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03-05-2024
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Doctrine islamique-sujets divers-Leçon (13) : L'histoire du convertissement à l'Islam de Jeffrey Lang 1.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

La science est une convergence d'idées entre deux points dissymétriques :

  Honorables frères, nous attaquons un nouveau sujet qui nous prendra peut-être plusieurs séances. Un thème récent et exceptionnel en ce sens que les notions théoriques dans la religion sont très utiles mais manquent de preuves pratiques. Ainsi en lisant les hadiths du Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui) nous en profitons beaucoup mais, à la lecture de sa biographie, nous sentons qu'il a appliqué la seule vérité qui lui a été révélée. Nous sommes ainsi face à une vérité pratique. Personne ne se contente d'une notion théorique à moins qu'elle ne soit mise en pratique, se réalise et se transforme en une expérience pragmatique.

  Lorsqu'un homme, muni de preuves cohérentes, vient dire qu'il peut économiser des millions en faisant construire un bâtiment sans avoir recours à du fer, nous lui demandons de s'exécuter. Or si jamais ce bâtiment s'effondre, la théorie échoue car c'est la mise en vigueur de sa théorie qui lui a fait essuyer un échec. Ainsi la réalité des faits est la base et, pour définir la science, nous pouvons dire qu'elle est une description conforme à la réalité concrète avec une mise en pratique sûre. Certaines définitions de science la présentent comme une relation entre deux choses tranchantes et prouvées par la réalité des faits qui les rendent soumises à l'expérience. Si elles ne sont pas confirmées à 100%, elles ne sont alors que des chimères à 30%, la suspicion à 50% ou l'hypothèse à 70%. Mais dans le domaine de la science, il ne peut y avoir ni doute, ni supposition, ni illusion, il n' y a que nécessité, preuve et déduction.
  Idées tranchantes, confirmées et mises à l'épreuve par l'expérience.
  Sans démonstration, elle devient illusion, doute ou supposition ; non confirmée par l'expérience, elle est de l'ignorance. Vous pensez que l'ignorant est celui qui ne sait ni lire ni écrire mais en effet, c'est celui qui a acquis beaucoup d'informations toutes fausses. Asseyez-vous avec un être de ceux qui aiment la vie ici-bas vous entendez des paroles étranges. Tout ce qui est pour son intérêt devient légal par contre il dénie tout ce qui constitue pour lui une privation. Son critère est son intérêt seul, aucun scrupule ne le retient. Si une théorie ne concorde pas avec la réalité elle n'est qu'ignorance et, sans démonstration, elle n'est qu’ une copie falsifiée.
  La science n'admet aucun doute, ni supposition, ni imagination, ni copie, ni contradiction avec la réalité concrète.

Le bon exemple est la charge la pus importante que portent les prophètes :

  Le prophète arrive et prend l'initiative de guider les gens, mais son authenticité, son comportement et ses attitudes sont plus importants que ses paroles. C'est la parole confirmée par la probité des faits qui attire les gens. Moi je vous dis : “ La vérité est un cercle où se rencontrent quatre lignes :
  - celle de la transmission exacte.
  - celle du cerveau catégorique.
  - celle de l'instinct spontané.
  - celle de la réalité objective.
  La convergence de ces lignes constitue la vérité parce que :
  - la transmission exacte c'est la parole d'Allah expliquée par les hadiths.
  - le cerveau est un système de critère qu'Allah nous a inséré et par conséquent ne peut être en contradiction avec Ses paroles.
  - l'instinct est la nature infiltrée en nous.
  - la réalité qui est de Sa création doit concorder avec la nature, le système de critère et Les Paroles Divines.
  Il est absolument nécessaire que l'instinct s'harmonise avec le cerveau et la réalité concrète. Ainsi, la plus importante des charges des prophètes est le bon exemple. Allah dit :

(En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah, au Jour de La Résurrection et invoque Allah fréquemment.)

(Al-'Ahzâb (Les Coalisés) : 21)

  Il faut remarquer que nous sommes à l'époque des connexions, à l'époque des décorations et Allah, exalté soit-Il dit :

(La vie présente est comparable à une eau que Nous faisons descendre du ciel et qui se mélange à la végétation de la terre dont se nourrissent les hommes et les bêtes. Puis, lorsque la terre prend sa parure et s'embellit, et que ses habitants pensent qu'elle est à leur entière disposition, Notre Ordre lui vient, de nuit ou de jour, c'est alors que Nous la rendrons toute moissonnée, comme si elle n'avait pas été florissante la veille. Ainsi exposons-Nous les preuves pour des gens qui réfléchissent.)

(Yoûnous - (Jonas) : 24)

Chaque croyant a système de connexion personnelle avec Allah, glorifié et exalté soit-Il :

  Nous sommes à l'époque des passions fulminantes, de la fréquence des égarements, de la dispersion des familles, de la prédominance de l'intérêt sur les principes, de l'imposition du besoin sur le bon exemple … qu'est-ce qui peut nous convertir à la religion ? Pourquoi quelqu'un de contemporain a-t-il plus d'effet sur nous que quelqu'un qui a vécu à l'époque antérieure des abbassides ? Parce qu'il vit les mêmes circonstances que nous, les mêmes tensions, les mêmes tentations, les mêmes doutes et, avec cela il peut se maîtriser et se rapprocher d'Allah.
  Cela était une introduction pour vous entretenir d'un livre qui est tombé entre mes mains et dont je ne me doutais pas de son influence séductrice. L'auteur est un professeur d'université aux Etats-Unis, très intelligent et bien avancé dans sa matière au point où, lorsqu'il était étudiant, son professeur le chassait de la salle et lui donnait la note maximum parce qu'il le troublait durant la leçon. A l'école secondaire il avait assisté à des leçons de religion mais son professeur n'avait pas pu le convaincre de l'existence d'Allah. Ce même professeur l'avait menacé d'un échec mémorable et la nouvelle était parvenue au père de l'élève qui le traita sévèrement. Par réaction, le jeune homme avait adopté l'athéisme jusqu'à ce qu'à son arrivée à un très haut rang dans une des universités. Il n'était pas conscient de la gravité de son attitude, parce que personne n'avait pu le convaincre de l'existence d'Allah, Glorifié et Exalté soit-Il.
  Un jour que ce brillant mécréant se trouvait assis dans la bibliothèque, une jeune fille y entra. Il dit : [“Je ne peux oublier cette jeune fille qui était venue dans mon bureau demander mon assistance.
  A son entrée, j'avais remarqué une femme mystérieuse qui semblait être du Moyen Orient. Elle état couverte de vêtements noirs de la tête aux pieds. Elle me demanda une explication théorique concernant ses études et dit que son professeur me l'avait envoyée.” - Un autre professeur demandait ainsi son aide à cause de son intelligence brillante - “J'ai accepté de l'aider et, vite, l'idée que je m'étais faite des femmes arabes se dissipa. C'était une étudiante du troisième cycle, démonstratrice dans la division des mathématiques, mais je ne pouvais l'imaginer avec ces habits, debout devant un rang d' habitants originaux de L'Inde - maintenant faites attention - en même temps elle avait beaucoup de dignité et de pondération qui me troublèrent. J'ai senti en elle une force inconnue et je ne pouvais la fixer. J'ai voulu connaître la raison de cette force et je lui en ai parlé. Après cette conversation, j'ai entamé d' étudier les autres religions.”

L'être qui consolide sa relation ave Allah, glorifié et exalté soit-Il, possède la force spirituelle :

  Ainsi, le point d'élancement de ce professeur vers la foi était cette jeune fille portant le voile, polie, sérieuse et intelligente.
  On peut dire d'après cette histoire que, le Musulman est lui-même une invitation à Allah, même sans prononcer un seul mot. Son allure, sa politesse, sa gravité, sa relation avec Allah, sa force intérieure à cause de cette relation, tout cela lui donne un éclat spirituel. Il est lié au Fort, à l'Omniscient, au Sage. Il sent une grande force en lui, et son lien avec Allah engendre une mine radieuse qui semble rassurer on entourage. Il est sûr de lui-même, sûr qu'Allah ne l'abandonnera pas.
  En maîtrisant sa relation avec Allah, même silencieux, chacun d'entre nous acquiert ce qu'on appelle de la force spirituelle, de l'influence. Ce professeur dont nous avons parlé a senti une certaine honte près de cette jeune fille voilée, digne, équilibrée, pleine de force intérieure et il se sentit poussé à étudier l'islam. En voilà un point.
  Donc, tout croyant invite à Allah avant de prononcer un mot. Sa relation avec la force suprême, l'univers et les limites infinies, sa perception de sa valeur dans la vie et de son rôle font de lui une invitation parfaite. Allah, glorifié soit-Il, dit :

(Abraham était un guide ('Umma) parfait.)

(An-Nahl (Les Abeilles) : 120)

L'athée est confiné dans son petit monde dont les limites se rétrécissent et il doute de tout :

  Notre professeur dit : [“Personne ne connait la solitude et la mélancolie autant que l'athée.”] Lorsqu'une personne se sent seule, elle évoque son Seigneur du fond de son âme, elle parle à l'Unique Qui la connait et elle attend d'être exaucée, d'être en bonne compagnie. Tandis que le mécréant, s'il se trouve dans la même situation, cette pensée n'ose pas lui passer par la tête.
  Je me suis rappelé une fois de ces paroles : “Si les rois connaissent notre situation, ils nous feront la guerre pour renverser les rôles” Je me le suis rappelé souvent et une année auparavant, j'ai su qu'elles avaient été prononcées par un sultan qui avait renoncé à notre monde pervers et avait choisi de vivre en ascète. Il était la seule personne qui pouvait le croire parce qu'il lui était contemporain.
  Notre professeur dit : [“Le croyant ajoute foi aux choses prodigieuses, alors que le mécréant perd confiance en toutes choses.”] Ce dernier n'a aucune vérité absolue. Ses conceptions de l'amour, de la miséricorde et de l'équité sont floues sans aucun sens et elles changent facilement. Aussi vit-il une grande solitude. L'athée désire obtenir une célébrité éternelle par la composition d'un livre, par une invention quelconque, il n'arrête de viser la renommée, tandis que le spectre de la mort est là, à le guetter. Il est perturbé parce qu'il nie l'au-delà. L'être humain est voué à l'amour de son existence, à la préférence de la sérénité, l'être qui croit en Allah, réalise la pérennité. Allah, glorifié soit-Il, dit :

(Que vous mouriez ou que vous soyez tués, c'est vers Allah que vous serez rassemblés.)

('Al-`Imrân (La Famille d'Imran) : 158)

  Le croyant est équilibré et conçoit parfaitement que la mort n'est pas le déclin de la vie mais ses prémices :

(Il dira : «Hélas ! Que n'ai-je fait du bien pour ma vie future !)

(AL-FAJR (L'Aube) : 24)

L'amour de la pérennité et de l'immortalité est réalisable dans la vie du croyant :

  La foi en l'au-delà et au paradis répond à l'amour de pérennité de l'être. L'athée désire parvenir à l'éternité à travers une invention. Il se dit : “Je fais une invention qui sera enregistrée et mon nom s'éternisera à jamais. Il n'y a pas d'autre moyen.” Il pense qu'il mourra mais que son nom persistera dans la mémoire des gens. C'est ce que pense l'athée au sujet de l'éternité alors que le croyant mène une vie véritable. Allah, glorifié et exalté soit-Il, dit :

(Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus)

('Al-`Imrân (La Famille d'Imran) : 169)

  Comparez : Une personne athée compose un livre, un roman, accomplit une œuvre artistique pour que son nom dure après sa mort. Il n'a que ce genre d'éternité. Tandis qu'à sa mort, le croyant est transféré vers une vie meilleure, son vœu de pérennité se réalise pour lui.
  Il faut mentionner une vérité très importante et c'est qu'il n'y a rien au monde qui puisse procurer un bonheur perpétuel. Un étudiant en secondaire rêve tout le temps d'obtenir son certificat de fin d'étude avec mention et, deux ou trois jours après l'avoir obtenu, le sujet est oublié. Il entre à l'université et rêve à nouveau de réussir. Quelques jours après avoir reçu son magistère, son bonheur s'atténue et il rêve déjà du mariage. Il se fiance, passe des heures au téléphone avec sa fiancée et, une fois le mariage célébré, sa vie de nouveaux-mariés perd de sa splendeur. Il en est de même lorsqu'il achète un bateau sur lequel il s'embarque d'un endroit à l'autre et dont il se lasse vite. Lorsqu'il déménage dans une maison plus vaste que la sienne, peu de temps après, elle perd pour lui son ambiance tiède.
  Rien au monde ne peut vous procurer un bonheur en permanence ou en croissance, le bonheur est plutôt proportionnel. Sa durée est éphémère, c'est une vérité tangible !.

Toute chose au monde diminue à part l'Amour voué à Allah et Sa connaissance :

  Notre professeur raconte : [“J'ai passé cinq ans à accomplir un travail persévérant traitant deux sujets dont j'attendais le résultat très impatiemment. Puis soudain, l'un d'entre eux ouvrit la porte et me félicita avec ces quelques mots : “Félicitations docteur, vous avez réussi.”] D'après ce qu'il pensait, cette réussite devait lui procurer un grand bonheur mais il dit en trajet vers sa maison, que ce bonheur commençait déjà à s'atténuer et chaque fois qu'il essayait de l'attiser, il ressentait plus de mélancolie, de dépression et d'amertume.
  Cette vérité est très importante et vous la vivez tous. Le mariage paraît très important et, une fois accompli, cette importance diminue. Il en est de même pour tous les désirs du monde dont toute la splendeur est sentie lors de leur assouvissement mais une fois satisfaits, vous y renoncez.
  Toute chose au monde décroit à part l'amour d'Allah et Sa connaissance. Un fait qui m'a beaucoup impressionné lorsque je me trouvais aux Etats-Unis était la vue d'êtres égarés qui semblaient trébucher sur un chemin bloqué, notamment les vieux. Les vieux dans ce pays atteignent plus de quatre-vingts cinq ans. Ils vivent dans des maisons ambulantes composées d'une chambre de séjour et d'une chambre à coucher en plus de toutes les nécessités. Mas ces maisons sont souvent démontées et déplacées à cause de l'ennui et de la mélancolie que sentent leurs propriétaires en réalisant que la vie a une fin. Ils ne supportent pas de demeurer dans la même place plus de deux ou trois mois.
  Quant au croyant, il peut vivre tout heureux dans une chambre sous terre à cause de son assimilation du concept d'Allah, de sa mission critique et de sa visée d'un paradis de l'étendue des cieux et de la terre. Il reste heureux dans les situations les plus difficiles parce qu'il sent qu'il est parvenu à satisfaire Allah. Vous pouvez trouver une maison qui coûte cent millions dont les habitants sont très malheureux. Je suis entré une fois dans une maison très modeste, perchée sur une montagne, sans carrelage, tout juste un tapis fait de lambeaux. Cette maison était très propre, juste une chambre avec une salle de bain, une cuisine et un couloir pourtant j'ai senti le bonheur indéfini de ses habitants. Ceux qui adorent Allah sont heureux là où ils se trouvent, dans n'importe quelle condition. L'important est d'avoir une connexion avec Allah. Imaginez un train de luxe avec des sièges confortables, des peintures à l'huile, des tables mobiles, de l'air conditionné. Si nous en fermons les fenêtres et que nous ne voyons que les sièges, peu de temps après, nous nous en lassons. Au contraire, si nous montons un vieux train fabriqué en 1936 sans vitres, nous nous sentons heureux. Le nouveau train avec tous ses aspects modernes d'opulence et de confort est insupportable en comparaison du train d'antan qui montrait à mesure qu'il roulait sur ses rails des paysages naturels ,réels, irrésistibles et sans retouches.

Le système islamique est sacré :

  Lorsque vous communiquez avec Allah à travers une fenêtre ouverte, vous avez du nouveau dans votre vie, alors que la vie d'ici-bas est restreinte. Interrogez celui qui habite la plus somptueuse des maisons, il vous répondra qu'il s'y est habitué et qu'il n'est plus touché de sa propriété . De même pour celui qui travaille dans un bureau décoré à des millions !. C'est la règle.
  Nous revenons à notre professeur qui a avoué : [“J'ai obtenu mon doctorat et pourtant ma déception, ma tristesse et mon amertume ne se dissipaient guère.”] À vrai dire,
L'être non croyant endure des peines incroyables lorsqu'il se désintéresse de la Méthodologie d'Allah. Par exemple un homme qui ne suit pas la Méthodologie divine se marie. Tous deux conviennent que ce mariage n'est pas une obligation permanente, que chacun d'eux peut y mettre fin courtoisement s'il trouve une autre occasion meilleure pour lui. Imaginez-vous un homme qui épouse une femme pour la quitter un an plus tard pour une autre femme propriétaire d'une maison ? Qu'en sera-t-il de leurs enfants ? C'est là un comportement irresponsable qui révèle un caractère lâche et un raisonnement immoral et pervers. Heureusement qu'Allah a privilégié nos pays musulmans de stabilité avant cette vogue de laxisme et d'invasion culturelle qui ont transformé nos maisons en tavernes et en lieux d'agréments, ce qui a encouragé les couples au divorce !.
  J'ai entendu que chez nous le pourcentage des divorces était de 2/1000 à 15/100 alors qu'aux Etats-Unis, il est de 65/100. Le plus long de ces soit- disant mariages ne dure que deux ans parce que lorsqu'un des conjoints trouve une meilleure occasion ailleurs, il fait vite de l'annuler. Cela provoque une énorme angoisse chez les filles qui craignent le célibat et le vieillissement en solitaire. Un recensement en France a démontré que la moitié des habitants de ce pays était du genre féminin et que la moitié de ces femmes vivaient seules. En islam le mariage est sacré. Allah, glorifié soit-Il, dit :

(Comment oseriez-vous le reprendre, après que l'union la plus intime vous ait associés l'un à l'autre et qu'elles aient obtenu de vous un engagement solennel ?)

(An-Nisâ' (Les Femmes) : 21)

Allah s'attend à ce que Son serviteur croyant s'en rappelle incessamment :

  La mention de cette union sacrée qui donne des enfants, l'éducation de ceux-ci, l'affection et la miséricorde entre les époux sont ce qu'il y a de merveilleux dans ce verset :

(Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent.)

( Ar-Roûm (Les Romains) : 21)

  Puisqu'il y a des avantages réciproques, que le mari est bien nanti, que l'épouse est jeune, Allah sème de l'affection entre eux. Si cette dernière fait défaut pour une raison ou une autre, la miséricorde demeure. Combien de femmes travaillent pour nourrir leurs maris malades et combien de maris prennent soin de leurs femmes malades, à cause de cette affection et de cette miséricorde.
  Dans le système occidental, au cas où une occasion plus avantageuse se présente pour l'un des conjoints, très vite, le mariage est dissolu. Un homme en mission en France a rencontré près d'un fleuve un jeune homme qui semblait accablé. Il lui demanda ce qu'il avait mais le jeune homme répondit : “Laisse-moi tranquille.” --- “Par ton Seigneur, à quoi penses-tu.” reprit l'homme. -- “Je pense tuer mon père.” dit le jeune homme. L'homme lui demanda de nouveau : “Pourquoi ? Le père pour nous est sacré. Allah, glorifié et exalté soit-Il, s'attend à ce que Son serviteur croyant se rappelle de Lui comme il se rappelle de son père.” Allah, glorifié soit-Il, dit :

(Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore. Mais il est des gens qui disent seulement : «Seigneur ! Accorde nous [le bien] ici-bas !» - Pour ceux-là, nulle part dans l'au-delà.)

(Al-Baqara (La Vache) : 200)

(Dis : "Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son Messager et la lutte dans le sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers)

(At-Tawba (Le Désaveu ou le Repentir) : 24)

  Allah a commencé dans Ce Verset par le père et le jeune homme avait répondu qu'il voulait tuer son père parce qu'il lui avait pris la jeune fille qu'il aimait.

L'être qui recherche la vérité la trouve :

  Chez nous, le père vit pour ses enfants. Ce jeune homme nous donne une idée du système occidental où à l'âge de quatorze ans, la fille déguerpit le domicile paternel pour gagner son pain.   Le problème avec Clinton, n'était pas la fornication mais le mensonge.
  Voilà une société basée sur l'égarement d'Allah !. Si un des conjoints trouve un second partenaire qui lui plaît mieux, aucun inconvénient à cela, il n'hésite pas à quitter son premier conjoint!. Un écrivain issu d'une certaine nation est mieux placé pour la dépeindre telle qu'elle est, pour ensuite la guider sur La Bonne Voie si par hasard elle s'égare .
 Nous verrons plus tard plusieurs chapitres racontant l'expérience de cet être qui a vécu cette époque de doute, d'égarement et de laxisme et malgré cela est parvenu à connaitre Allah.
  Par Allah mes frères, il a été inondé par des sentiments qui submergent les meilleurs dévots. On lui demanda ironiquement : “Que sens-tu pendant la prière du Vendredi, alors que tu ne comprends pas l'arabe ?” Il répondit : “Quels sont les sentiments de l'enfant lorsqu'il se trouve dans les bras de sa mère qui le cajole et lui dit des mots affectueux qu'il ne comprend pas ?”
  Il est temps de connaitre la vérité. Voilà un homme athée, professeur d'université, qui a vécu des situations loin des nôtres à 100/100.   Des situations où les traditions, la décence, la pudeur, la séparation des genres ne comptent pas. Tout est permis même le mariage pour un délai. Malgré cela, il a senti le besoin de connaitre Allah, après quoi il a senti qu'il était né à nouveau.
  Honorables frères, pourquoi ai-je choisi ce sujet actuel ? Parce qu'un homme qui a subi toutes les tentations de cette société, tous ses doutes, toutes ses pressions et tous ses défauts, lorsqu'il a voulu connaitre la vérité, il est arrivé à Allah. Je vous en lirai quelques chapitres et vous ne croirez pas comment un homme dans ce milieu paradoxal, avec cette mentalité perverse peut aller avec cette force vers Allah qui dit :

(Et quant à ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons certes sur Nos sentiers. Allah est en vérité avec les bienfaisants.)

( Al-`Ankaboût (L'Aragnée) : 69)

  Il est vraiment honteux que ces personnes converties pleurent durant la Salât (prière) au cours de laquelle ils ne comprennent rien de ce qui se récite, alors que le Musulman, qui a été élevé dans une maison où l'on prie, est distrait durant la Salât (prière) et se met à faire mentalement ses comptes. Je souhaite que vous en soyez jaloux !.

La différence entre le fanatisme et la dévotion :

  L'être peut se transformer subitement de l'état de torpeur languissante du malheur vers l'ascendance subtile et infinie de l'Extase du bonheur céleste, de l'égarement insensé vers la conscience lucide, de la futilité superficielle vers un but sérieux et probe. Nous donnerons quelques leçons à ce sujet et je prie Allah, Glorifié et Exalté soit-Il, de réussir à mettre la main sur la vérité de la foi.
  Je termine la leçon avec cette déclaration que j'ai déjà faite: Il n'y a aucune autre vérité dans l'univers à part Allah. Tout être, de n'importe quel genre, de n'importe quelle race, de n'importe quel continent, de n'importe quelle culture, de n'importe quelle progéniture, adoptant n'importe quelle philosophie, quelle que soit sa position économique, quelle que soit sa position sociale qui se lie avec cette vérité, se trouve submergé par des sensations communes à tous les croyants du monde.
  Ce qui signifie qu'en lisant la biographie de cet athée, vous vous retrouverez dans ce livre alors que peut-être vous vous sentirez différent d'un frère qui a été élevé dans la même maison et par les mêmes parents que vous. Lorsque vous lirez la biographie d'un athée spécialisé dans une science rare, qui a vécu aux Etats-Unis, vous réaliserez que vous avez vécu la même expérience, que vous avez les mêmes sentiments parce que cette religion a une même origine. Quant au fanatisme, c'est un coefficient de dispersion. Mes paroles sont claires, la religion est un phénomène d'union, de dénominateurs communs, de principes, de moralités, de sentiments et d'intérêts communs. Quant au fanatisme, Il désunit la nation. Adhérez donc à la religion sans fanatisme, ainsi vous vous joindrez à tous les croyants du monde, alors que si vous êtes fanatique vous serez en discorde avec votre propre cercle. C'est pourquoi vous voyez l'animosité , l'agressivité et l'adversité entre les différents sectes Musulmans. Évitez le fanatisme. Si vous tenez aux règles de la Méthodologie d'Allah et que vous parvenez à la connaissance du concept d'Allah, vous deviendrez le frère de tous les Musulmans sur terre. Mais si vous êtes fanatique et intolérant et que vous prenez parti d'une façon aveugle pour un certain groupe ou secte sans être bon connaisseur en religion, vous cueillerez des rivalités interminables.
  Un grand fossé sépare le fanatisme de la dévotion qui rapproche d'Allah et donne de l'éclat. C'est le seul élément pour l'union de la nation parce qu'il y a entre les croyants et vous un agent commun, tandis que le fanatisme engendre l'adversité et l'égarement d'Allah. La preuve en est que vous pouvez vous trouver en présence d'un être d'une contrée très lointaine et vous sentir très proche de lui d'autre part, vous pouvez vous rester avec votre propre frère et vous sentir étranger.

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