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30-04-2024
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Education islamique-La mort- Introduction à la mort (2) : Les directives du Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) concernant l’évocation de la mort.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Pourquoi le Prophète a-t-il guidé ses compagnons à évoquer souvent la mort ?

 Chers frères,Nous sommes en plein dans le sujet de la mort, qui est l’événement le plus réaliste de l’avenir. Il n’y a d’événement futur plus inhérent à l’homme et plus réaliste que la mort. Le fait de soumettre cet événement grave à une réflexion sérieuse s’avère très important. Allons voir pourquoi le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), a orienté ses honorables compagnons à évoquer souvent la mort.
  Selon Abou Hourayra (qu’Allah soit satisfait de lui) le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), a dit : 

« Multipliez l’évocation du démolisseur des plaisirs ». 

  Allusion à la mort.

  At-Tirmidhî, an-Nassaa’i et ibn Mâdjah dans leurs « Sunan » ;  At-Tabarani dans « Mou’djam al-Awsât » L’Imam Ahmad dans son « Musnad » ; Ibn Hibbân dans son « Sahih » Al-Hakem dans son « Moustadrak »

  Le début du hadith

« Multipliez l’évocation »

  N'est pas axé sur le démolisseur des plaisirs, mais sur l’évocation constante du démolisseur des plaisirs. Ce hadith est authentique ; Allah dit que le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) : 

((… ne prononce rien sous l’effet de la passion)) ; ((ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée))

AN-NAJM (L’ÉTOILE) : 3-4

  Ce hadith commence par un verbe impératif 

«Multipliez… » 

 Dans un autre Hadith :

« Multipliez l’évocation du démolisseur des plaisirs, car quiconque l’évoque en moments de détresse verra son malaise dissipé et quiconque l’évoque dans l'aisance verra cette aisance rétrécie. »


 Si tu mènes une vie insouciante alors que tu vis dans l’aisance, la mort te rappellera ton départ de ce monde, et si tu es en difficulté en souffrant de l’insuffisance, la mort te rappellera l'au-delà, et tu oublieras ta condition présente.

Un conseil à tout musulman :

 Ce que je souhaite vivement c’est que mes chers frères conçoivent que la notion de la religion n'est pas telle qu'elle est assimilée par beaucoup de gens en tant qu’un ensemble de cultes d’adoration comme le jeûne et le pèlerinage, la prière et l’aumône, mais c’est bel et bien une méthode qui embrasse tous les détails de la vie, et je n’exagère pas si je dis qu’elle comprend vingt ou trente mille clauses, qui ne sont que les clauses de la religion ; celui qui évoque constamment la mort, met déjà en pratique la Tradition (Sunna) du Prophète, et applique la méthode d’Allah Tout-Puissant, sachant que la mort arrive soudainement et sans préavis.

Un point important :

  Abou Hourayra (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté que le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), a dit : 

« Multipliez l’évocation du démolisseur des plaisirs » 

  Allusion à la mort.

 « Multipliez l’évocation du démolisseur des plaisirs, car quiconque l’évoque en moments de détresse verra son malaise dissipé et quiconque l’évoque dans l'aisance verra cette aisance rétrécie. »

 Le traitement de l’aisance avec la distraction se trouve être dans la méditation de la mort, de même, le traitement de la détresse avec le désespoir se trouve être dans la méditation de la mort. Que tu vives dans l’aisance ou dans la détresse l’évocation de la mort te sauve de ton inattention.

C’est la mission de la mort :

 Si un étudiant n’évoque pas souvent l’examen pendant l’année scolaire, il commettra une faute, mais s’il l’évoque souvent il vivra en paix. 
  Voilà que les feuilles d’examen et les questions sont distribuées, la cloche a sonné, le surveillant est présent, l'examen est devenu une affaire fatidique, c’est la réussite ou l'échec, la réussite signifie qu’il a eu la satisfaction de ceux qui sont dans son entourage en plus de certains privilèges. 
  On a demandé à l’étudiant, qui a passé brillamment ses examens et fut classé le premier au niveau du pays : comment tu as obtenu ce degré ? Il a dit : le moment de l'examen n'a jamais quitté mon esprit pendant toute l'année scolaire même pas l’espace d’une heure.
  Parallèlement, le croyant véridique et excellent, aura toujours présent à l’esprit le moment de son départ de ce monde, c’est pourquoi, il travaille sans relâche, non seulement il travaille, mais même si l’Heure s’annonce il continuera à travailler.
  Anas Ibn Malek a rapporté que le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), a dit : 

« Si les signes du Jour de la Résurrection s’annoncent et que l’un d’entre vous a un plant à la main, qu’il le plante s’il en est capable avant que la résurrection ne commence. »

 Il travaille, établit une affaire, étudie, obtient des diplômes, décroche un emploi, achète une maison pour se marier et s’y installer. Tout cela n'a aucun rapport avec la mort, la mort te protège de commettre des erreurs, elle t’empêche de désobéir à Allah Tout-Puissant, elle t’empêche de prendre ce qui ne t’appartient pas, la mort t’empêche de te tenir figé dans le chemin de la foi, la mort est une muraille et un mobile, un mobile qui te pousse vers Allah, et une muraille qui te protège afin de ne pas glisser la pente et d’aller à la dérive, de sorte que :

«…quiconque l’évoque en moments de détresse verra son malaise dissipé et quiconque l’évoque dans l'aisance verra cette aisance rétrécie. »

Qui est l’homme le plus sensé selon le prophète ?

  Ibn Omar (qu’Allah soit satisfait d’eux) a dit : 
  Alors que j’étais avec le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), un homme des Ansâr est arrivé l’a salué puis lui a demandé : 
  -    Ô Messager d’Allah, qui parmi les croyants est le meilleur ? 
  -    Celui qui a la meilleure moralité » a-t-il dit.
  -    Ô Messager d’Allah, a repris l’homme, qui parmi les croyants est le plus sagace ? 
  -    « Celui qui multiplie l'évocation de la mort a-t-il répondu et se prépare le mieux pour après la mort ; celui-ci est le plus sagace ».
   Il se peut qu’un homme désire participer à une excursion, il écrit tous ses besoins afin de ne rien oublier ensuite il glisse ces besoins dans la valise, il a le billet de voyage, son passeport, l'argent nécessaire, les numéros de téléphone nécessaires, quelques vêtements, les outils qu’il utilise tous les jours, il a un livre qu’il lit et une calculatrice pour faire ses calculs. Il a écrit tous les besoins, à ce moment-là, il peut passer une excursion réussie et douce ; les préparatifs sont un des signes des sages.

 L'événement le plus grave pour les gens est la mort, mais vivre dans une maison est une question importante, ainsi que se faire construire une maison, marier ses enfants, mais l’événement le plus grave est le départ, "la mort" et il ne l’a pas pris en compte, c’est pourquoi, quand il a demandé au noble Prophète 

«…qui parmi les croyants est le plus sagace ? Il répondit : 

« Celui qui multiplie l’évocation de la mort et se prépare le mieux pour après la mort, celui-ci est le plus sagace ».

Ibn Mâdjah dans ses « Sunan »

  La sagacité implique que tu évoques constamment la mort et que tu te prépares suffisamment pour l’étape qui suivra par le repentir, par le testament, par les bonnes œuvres, par la dépense de l'argent, par l'appel à Allah, par la proscription du mal et la recommandation du bien, par les services rendus aux gens, par la multiplication des actes d’adoration, surtout ceux surérogatoires, par la recherche de la science et par la lecture du Coran.
  Le plus sage conformément au critère du Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), est celui qui évoque constamment la mort et se prépare le mieux pour après la mort.
  Chaddad Ibn Aws (qu’Alla soit satisfait de lui) a rapporté que le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) a dit : 

« La personne perspicace est celle qui dompte ses passions, se juge soi-même, et s'active pour après la mort. Alors que la personne malavisée est celle qui se livre à ses passions et se contente de s'adresser à Allah en faisant des vœux ».

At-Tirmidhî dans ses « Sunan »

Fais ton examen de conscience :

 Un frère honorable travaille dans le domaine de la technologie, un travail très complexe et très réussi, il m'a dit une fois : une usine m'a demandé de travailler pour son compte parce qu'ils ont un problème avec l’ordinateur mécanique et l’ordinateur industriel ; j’ai demandé une somme d’argent en contrepartie du travail, mais le propriétaire de l’usine qui est un homme plutôt difficile, a trouvé que le chiffre est assez élevé en foi de quoi il s’est pris à discuter du prix afin de le réduire. Ce frère m’a dit : j’ai lancé un mot mal placé, auquel je n’ai pas fait attention à ce moment-là, j’ai dit au propriétaire de l'usine : 
  « Ce n’est pas moi qui ai pas besoin de toi mais c’est toi qui as besoin de moi, si la somme te convient on peut commencer tout de suite !
  C’est une parole pleine de vanité, pleine de cruauté et de despotisme, le propriétaire de l'usine a dû accepter et lui a demandé de réparer ce dérangement, 
  Ce frère a poursuivi : « dans ma vie professionnelle, la réparation d'un dérangement me prenait une demi-heure ou quarante-cinq minute tout au plus ». Il est expert en la matière, il a fait ses études dans un pays développé et il a excellé dans cette spécialité. Une heure est passée, deux heures, cinq heures, huit heures, le chemin est fermé, la deuxième journée, huit heures, le chemin est fermé, le troisième jour, le chemin est toujours fermé, il a juré par Allah avoir passé huit jours à chercher le problème, le paiement ne convient plus à la durée allouée, même pas cent fois le montant négocié, il a considéré que le processus se terminerait en une demi-heure, mais l’engagement était basé sur la réparation du dérangement non pas sur le temps alloué : « Au bout de huit jours j'ai cessé de travailler, je me suis dit que je dois refaire mes comptes, il doit y avoir un problème ». Il semble que sa religion est solide, il s’est excusé auprès du propriétaire de l'usine, s’est isolé et a fait un examen de conscience, « quel péché ai-je commis qui m’a empêché de mener la réparation à terme » ? Jusqu’à s’être rappelé la parole pleine de fierté et d'estime de soi qu’il a dite parce qu’il lui a : « C’est toi qui as besoin de moi, si tu veux je ferai la réparation contre ce montant ».   Sur ce, il a demandé pardon à Allah Tout-Puissant, s’est repenti, a payé une aumône pour expier son péché, puis il a dit : « je jure par Allah qu’au neuvième jour ou au dixième, la réparation était effectuée en moins d’un quart d'heure ».
  Fais un examen de conscience et recense tes péchés.

 « Tout faux pas, toute convulsion de veine, toute égratignure par écharde ne sont que le fruit de vos propres œuvres, et Allah pardonne bien de fautes.»

Tel est l’état des musulmans aujourd’hui :

 ((La personne perspicace est celle qui dompte ses passions, se juge soi-même, et s'active pour après la mort. Alors que la personne malavisée est celle qui se livre à ses passions et se contente de s'adresser à Allah en faisant des vœux)).

 C’est le statut des musulmans aujourd’hui, ils se laissent guider par leurs passions tout en répétant la même invocation : « Ô seigneur fais-nous miséricorde, ô Seigneur, pardonne-nous nos péchés, ô Seigneur, nous sommes des serviteurs de bienfaisance non des serviteurs d’épreuves, ô Seigneur, nous ne pouvons être entourés que par Ta grâce ». 
  Ce ne sont que des paroles creuses, car il n'y a ni droiture, ni discipline encore moins une intention de repentir, voire, ils persistent dans leur perversion et essaient d’obtenir la satisfaction d’Allah Tout-Puissant par l’invocation, or, la satisfaction se fait par l’action non par les paroles.

Un des indices de la foi :

  Selon Anas, qu’Allah l’agrée, le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) a dit : 

« Multipliez l’évocation de la mort, car elle filtre les péchés et induit à l’ascèse dans le bas monde, si vous l’évoquez dans la richesse, elle la démolit et si vous l’évoquez dans la pauvreté, elle vous donne satisfaction dans votre vie ».

  Le riche devient en quelques secondes un faire-part de décès collé contre les murs, tous ses avoirs sont transférés aux autres, en plus de ses objets personnels, il a un petit placard dans la maison où il a gardé certains cadeaux précieux qui lui ont été offerts un jour, voilà que la clé est prise, son véhicule est utilisé après sa mort, lui qui ne le prêtait à personne de son vivant,  sa maison est habitée après sa mort, sa femme peut se marier après sa mort, ses enfants après un certain temps l’oublient, donc il faut évoquer souvent la mort, quand l'homme croit en Allah Tout-Puissant, se concilie avec Lui, il ne sera plus frappé de frayeur à l’idée de la mort, l’homme a peur de la mort tout autant que le nombre de ses péchés, la preuve se trouve dans les Paroles d’Allah Tout-Puissant :

 ﴾Dis : «Ô vous qui pratiquez le judaïsme! Si vous prétendez être les bien-aimés d’Allah à l’exclusion des autres, souhaitez, donc la mort, si vous êtes véridiques﴿.

(Sourate AL-JUMU’A (le Vendredi) : 6

 Le signe qui témoigne que tu es en bon état avec Allah serait de ne pas avoir peur de la mort, le signe que tu es un croyant et que tu as de bonnes œuvres serait de ne pas avoir peur de la mort, mais l’injuste déteste la mort,

«… Multipliez l’évocation de la mort, car elle filtre les péchés et induit à l’ascèse dans le bas monde, si vous l’évoquez dans la richesse, elle la démolit et si vous l’évoquez dans la pauvreté, elle vous donne satisfaction de votre vie».

Fais halte :

 Le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) est passé par un rassemblement de gens qui riaient très fort. Tu peux voir une réunion durant un pique-nique où le rire est déraisonnable, le rire est haut, les gens parlent à voix haute, des va-et-vient, des étirements, et des commentaires.
  Il a dit (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) : 

« Si ceux-ci savaient ce qui les attend, ils ne se mettraient pas à rire de cette façon, si vous saviez ce que je sais, vous pleureriez beaucoup et vous ririez peu ».

 Le fait que l’homme sache qu’il a à comparaîtra en justice est nécessaire, que le jugement sera minutieux, et qu’il finira soit au paradis soit en enfer et pour toujours, est une chose terrible, c’est une question fatidique.
 Notre maître Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : Je m’étonne de celui qui ne cesse de faire des souhaits alors que la mort le guette, et qu’elle aura de lui sans aucun doute et je m’étonne de celui qui rit aux éclats alors qu’il ne sait pas si Allah est exaspéré ou satisfait de lui.

 Quel conseil le prophète a-t-il donné à ces gens réunis ? 

  Le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) est passé par un rassemblement de gens qui riaient très fort, et leur a dit :

 « Associez à votre discussion ce qui trouble les plaisirs ».

  Ceux qui ont dépassé la quarantaine ou la cinquantaine, constatent que les gens de leur génération sont dans leur majorité passés de l’autre côté. L’homme peut mourir à l’âge de quatre-vingt-dix ans, ou à l’âge de cent ans, et toi qui as atteint la cinquantaine, tu diras,  « il me reste encore beaucoup à vivre », mais lorsque les gens du même âge et du même niveau que lui trouvent la mort, il convient qu’il dise : « vous êtes nos prédécesseurs et nous sommes sur vos traces, de sorte que celui qui parvient à la quarantaine, se trouve déjà au seuil de l’au-delà. 
  Nous ne sommes que de passage dans cette vie, si jamais les deux tiers du temps sont passés, le temps restant devra être alloué à la préparation du retour. Si tu fais une excursion de dix jours, au bout du septième jour tu devras déjà songer au chemin du retour, à l’achat des billets, au rangement des affaires, à l’achat des cadeaux, au choix du véhicule approprié, après le septième jour, la pensée est inversée, comment allons-nous rentrer ? 
 Celui qui parvient à la quarantaine, se trouve déjà au seuil de l’au-delà. 
 Or, c’est par une sagesse infinie, voulue par Allah qu’Il a décidé que les types de la mort ne peuvent être recensés, on peut avoir affaire à une mort subite, ou à une maladie qui dure trente ans, pendant laquelle le malade est alité ; en d’autres termes, on peut trouver la mort alors qu’on est au plus haut degré de sa puissance.

Qu’apprends-tu de cet exemple ?

  Il m’est arrivé aujourd'hui de citer un exemple dans la mosquée de Attaoussia qui a été très bien apprécié, nous avons imaginé une course automobile sur un circuit où il y a mille voitures de différents types prêtes à participer à la compétition, des voitures qui vont des plus petites au plus grandes, de différents modèles allant des plus chères au moins chères, des moteurs qui vont des plus puissants au plus vulnérables, ces mille voitures participent à la compétition automobile ; cette vaste route divisée en dix pistes se termine par un mur de cinquante mètres, la première voiture est descendue, la deuxième est descendue, la troisième est descendue, la voiture à faible kilométrage est descendue, la plus onéreuse est descendue, la moins coûteuse est descendue, la dernière est descendue, la meilleure est descendue, ce n'est plus une compétition automobile, cela ressemble à la course de ce bas-monde.
  Par analogie, le riche meurt, le pauvre meurt, le fort meurt, le faible meurt, l’intelligent meurt, le sot meurt, l’infidèle meurt, tous meurent.

Les causes sont variées mais la mort est la même :

  Elle lui a dit :
  -    J’ai peur de mourir à cause de ce médecin.
  -     Bien sûr que tu vas mourir lui a-t-il répondu, moi aussi je vais mourir. 
  Un homme a demandé au médecin : 
  -    Quel est le taux de réussite de cette opération ?
  -    Quatre-vingts pour cent. Lui a-t-il répondu.
  -    Comment cela ?  
  -    Si dix personnes se font faire l'opération, il en mourra deux. Lui a-t-il dit.
  -    Je ne veux pas parce que je veux un taux de cent pour cent. 
  -    Si le taux de réussite monte jusqu'à cent plus personne ne mourra.

 Parfois, pour une raison plus que banale, la personne meurt des suites d’une ablation des amygdales.

  Un homme de très haute position, ayant sous son contrôle tous les gynécologues de la ville car ils sont des employés chez lui  a une épouse, qui était sur le point d’accoucher, il a passé un mois à la recherche du gynécologue le plus qualifié pour son premier enfant, qui ait une bonne réputation, une bonne conduite et une longue expérience, il a fini par en choisir un. Malgré cela, sa femme est décédée en couche.   Parallèlement, une paysanne, peut très facilement accoucher au milieu de la route, et se couper le cordon ombilical à l’aide de deux pierres.

Prends la mort en considération dans tes comptes :

 La mort est étonnante ! Elle peut surprendre une jeune personne à l’âge de quinze ans. 
  Je connais une famille qui a perdu deux de ses fils, dont l’un à l’âge de vingt-deux ans et le deuxième à vingt-trois ans, deux jeunes de cette famille sont morts dans un accident de circulation. Toute personne est assurément sujette à la mort, le perspicace est celui qui se prépare à cet événement inévitable.
  Quand le Prophète a vu ce rassemblement où les gens riaient aux éclats, il leur a dit :

« Associez à votre discussion ce qui trouble les plaisirs ».
Ils ont demandé : ô Messager d’Allah, qu’est ce qui trouble les plaisirs ?
 « La mort ». A-t-il répliqué.

  Prends la mort en considération dans tes comptes.

Une chose étrange :

  Une fois je suis allé à Beyrouth et j’ai été attiré par un magasin ; à vrai dire, ce fut le plus étrange magasin que j'ai jamais vu, on y vendait des besoins impérieux des morts, c’est pourquoi il n'y avait aucun client ; il semble que les églises et les mosquées qui traitent avec l’ensevelissement des morts y vont pour acheter leurs besoins, alors que l’homme cherche à acheter une marchandise pour l’utiliser de son vivant.

Ordonnance :

  Un savant (Sheikh) nous a raconté que le Messager d’Allah (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) a recommandé à un homme :

« Evoque constamment la mort car elle te détourne de toute autre chose ».

   Les gens communs ont des paroles qui ont une profonde signification, entre autres : 
‘Si vous avez le cœur serré alors visitez les tombes’.
  A cet égard, je recommande à chaque frère de visiter un hôpital et un cimetière, parce qu’il en reviendra en ayant l’âme en paix. Chaque patient souffre d’un mal insupportable alors que tu es en bonne santé. De même, il n’y a de personne décédée qui n’ait dans son registre des questions inscrites à son ordre du jour ; il y a même des gens, qui ont inscrit aux environs de quatre-vingt-dix questions, mais, ils furent surpris par la mort et les questions sont restées pendantes.
  Lorsque le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) pressentait une certaine distraction chez ses compagnons, il leur rappelait d’une voix aimable :

« La mort vous est venue, permanente et inévitable, soit la damnation, soit le bonheur ».

  Je vous le dis, si l’âme de l’homme est toujours attachée à la vie profane et refuse de se conformer à l'ordre d’Allah, la mort lui sera d’un meilleur remède. 

As-tu réfléchi à ce moment ?

  J’ai un ami qui a trouvé la mort à la suite d’un accident, on l’a déposé au frigo mortuaire à l’hôpital. J’ai demandé à un médecin qui était en même temps un ami de me permettre de le voir ; lorsqu’il a ouvert la porte du frigo, je fus effrayé de la scène qui se présentait à mes yeux, un nombre illimité d’étagères, des supports en acier inoxydable sont remplis de gens dont j’ai pu discerner leur condition d’après leurs vêtements s’ils étaient riches ou pauvres, des hommes d’affaires ou autres.

Une réalité :

 J’ai fait un voyage au Maroc, or, l’avion a fait escale en Tunisie où il fallait attendre une heure à l'aéroport ; j’avais pris place près d'une fenêtre en face de l'entrée des marchandises et des bagages, j'ai été surpris par un cercueil, il avait des papiers d’autorisation, il était une personne et est devenu une marchandise, il avait des papiers d’autorisation comme ceux de l’autorisation d’une marchandise.

  Lorsque le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), pressentait une certaine distraction chez ses compagnons, il leur rappelait d’une voix aimable :

« La mort vous est venue, permanente et inévitable, soit la damnation, soit le bonheur ».

Des palais aux tombes :

  J’ai entendu parler d’un homme que je n’ai d’ailleurs jamais vu, il était d’un niveau d'élégance raffiné et d’un goût qui dépasse l'imagination. Je me suis rendu chez lui après sa mort car son fils est mon ami, j'ai vu l'indicible : les décorations, les chandeliers, des ailes orientaux, des ailes occidentaux, des tableaux, des vases dont chacun était d’une hauteur de trois mètres, et dont le prix est estimé à des millions, car le défunt vendait des objets d’art, il est décédé en un jour pluvieux. Quand on l’a porté au cimetière pour être enterré, on a discerné que la tombe était sujette à des flux d’eau noire provenant des égouts ; le directeur de son usine m'a dit qu’il n'a pu manger pendant une semaine à cause de cette horrible scène ! Et là-bas ils ont mis mon chef connu pour son élégance, et son goût raffiné, dont les objets attirent l'attention, surtout ses affaires personnelles, les meubles de sa demeure, ils l’ont mis dans une tombe inondée d'eau noire !

 Lorsqu’ils se sont enquis auprès de son fils il leur a dit : mettez-le, on n’a pas le choix.

Des leçons à tirer :

 Une personne s’est fait construire une villa, c’était en mille neuf cent soixante-quatorze à Alep, les frais de construction ont atteint alors les trente-cinq millions, le marbre (inox) est évalué à cinq millions, bien sûr les ingénieurs qui l’ont construite sont des étrangers, c’est une des merveilles du monde, son propriétaire est décédé à l’âge de quarante-deux ans. Par sa grande taille, cet homme a dépassé les dimensions de la tombe et cela pour une sagesse qu’Allah a voulue, ce qui a amené le fossoyeur à lui asséner un coup à la poitrine, sa tête s’est alors pliée sur son corps.

Une vérité constante :

  Combien de creuseur passent dans la vie de l’homme ? S’il mène une vie opulente, il aura un creuseur au moins pour lui faire des sculptures dans les meubles de la chambre à coucher, mais le dernier creuseur dans sa vie sera sans aucun doute le fossoyeur de sa tombe. 
  Il nous est arrivé d’enterrer un cher frère, je le connaissais bien, il était très élégant lui aussi, lorsqu’ils ont placé la dalle après avoir déposé son corps dans le trou il y avait toujours une espace vide de quatre cm si bien que lorsqu’ils ont mis la terre avec la pelle pour remplir ce vide, des kilos de terre sont tombés sur lui.

 C'est du point de vue de la réalité stable, au bout d’une centaine d'années, qu’Allah vous prolonge vos vies tous, vous fasse réjouir de votre santé et de vos enfants, et vous permette de faire une bonne œuvre, mais finalement, nous allons tous mourir d’ici cent ans, personne parmi nous ne sera présent dans ce lieu. Nous serons tous sous des couches de terre, prisonniers de nos œuvres. Tout homme est mortel, Allah Tout Puissant dit :

﴾En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi﴿

(Sourate Les Groupes : 30)

Ce mot est prononcé au chevet de chaque mourant :

  Je me souviendrais toujours d’une certaine situation, j’étais dans un lieu où une discussion religieuse fut entamée, une personne a été impressionnée par cette discussion et nous a invités à une soirée chez elle, puis nous avons convenu de nous réunir quotidiennement chez l’un d’entre nous à tour de rôle. Cet homme est aisé, c’était un homme d’affaires, il avait des usines ; sa maison était meublée avec une élégance inimaginable, en fait, c’était une personne d’un goût raffiné. Or, ce qui nous intéresse dans cette histoire, c’est qu’un jour, il est sorti de son usine pour rentrer chez lui comme à son habitude, mais il a oublié l’adresse de sa maison, il s’est rappelé de la maison de son fils et s’est rendu chez lui pour lui demander : « Où est ma maison, mon fils » ? Il fut atteint d’une perte partielle de la mémoire, quelques jours plus tard, son fils m’a appris que son père est mort, je me suis rendu chez eux. Le défunt fréquentait de sa vie un des grands savants respectables de Al-Shām, le fils a donc présenté ce cheikh pour prononcer un discours avant d’accomplir la Salât mortuaire sur l’âme de son père, je m’attendais à un discours d’une quinzaine de minute, mais il a dit tout simplement : chers frères, votre frère le père de tel, priez pour qu’Allah lui fasse miséricorde, il était un muezzin (celui qui fait l’appel à la prière).
 J’ai pensé qu’il allait parler de lui pendant une heure, en raison de la splendeur de sa maison et de son usine, mais il n’a rien ajouté. Sa maison et ses voyages, l'élégance de ses meubles, son goût dans le choix de la nourriture, tout cela n’aura aucune valeur au moment de la mort, seules les bonnes œuvres témoignent. Son cheikh a repris : « Chaque fois qu'il venait chez nous je l’invitais à faire l’Adhane (appel à la prière) à la place du muezzin de la mosquée, tellement sa voix était belle ».
 Quel est le type de ta maison ? Mon Seigneur, il y a des plâtres magnifiques. Pourras-tu en parler le jour de la rétribution ? Tu ne pourras pas dire dans la tombe que tu possèdes trois voitures, dont une pour le voyage, une autre pour les déplacements en ville afin de stationner en tout lieu, et une troisième pour l'usine, est-ce que ces voitures vont témoigner en ta faveur le jour de la rétribution ? Pourras-tu dire avoir des fonds et de l’argent actif et passif, posséder une usine qui dispose de trois lignes téléphoniques, ou encore de cinq lignes, mais tu ne seras pas autorisé à dire n'importe quoi, sauf les bonnes œuvres.

Voice ce que faisait le prophète quand il pressentait une certaine distraction chez ses compagnons :

 Le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) tenait les deux poteaux de la porte, puis répétait à trois reprises : 

« Ô hommes, ô peuple de l’Islam, la mort vous est venue, permanente et inévitable ; la mort est venue avec ce qu’elle est venue ; elle est venue avec le repos, le confort et l’abondance bénie aux alliés du Miséricordieux, qui font partie du peuple de l’éternité, ceux qui l’ont cherchée et désirée ; certes à chaque chercheur un but et le but de tout chercheur est la mort, précédent et précédé ».

  Le Prophète, (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) a dit : 

« La mort suffit comme avertisseur ».

C’est douloureux :

  Ce qui me fait le plus mal c’est de voir les gens qui suivent un cortège funèbre, continuer à parler des affaires de la vie profane. Il m’est arrivé de suivre les funérailles d’une personne, or, ce qui m’a fait le plus mal, c’était d’entendre les deux personnes à côté de moi parler d’un tel contrat et d’une telle transaction : 
  « Une telle personne m’a retranché une somme d’argent et je tiens à mon tour à lui rendre la pareille ». 
  Le cercueil du mort est devant toi et depuis la sortie de la mosquée jusqu’au cimetière tu n’as cessé de parler de comptes, de commerce et de transactions !

 Notre maître Sa’d (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Je me sens un véritable homme dans trois situations en dehors desquelles je suis un homme ordinaire : il ne m’est jamais arrivé de suivre un convoi funèbre et de penser à autre chose qu’à la situation présente jusqu’à ce qu’on enterre le mort ».

Une blague :

  Un homme s’est enquis auprès d’un jurisconsulte : où devrais-je marcher pendant les funérailles, devant ou derrière, à droite ou à gauche du convoi ? Le juriste lui a dit en plaisantant, ne sois pas dans le cercueil, et marche partout où tu le souhaites.

 Lorsqu’une personne est décédée, cela signifie que les autres ont encore la chance de se rattraper, leur fin est retardée, quand tu te réveilles le matin cela signifie qu’Allah t’a permis de vivre un jour supplémentaire :

((Pas de nouvelle aube qui éclose sans que se fasse entendre une voix qui appelle : Ô fils d'Adam, je suis une nouvelle création, je suis témoin de tes œuvres, profite de ma présence pour t’approvisionner de bonnes œuvres car je ne reviendrai plus jusqu’au jour de la résurrection)).

C’est l’avantage tiré des scènes des morts :

  En visitant la faculté de médecine, j’ai voulu par curiosité, voir avec quelques amis le lieu de dissection des cadavres, le planton m’a dit : ici se trouve une usine haute remplie d'une substance particulière, qui comporte entre vingt à trente cadavres, parmi ces cadavres j’ai discerné que la main de l’un sortait du bassin, la jambe de l’autre sortait du bassin, alors que la tête d’un troisième surgissait, ils étaient tous plongés dans une solution, mais ce qui a attiré mon attention c’est un bâton avec un crochet accroché quelque part, je lui ai demandé : « C’est pourquoi faire » ? Il a dit :  »c’est pour pouvoir retirer les morts un à un » !

 Ce cadavre était un jour un être vivant qui avait une maison, des enfants et une femme, il faisait peur parfois, ou alors, avait une belle image, avait une nourriture spéciale qu’il appréciait, participait à des rencontres, a fait plusieurs promenades. Où sont ces promenades à présent ? On le retire et l’élève à l’aide un bâton terminé par un crochet !

 La vue des morts est très utile, s’il t’arrive de voir passer des funérailles et si tu ne connais pas le mort, suis-le cortège tout de même car quand ils ouvrent le cercueil, pour enterrer le mort, tu verras comment la jambe s’enlace à la jambe, ils le déposeront dans la tombe et mettront la dalle, et c’est fini. 
C'est le destin de chacun d’entre nous.

Qui est l’idiot ?

 Il m’est arrivé d’assister au lavage d’un mort, après qu'il eut fini le lavage et après qu’il eut enveloppé le mort dans le linceul, celui qui effectue le lavage mortuaire a pris un morceau de tissu qu’il a coupé avec ses dents pour qu’il devienne long, l’a trempé dans l'eau afin de maintenir le corps du mort lui a enveloppé les jambes avec, l’a serré et a fait un nœud pour qu’il ne se dissolve pas de lui jusqu'à ce qu'il s'use, c’est le sens des paroles d’Allah–Tout Puissant :

﴾Et que la jambe s’enlace à la jambe, (29) c’est vers ton Seigneur, ce jour-là que tu seras conduit. (30) Mais il n’a ni cru, ni fait la prière ; (31) par contre, il a démenti et tourné le dos﴿

(Sourate la Résurrection)

 Il a passé trente-cinq années de sa vie sans avoir accompli une seule prière obligatoire, sans avoir fait ni le pèlerinage, ni l’Omra (petit pèlerinage) en revanche, il a laissé en legs cinq mille millions, et pour comble, il a été un résident du Hedjaz à Djeddah, où il mourut.

  L’homme qui mène sa vie sans se fixer un objectif est certes fou, tout ce qu’il amasse dans toute sa vie lui sera ravi en une seconde au moment de la mort.

L’homme ne peut savoir quand il va mourir ni comment ?

 Il y avait un sultan injuste et oppressant, il a voulu se venger du chef des charpentiers, alors il lui demanda quelque chose au-delà de ses capacités, il lui a dit : Je veux que tu me prépares cent sacs de son ou de la sciure. Or, il lui faudra au moins deux ans pour rassembler cette quantité, faute de quoi ce roi le tuera, le charpentier comprit qu’il sera sans faute tué, alors il écrivit son testament et fit ses adieux à ses enfants. À l’aube, il entendit frapper à sa porte, il embrassa ses enfants, parce qu'il pensait qu’il serait inévitablement mort, mais on lui a annoncé : « le roi est mort, nous voulons que tu lui fabriques un cercueil ».

 Louanges à Celui qui a assujetti ses serviteurs par la mort.
 L'homme ne peut savoir ni quand ni comment il va mourir.
 Un homme est parti aux États-Unis en mission officielle, mais il a rendu l’âme à l'aéroport alors qu’il était assis sur une chaise. Il a passé vingt heures dans l'air pour mourir à l'aéroport de Washington.
 Un jeune s’est fiancé avec une jeune fille puis a trouvé la mort ! Il a laissé une importante somme d'argent mais n’avait pas conclu l’acte de mariage, elle a espéré que le contrat ait été conclu pour entrer en possession de sa fortune.

Une question adressée au prophète :

  Ô Messager d’Allah, est-ce qu’il y aura des gens qui seront ressuscités avec les martyrs ? Il a dit : 

« Oui, celui qui ne cesse d’évoquer la mort de jour comme de nuit ».

  Et Allah –Tout Puissant- dit :

﴾Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur ﴿

(Sourate la Royauté) : 2

((Qui de vous est le meilleur en œuvre)) 

  Il a dit :
« Ceux parmi vous qui évoquent constamment la mort et s’y préparent bien, et ceux qui sont les plus apeurés et prudents.

L’explication de ce hadith :

 Un homme vint voir le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), et il lui a dit :

-    Ô Messager d’Allah : pourquoi est-ce que je n'aime pas la mort ? 
Il lui a dit : 
-    « Est ce que tu as de l'argent » ?
-    Oui, a-t-il répliqué.
-    Présente-le devant toi, car le cœur du croyant est avec son argent, s’il le présente devant lui il tiendra à le rejoindre, et s’il le retarde il tiendra à être retardé avec lui.

 Si un homme est désespéré dans son pays, il vend la maison, la voiture, l’usine et transfère leurs valeurs à l'étranger, il ne laisse rien, après avoir transféré son argent, il présente le passeport pour obtenir le visa et à l'aéroport il commence à monter à bord de l'avion, je crois que le moment le plus heureux de la vie de cet homme ayant ces caractéristiques sera quand il aura gravi les marches de l’escalier de l'avion, parce qu’il a mis son argent devant lui, ainsi en est-il du croyant qui paie son argent en aumône, il sera heureux de le rejoindre, et celui qu’il l’a laissé derrière en legs, aura du mal à s’en séparer.

  Car le cœur du croyant est avec son argent, s’il le présente il tient à le rejoindre, et s’il le retarde il tient à être retardé avec lui.

La mort suffit comme avertisseur :

 Abu Dardaa, qu’Allah l’agrée, a dit : la mort suffit comme avertisseur, et le temps comme séparateur, aujourd’hui dans les maisons et demain dans les tombes.
 Regarde ta chambre, d’une dimension de quatre mètres par quatre et le plafond est de trois et demi, peinturé, d’où pend une lustre, là, se trouve un siège confortable, un téléphone, un lit confortable, une salle à manger, un salon, une cuisine, une salle de bains ; les cent mètres se réduiront à soixante-cinq centimètres de large par cent quatre-vingts centimètres de long, sans peinture, sans marbre, ni céramiques, ni aluminium ni bronze non plus, rien que de la terre.
 Il va être transporté dans sa dernière demeure. 
  Plus un serviteur se rappelle de la mort, plus il délaisse la joie et l'envie, et celui qui se rappelle souvent la mort, sa joie et son envie diminuent ; la mort suffit pour renoncer au bas-monde et désirer l'au-delà.

Prépare-toi à la mort avant de mourir :

 Le noble Prophète a dit à un de ses compagnons :

« Prépare-toi à la mort avant de mourir »

  J'ai lu un mot dans un certain magasin dans la ville de Fès au Maroc, où il y a une région islamique, où les rues sont étroites, où était construite une mosquée très célèbre : 
  « Accomplis la prière, avant qu’on ne l’accomplisse sur ton âme ».

  Un savant a dit :

Personne ne donne à la mort sa vraie valeur
Excepté un serviteur qui considère que le lendemain n’est pas pour lui
Combien de personnes commencent un jour et ne le terminent pas
Et combien de personnes souhaitent le lendemain mais ne l’atteignent pas
Si tu vois la mort et son trajet tu haïras l’espoir et son ego.

  Un autre savant a dit : réfléchis à ce que tu aimes qu’il soit avec toi dans l’au-delà, et présente-le aujourd'hui, et réfléchis à ce que tu n’aimes pas qu’il soit avec toi dans l’au-delà et délaisse-le dès aujourd’hui, de même, tout acte qui te fait détester la mort quitte-le dès maintenant, ainsi peu importe à quel moment tu mourras.

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