Si tous les hommes d'affaires payent leur zakât durant le mois de Ramadan, qui donc restera pour soulager les pauvres le reste de l'année ?

  Je m'adresse précisément à mes confrères les commerçants : tu as payé ta  zakât intégralement, tu ouvres le registre de tes comptes : la zakât est pour l'année prochaine, tu as un délai de trois-cent-soixante-cinq jours, quelqu'un te demande de l'aider pour se faire opérer, quelqu'un d'autre doit payer les frais de ses études universitaires, peut-être un parent loyal te demande de l'aider, tu leur donnes sur le compte de la zakât ; toute l'année tu verras des cas urgents, il te reste deux mille de ta zakât, tu les verses intelligemment après une réflexion claire et lucide à ceux qui la méritent.