua : “Mais il vaut beaucoup plus.” Il proposa à son propriétaire de le lui vendre à quatre cents, puis à cinq cents, puis à sept cents et le propriétaire de lui donner toujours la même réponse : « je le souhaite vivement ». Ce compagnon finit par le prendre à huit cents Dirhams. Les gens étaient fort étonnés de son acte mais il dit : “Il n’en connaît pas la véritable valeur. J'ai prêté serment au Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) d'obéir à ses instructions et de prêter conseil à tout Musulman.”

Lorsque vous craignez Allah, vous serez épargné de craindre quelqu’un d'autre :

Mais lorsque vous ne craignez pas Allah, vous redouterez même votre propre ombre.
 Un commerçant que je connais m'a raconté un de ses exploits qui m'a vraiment plu. Il avait importé une certaine marchandise et l'avait présenté au prix de huit Dirhams. Aucun acheteur ne s’est présenté  ; il en baissa le prix à sept Dirhams sans trouver encore de client. Il se mit à baisser le prix peu à peu jusqu'à cinq Dirhams et il en était très peiné.
 Un jeune homme inexpérimenté vint lui acheter cette marchandise et le commerçant lui dit qu'elle valait huit Dirhams. Le jeune homme répondit qu'elle les valait et le commerçant lui fit remarquer que le prix de la marchandise devait être payé immédiatement. Le jeune, lui dit être prêt à payer ce prix, il s'en alla apporter l’avance nécessaire mais le commerçant l'arrêta et lui dit : “Je ne te la vendrai qu'à cinq Dirhams. Je vois que tu es peu expérimenté, tu aurais pu faire une grande perte au prix auquel tu comptais la prendre.”
 Le commerçant avait craint Allah et n'avait pas voulu profiter de l'ignorance du jeune homme.
Lorsque vous craignez Allah, je le répète souvent, vous serez épargné et lorsque vous ne craignez pas Allah, vous craindrez même votre ombre. Allah dit :

« Nous allons jeter l'effroi dans les cœurs des mécréants. Car ils ont associé à Allah (des idoles) sans aucune preuve descendue de Sa part. »

('Al’Imrân (La Famille d'Imrân) : 151)

La crainte est la plus grande punition qu’un être peut subir :

 Mes frères, la crainte est la plus grande punition qu’un être peut subir. Les versets suivants illustrent cette notion :

« Et Allah propose en parabole une ville : elle était en sécurité, tranquille ; sa part de nourriture lui venait de partout en abondance. Puis elle se montra ingrate aux bienfaits d'Allah. Allah lui fit alors goûter la violence de la faim et de la peur [en punition] de ce qu'ils faisaient. »

(An-Nahl (Les Abeilles) : 112)

« … qui les a nourris contre la faim et rassurés de la crainte ! »

(Qouraych (Les Coraich) : 4)

Le hadith du jour :
 Chers frères :

« A Allah appartient ce qu'Il prend et ce qu'Il donne. »

 Ce hadith établit l'équilibre, il vous aide à retrouver votre propre équilibre. Vous ne devez éprouver aucun regret, ne dites jamais “si”. Déployez tous vos efforts en vous fiant à Allah, 
Louange à Allah, Le Seigneur de l'univers.

L'invocation finale :

 Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,  louange à Allah Seigneur de l'univers, et que la bénédiction et la paix d’Allah soient accordées à notre maître Mohammad, le fidèle à ses promesses et le probe.
 Ô Allah, donne-nous et ne nous prive pas, fais-nous honneur et ne nous humilie pas, et préfère-nous et ne préfère personne à nous, sois satisfait de nous et satisfais-nous  ;  que la Bénédiction et la paix d’Allah soient accordées à notre maître Mohammad, le fidèle à ses promesses et le probe.

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