Louange à Allah, Le Seigneur de l’univers, que la Miséricorde et la Paix soient accordées à notre maître Mohammad, le fidèle à ses promesses et l’honnête.

  Ton frère consanguin vit dans le besoin, il a plus droit à tes dons généreux que l’étranger. C’est ton frère. Les parents proches par ascendance ou descendance priment sur tous les autres.

  Ton neveu souffre d’une maladie et a besoin de se faire opérer. Ce neveu a la priorité à ta bienveillance. Les parents proches par ascendance ou descendance priment sur tous les autres.

  Les voisins les plus proches. Le voisin a beaucoup de droits. Si tu apportes un repas chez toi qui coûte cher et qui sent bon, tu seras censé lui en offrir une partie au cas où tu croises ses enfants dans les escaliers. Il ne serait pas convenable de ne pas lui en donner. C’est ton voisin. Supposons que tu prépares du rôti qui dégage une odeur délicieuse, tu dois lui en offrir une part, si minime soit-elle, l’odeur est parvenue jusque chez lui, il ne serait pas convenable que tu en manges seul avec ta famille sans rien lui offrir.

  Cela fait partie des règles de bienfaisance.

  Tu dois accorder la priorité aux parents proches par ascendance ou descendance, aux voisins les plus proches ainsi qu’à ceux plus croyants.

  Si tu as deux parents proches, le premier consomme l’alcool par moments, n’observe pas régulièrement la Salât, ou encore n’hésite pas à commettre des péchés ; alors que l’autre a une foi religieuse. Dans ce cas-là, tu dois accorder une importance préférentielle au parent proche pieux en lui versant une somme d’argent pour qu’il puisse offrir à manger à ses enfants. 

  Donc la règle présume que les plus proches ont priorité à la bienveillance ; à commencer par les parents proches par ascendance ou descendance, pour passer aux parents proches les plus pieux et finir enfin par les voisins adjacents.