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- La science des cœurs
Louange à Allah, Le Seigneur de l’univers, que la paix et la bénédiction soient sur notre maître Mohammad, le fidèle à ses promesses et l’honnête.
Les leaders sont de deux types :
Ibn Mass'oud rapporta ce hadith :
« Les dévots sont des seigneurs, les jurisconsultes sont des leaders et leur compagnie est un gain. »
Les dévots sont ceux qui craignent Allah, ce en quoi ils sont devenus des seigneurs, c'est-à-dire qu'ils sont devenus maîtres d'eux-mêmes, maîtres de leurs affaires et sont parvenus ainsi au bonheur en ce monde et en celui de l'au-delà.
« Les dévots sont des seigneurs, les jurisconsultes sont des leaders et leur compagnie est un gain. »
Les leaders sont de deux types : un savant en religion, un apprenti dans l'espoir d'être délivré du châtiment divin et une racaille sauvage adepte de tout criard, qui ne se sont ni éclairés à la lumière de la science, ni réfugiés auprès d'un pilier solide. Méfiez- vous d’en faire partie.
Il y a d’une part un homme savant en religion ou un dévot, et d’autre part un apprenti dans l'espoir d'être sauvé du châtiment divin ; le bien n’existe pas en dehors de ces deux types.
C'est la quête de la science qui confirme l'humanité de l'être. Le savant en sciences religieuses et celui qui apprend les sciences religieuses auront la même rétribution. Le deuxième ne vaut pas moins que le premier, tous les deux aspirent au bien, un être qui donne de ce qu'Allah lui a donné et un autre qui prend de ce qu'Allah veut bien lui donner.
Les gens sont de deux types : un savant et un apprenti ; le bien n’existe pas en dehors de ces deux types. Un homme savant en religion, un apprenti dans l'espoir d'être sauvé du châtiment divin et une racaille sauvage adepte de tout criard qu'on désigne par des en-têtes d'un large format du genre de : “Le peuple arabe est avec toute vogue vers l’occident, avec toute imitation aveugle.” Il imite sans réfléchir.
La prouesse sera d'occuper une position durable jusqu'à l'au-delà :
Les dévots sont des seigneurs et la vraie seigneurie consiste à parvenir à une position et à s'y maintenir ; la vie est un avancement d’échelons et de grades. Mais à un moment donné, la mort vient saper la hiérarchie de ce monde et toute autre chose. La prouesse sera donc de parvenir à un rang permanent dans l'au-delà ; il est vrai que dans la vie on passe par des grades mais la vie n’est qu’éphémère :
« Regarde comment Nous favorisons certains sur d'autres. Et dans l'au-delà, il y a des rangs plus élevés et plus privilégiés. »
J'ai dû rendre visite à une personne pour signer un contrat. D'une surface de 1400 mètres, sa maison était située dans un des quartiers de Damas les plus distingués. Le propriétaire commença à m'expliquer qu’il avait importé le marbre d’Italie, les meubles de France et se mit à exagérer dans la description de la maison, de sa localité et à raconter comment il l'avait achetée. J'ai pensé que je devais lui donner un conseil ; je lui dis donc : “Que dirais-tu de cette maison comparée à une autre d’une soixantaine de mètres sous terre dans un des quartiers pauvres de Damas ? Il répondit : “Il n'y a aucun point de ressemblance entre les deux.” Je repris : “Compare entre un chef d'état-major et un simple soldat.” --- “Aucun point de ressemblance entre les deux.” répondit-il encore. J'ai mentionné un doyen d'université et un prof de primaire, un chef de chambre de commerce et un vendeur ambulant et d'autres paradoxes tranchants. À chaque fois, il répondait : “Aucun point de ressemblance entre les deux.” Je dis alors :
« Regarde comment Nous favorisons certains sur d'autres. Et dans l'au-delà, il y a des rangs plus élevés et plus privilégiés. »
Un chirurgien cardiologue ne peut être mis sur un pied d’égalité avec un simple infirmier ; le premier gagne deux cents mille Lires pour une opération qui dure cinq heures alors que le second nettoie les vomissements, panse les plaies et peine pour toucher à la fin, un salaire qui couvre à peine les besoins de deux jours. De même on ne peut établir une comparaison entre un prof de village qui fait la queue pour monter dans l'autobus en tenant sa nourriture en main et un professeur d'université titulaire d'une chaise.
Je lui dis : “Les échelons et les grades supérieurs de ce monde sont précaires et n’ont aucune valeur, voire des fois ils entraînent des problèmes, tandis que ceux de l'au-delà sont stables. Pour devenir un vrai seigneur essaie de gagner un rang stable auprès d’Allah.
« Les dévots sont des seigneurs, les jurisconsultes sont des leaders… »
- Une personne qui vous guide vers Allah, vers le chemin du bonheur et la méthode d'Allah, glorifié et exalté soit-Il. Si vous appliquez cela vous serez bienheureux, dans le cas contraire gare à vous. Vous devez suive ces instructions et ces versets et les mettre en pratique – « … et leur compagnie est un gain. »
L'honorable Coran est compris d'après la langue arabe et ses règles :
Il y a un autre point. Allah, glorifié et exalté soit-Il, nous dit :
« Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah. »
Nous lisons le Coran mais sans réflexion, des fois, nous le lisons pour acquérir la bénédiction ; mais il faut savoir que la science religieuse est nécessaire. Car, à bien réfléchir à ce verset, on déduit que seuls les savants craignent Allah, et personne en dehors d’eux ne le craint. Cette notion est bien expliquée en langue arabe par conséquent, il faut bien maîtriser cette langue pour pouvoir assimiler le Coran qui est :
« … en une langue arabe très claire. »
Il serait impensable que je demande à quelqu’un de l’eau pour boire et qu’il m’offre à la place de quoi manger !! Si le mot « boire » n’était pas un mot conventionnel commun à tous ceux qui parlent la langue arabe, il perdrait de son sens. La valeur de la langue provient de sa terminologie. Autrement, chacun saisira la langue suivant ses aspirations, et en fera des interprétations desquelles Allah n’a fait descendre aucune preuve. Ceci va à l’encontre de la mission de la langue. Allah (Exalté soit-Il) dit :
« … en une langue arabe très claire. »
Le Coran doit donc être compris selon les règles de la langue arabe et sa grammaire.
Celui qui désire craindre Allah doit suivre le chemin de la science religieuse :
La langue arabe comprend entre autres, un style de restriction ; si l’on dit que « Chawqi est un poète », cela veut dire qu’il n’exerce aucun autre métier en dehors de la composition des vers. Mais si l’on dit : « Quant au poète Chawqi… » on sous-entend qu’il n’y a sur terre que le poète Chawqi, et tous les autres sont des ex-poètes. Il s’agit là d’un exemple communément utilisé dans la rhétorique de langue arabe. « Quant au, parmi, etc… » sont donc des outils de restriction :
« Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah. »
La langue arabe exprime bien comme ce verset le dit, que seuls les savants, et personne d'autre, craignent Allah. Donc si vous désirez craindre Allah, vous devez suivre le chemin de la science religieuse.
Personnellement, je tends à utiliser le terme d’« apprenti » à la place de « savant », car quel qu’avancé que soit le savoir de l’homme, il ne pourra jamais maîtriser toutes les sciences religieuses.
Celui qui recherche la science religieuse est au plus haut degré de la dignité car le domaine de la science est infini, c'est un grand mot ; celui qui pense tout connaître n’est qu’un ignorant. Certains prédicateurs refusent de se donner le titre de savant, ils y préfèrent : “quêteur de science”. En vérité, ils font preuve de finesse d’esprit et de décence.
On raconte qu’un des grands savants de Damas a composé un ouvrage puis a dit : « je ne suis qu’un étudiant en sciences religieuses ».
Le savant est discipliné dans sa langue, ses mouvements, son silence, son gain matériel. La discipline est la preuve de son savoir. La science finit par le mener à la crainte d'Allah sans s'en rendre compte, car la science a un effet de cumul.
Un être peut consommer un met comprenant des hormones sans se nuire, mais s'il en consomme régulièrement, les hormones auront un effet cumulé et il finira par avoir une tumeur maligne ou un cancer. Ainsi celui qui recherche la science, finira par avoir un cumul de sciences avec une multitude de convictions. Il commence ensuite à avancer d'un pas sûr et juste, il devient discipliné en tout.
La quête de la science religieuse procure à l'être sa vraie place entre les croyants :
Aussi Allah, glorifié et exalté soit-Il, dit :
« Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. »
Vous parvenez à un rang élevé avec la quête de la science. Il n'y a aucun autre moyen. L'être humain aime sa propre personne et son existence mais c'est la science qui le mettra sur le bon chemin.
C’est pourquoi, on dit : le premier pas sur le chemin de la solution du problème serait de reconnaître qu’il s’agit d’un problème et le premier pas sur le chemin du repentir serait de quêter la science et de reconnaître sa faute.
Le problème du commun des gens est que chacun d'entre eux commet un million de péchés et se justifie en disant : “La foi emplit mon cœur.” Des paroles que les gens répètent le plus souvent. Il prétend que la foi emplit son cœur, au moment où il n’applique pas les préceptes de la religion, où il commet les péchés et les fautes tout en ayant la conviction que tout ce qu'il fait est normal. C'est la conséquence du manque de savoir ; il faut donc quêter les sciences religieuses, parce que la science donne à chacun son rang.
Nous parlions de la sagesse dans des leçons précédentes. A présent nous traitons la quête de la science qui vous fait parvenir à votre vrai rang parmi les croyants. Aussi Allah dit :
« Hâtez-vous »
Et encore :
« Et concourez »
Il s’agit d’un ordre divin et tout ordre impliqué dans le Coran doit être suivi et exécuté.
Il y a un être qui se hâte et concourt seul au sein d’un groupe, cela explique que la communauté est une miséricorde alors que l'isolement est de la souffrance. Lorsque vous vous trouvez au milieu de la communauté vous serez en compagnie, il y a une compétition honnête et de l'émulation.
La concurrence neutre peut être utilisée pour le bien ou le mal :
L'être humain peut avoir une particularité physique propre aux communs et à leur culture mais l'âme a une particularité, un trait de caractère instinctif, appelé … Je suis indécis au sujet du nom qu'on peut lui attribuer, disons jalousie, concurrence ou n'importe quoi de ce genre.
Si par exemple vous voyez un homme plus riche que vous, plus savant ou plus pieux, vous souhaiterez être comme lui ou concourir avec lui. C'est une particularité de l'âme - de la jalousie - c'est ainsi qu'Allah a créé l'âme.
Cette particularité est neutre, elle peut être utilisée pour le mal ou le bien. Utilisée pour le mal, elle devient de l'envie alors qu'utilisée pour le bien, elle devient un souhait, et le souhait est neutre. Vous êtes ainsi créé, vous ne supportez pas de voir quelqu'un de meilleur que vous, car vous désirez l’être.
Alors qu’aujourd’hui on assiste à la concurrence, à la convoitise, à l'agressivité, à la souffrance et à la haine parmi les gens, tout cela a l'envie pour cause :
« Ceux auxquels le Livre a été apporté ne se sont disputés, par agressivité entre eux, qu'après avoir reçu la science.»
Cette particularité est la concurrence, la jalousie, la suprématie. Elle est neutre et brute, à l'exemple du couteau, il est neutre et peut être utilisé pour couper la nourriture ou égorger un homme. Ainsi, si l'être utilise cette particularité pour participer à la concurrence vers le paradis, elle devient une vertu, et constituera une des causes de son bonheur et de sa réussite. S'il l'utilise pour une fin de ce monde, il deviendra jaloux, envieux et agressif.
« Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. »
Et ce noble verset :
« Seigneur, donne-nous, en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous un guide pour les pieux »
Cette invocation est pour réussir et gagner le premier rang.
L'être humain est plein d'ambition au sujet de ce monde et délaisse ce qui concerne l'au-delà. Il désire le rang le plus haut, le plus grand revenu, le plus haut diplôme, la plus belle épouse, la plus grande maison et la meilleure automobile. Ceci est commun à tous les gens. Qu’ont-ils fait au fond ? Ils n'ont fait qu'appliquer la particularité en ce monde et ils se sont fait concurrence. Comme je l'ai dit précédemment, la course pour acquérir les biens de ce monde est drôle. C'est comme une route qui se termine par une pente et un fossé, sur laquelle se trouvent mille automobiles. La première automobile, la plus luxueuse, y tombe et se fracasse, la deuxième la plus vieille, la moins chère et la moins belle y tombe aussi. Les deux voitures ont fini dans ce ravin, la plus belle et la plus vieille. C'est cela la course en ce monde, la mort termine tout, le riche, le pauvre, le plus célèbre et le détenteur du plus haut diplôme, tous meurent et deviennent poussière.
La concurrence en ce monde n’est que de la sottise parce que la fin est la même pour tous, il n’y aura pas de dialogue, rien que la mort. La même destinée guette tous les concurrents.
Les voies vers Allah sont au nombre des inspirations et des expirations :
Ainsi, Allah (Exalté soit-Il) dit :
« … fais de nous un guide pour les pieux »
Souhaitez l'éminence chez Allah, c'est le cas du croyant qui recherche toujours un haut rang dans l'au-delà.
« Les pieux seront dans des Jardins et parmi des ruisseaux. »
« Dans un séjour de vérité, auprès d'un Souverain Omnipotent. »
Gloire à Allah ! Il est un sens très subtil : Il n'y a pas de voies qui font parvenir aux rois en ce monde, vous ne pouvez en rencontrer aucun, ni dans un an ni dans cinq ans tandis que le Roi des rois, Allah, glorifié et exalté soit-Il, a instauré, de par son amour pour ses serviteurs, un million de voies qui mènent à Lui. Ces voies sont au nombre de l'inspiration et de l'expiration du souffle. Là où vous allez vous en trouvez une. Lorsque vous baissez le regard, donnez l'aumône, éduquez votre enfant, prenez soin de votre épouse, perfectionnez votre travail, conseillez les Musulmans, invitez les gens à avoir foi en Allah ou quêtez la science, vous êtes sur une des voies qui vous mènent à Allah. C'est pourquoi Allah, glorifié et exalté soit-Il, dit :
« … fais de nous un guide pour les pieux»
La plupart des gens vous disent : “Je désire entrez au paradis même si je devais m'y trouver juste derrière la porte.” Vous devez viser le plus haut rang au paradis, demandez à être un guide pour les pieux, c'est là la vraie ambition et pas celle du monde qui n'a pas de sens.
Vous entendez parfois les histoires des gens riches dont l'un est mort sur un yacht, en pleine mer, d'une mort atroce en plein péché, durant un plaisir éphémère et tout finit pour lui. Tous les biens et les fortunes se terminent dans le néant tandis que celui qui suit la voie d'Allah n'a pas de courbe basse, sa courbe est toujours en hausse même à sa mort.
La connaissance d'Allah est à la base de la religion :
Les Compagnons du Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui), les grands hommes de la nation et ses héros, ne sont pas mort, nous les évoquons des milliers de fois par jour.
Un homme dit : “Mon fils, ceux qui amassaient l'argent sont morts alors qu'ils sont toujours vivants. Par contre, les savants demeurent pour l'éternité, leur corps est enseveli mais leurs sciences enrichissent les cœurs.”
On demanda à 'Abdullah Ibn Al-Moubarak :“ Qui sont les gens ?” Il répondit : “Les savants.” On demanda à nouveau : Mais qui en sont les éminents ?” Il répondit : “Les sages.” --- “Qui en sont les rois ?” dit-on. --- “Les ignorants.” répondit-il : ---Et qui en sont les canailles ?” ---Celui qui a perdu sa vie de l'au-delà pour gagner sa vie en ce monde.
Ahmad Ibn Hanbal visitait souvent Ma'rouf Al-Karkhi. Son fils lui demanda un jour : “Ô père, tu tiens souvent compagnie à Ma'rouf, a-t-il des connaissances qui ne te sont pas encore parvenues ?” Ahmad Ibn Hanbal qui était déjà un grand savant répondit à son fils : “Mon fils, il a la base de la religion, sache que l'essence de la science sont la dévotion et la sagesse.”
Les prédécesseurs pieux ont fait la différence entre les détails de la religion -les lois de la jurisprudence - et l'essence de la religion qui est la connaissance d'Allah, dont une de ses branches est la connaissance de Sa méthode. Il y a des savants qui excellent dans ces branches et des savants qui excellent dans l'essence de la religion. C'est pourquoi il dit “Mon fils, il a la source de la religion, et l'essence lesquelles s’incarnent dans la dévotion et la sagesse.”
Lorsque Ach-Chafe'y avait des doutes au sujet d'une question jurisprudentielle et qu'il ne lui trouvait pas de preuve dans le Coran ou les hadiths, il se rendait chez Chaibâne Ar-Râ'y et lui disait : “Ô Abou Mohammad, que penses-tu de cela ?” Il se mettait devant lui et l’autre de lui tirer la question au clair.
L'humilité dans l’acquisition de la science :
Il y a des choses spirituelles dont l'interprétation signifie que la connaissance d'Allah est une chose très précieuse. Il y a aussi un autre rang qui est la science avec son programme qui démontre que le domaine de la religion est très vaste, personne n'y fait concurrence à l'autre, chacun excelle dans une question.
Je veux dire un mot qui, appliqué par les oulémas ainsi que par les gens, les rendra heureux : Ils se complètent car Allah a doté chacun d’eux d’une part de Ses Grâces.
Un homme m'a dit un jour ce mot que j’ai approuvé : “Allah a fait porter à chaque être un habit qu'il ne peut quitter et qui ne sied à personne d'autre qu'à lui. Un tel s’est distingué dans la compréhension des textes, un tel autre dans les questions de lois jurisprudentielles, un troisième dans la science empirique, un quatrième dans la science doctrinale, un cinquième dans la science du hadith et un sixième dans les principes fondamentaux de l'invitation à Allah et ainsi de suite …
On raconte que Ali Ibn Dinâr (qu’Allah lui fasse miséricorde) qui, doutant d'une question, se rendit chez le juge de Khorasan, pris place devant lui, et lui dit : “Je désire te poser une question à propos d’un problème.” Le juge lui répliqua : “Tu as délaissé tes amis oulémas et tu es venu me demander ?” Ibn Dinâr lui dit : “Nous ressemblons toi et moi, à un roi perdu dans les prairies. Va-t-il demander son chemin à un autre roi ou à un berger ?”
Parfois on peut être expert en un point mais l'humilité dans le domaine de la science est très utile. Il faut savoir qu'un être de moindre classe que vous peut exceller en un certain sujet. L'orgueilleux et le timide n'apprennent jamais rien, il faut apprendre à être humble.
Allah a donné l'ordre à Moïse de suivre Al-Khidr pour apprendre de lui. Aucune personne n'est meilleure qu'une autre dans le domaine de la science. Vous pouvez ne pas comprendre une certaine question alors qu'un autre y est expert. Vous trouvez cela en médecine. Il y a un médecin qui envoie le malade chez un de ses collègues qui est mieux placé dans la maladie en question. Parfois, il s'informe tout simplement auprès d'un autre par téléphone, une attitude très respectable. Mais, si vous pensez pouvoir vous passez de tous les gens et si vous prétendez tout connaître, vous contredirez la science. Le savant s'informe auprès des autres.
Al-Goneid (qu’Allah lui fasse miséricorde) dit : “Si la science que j’apprends aux autres était de chez moi, elle se serait terminée et interrompue mais elle commence depuis une vérité et finit en une autre.