Mode sombre
24-11-2024
Logo
Des Colloques radiodiffusés-Radio L'orient – La famille - Episode (2) : La bonne cohabitation entre les deux époux.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Introduction :

  Ô Seigneur, enseigne-moi ce qui me sera utile ; fais en sorte que ce que Tu m'enseignes me soit utile et augmente mon savoir par cette invocation, et que la prière et la paix soient sur notre maitre Mohammad, sa famille et tous ses compagnons, nous sommes enchantés de recevoir à nouveau Le Sheikh Mohammad Rateb Al-Nabulsi, professeur conférencier à la Faculté d'éducation à l'Université de Damas, dans le programme de "La famille en Islam" notre discussion aujourd'hui porte sur : "la cohabitation convenable " à partir de la parole d'Allah dans la sourate Al-Nisâ’ :

(Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu’elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.)

[An-Nisâ’ : Les femmes]

  Le présentateur :

  Paix et miséricorde d'Allah soient sur vous Son Éminence le Sheikh, nous avons ici un ordre de cohabiter convenablement avec les femmes qu'Allah adresse seulement à l'homme, pourriez-vous nous expliquer les dimensions de ce sujet ?

Les obligations de la cohabitation de l'époux envers son épouse :

1. Garder sa religion, faire la connaitre la méthode de Son Seigneur, et la porter à obéir à Allah :

  Son Éminence le Sheikh :

Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux, Notre Seigneur (Exalté soit-Il) oriente les époux en disant :

(Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.)

  La préservation de la religion de la femme par son époux fait partie de la cohabitation conjugale convenable, guider son comportement, et de la diriger vers le bon chemin du bien, l’empêchant ainsi de prendre plaisir à la corruption et à l’égarement vers les périls. Si le mari satisfait ses besoins conjugaux auprès de sa femme, il doit alors, de par sa fidélité envers elle, la guider pour connaître son Seigneur. Cependant, s'il la laisse perdue dans l'ignorance et la déviation, alors qu'il avait satisfait ses besoins conjugaux, il aura commis une trahison du dépôt qu'on lui a confié. C'est pourquoi, l'une des premières obligations du mari concernant la cohabitation avec son épouse est de préserver sa religion, lui faire connaître Son Seigneur et la pousser à obéir à Allah (Le Tout-Puissant), pour qu'il soit heureux dans l’ici-bas et dans l'au-delà, conformément à la parole d'Allah (Le Tout-Puissant) :

(Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu’Il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne.)

[At-Tahrîm : L'Interdiction]

  Une image merveilleuse d'un couple croyant :

Le Prophète (paix et prière d'Allah soient sur lui) nous a donné une image merveilleuse d'un couple croyant, dans un hadith rapporté par Abou Dawûd et al-Termidhi :

"Que la miséricorde d'Allah soit sur l'homme qui s'est levé en nuit et a prié et puis il a réveillé sa femme pour prier et si elle a refusé, il a lancé de l'eau sur son visage. Et que la miséricorde d'Allah soit sur la femme qui s'est levée en nuit et a prié puis elle a réveillé son mari pour prier et s'il a refusé elle a lancé de l'eau sur son visage"

[Rapporté par Abou Dawûd et el-Termidhi d'après Abou Hurayra]

  C'est une image merveilleuse d'un couple croyant et obéissant qui goûte la douceur de l'obéissance, et le plaisir de se diriger vers Allah. En effet, frère Ziad, lorsqu'il y a une harmonie sur le plan religieux entre les deux époux, ils seront très heureux, car si chacun s'est suffi de satisfaire ses besoins de l'autre, ça sera une chose ennuyeuse et limitée, mais le fait de trouver une participation sur le plan intellectuel, du comportement, et des valeurs, en ajoutant l'accord et l'harmonie entre les deux, est ce qui garantit ce bonheur.

  Bien sûr, c'est le côté directif et spirituel qui est l'une des premières obligations d'époux envers son épouse.

2. S'embellir en faveur de sa femme :

  Certains oulémas disent : «Le fait que le mari s'embellit pour sa femme fait partie de la cohabitation naturelle. » Vous pouvez vous en étonnez, mais, Allah (Le Tout-Puissant) dit :

(Et les femmes divorcées doivent observer un délai d’attente de trois menstrues ; et il ne leur est pas permis de taire ce qu’Allah a créé dans leurs ventres, si elles croient en Allah et au Jour dernier. Et leurs époux seront plus en droit de les reprendre pendant cette période, s’ils veulent la réconciliation. Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. Et Allah est Puissant et Sage. ﴿

[Al-Baqara: La Vache]

  Si la femme se doit de se montrer devant son mari avec une bonne apparence, le mari doit également soigner son apparence devant sa femme, c'est pourquoi, notre maitre Alhassan qu'Allah soit satisfait de lui, a dit : «La bonne apparence de l'homme devant sa femme, augmente la chasteté de cette dernière.» L'Imam Ali qu'Allah honore son visage, a dit : « Allah, Tout-Puissant, déteste que son serviteur se distingue. » et Ibn Abbas, qu'Allah soit satisfait de lui, a dit : « Je m'habille et je m'embellis pour ma femme, car Allah est Beau et Il aime la beauté ".

  Il y a beaucoup d'histoires qui confirment ce sens, mais elles sont toutes réunies dans le verset :

« Et elles ont des droits équivalents à ceux de leurs maris sur elles conformément à la bienséance ».

3. Ne pas renoncer à sa femme et ne pas abandonner son lit :

  Il fait partie de la cohabitation convenable le fait que le mari ne renonce pas à sa femme, et n'abandonne pas son lit sans raison légitime :

  Humaid ibn Abû Humaid Attawil rapporte qu'il a entendu Anas bin Malik, qu'Allah soit satisfait de lui, dire :

(( Trois hommes vinrent chez les femmes du Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, afin de les interroger sur les pratiques cultuelles du Prophète. Lorsqu’ils en furent informés, cela sembla leur paraître peu. Ils dirent alors : ‘Que sommes-nous par rapport au Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, alors qu’Allah, Exalté soit-Il, lui a pardonné ses péchés passés et futurs ?’ L’un d’entre eux dit alors : ‘Dorénavant, je passerai toute mes nuits en prières.’ Le second dit : ‘Quant à moi, je pratiquerai le jeûne tous les jours de ma vie.’ Et le troisième dit : ‘Quant à moi, je ne me marierai jamais.’ Le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, alla alors les trouver et leur dit : ‘Est-ce bien vous qui avez dit ceci et cela ? Par Allah, je suis celui d’entre vous qui craint le plus Allah et le plus pieux, pourtant, j'alterne journée de jeûne et journée normale, je prie la nuit et je dors, et je me marie avec les femmes. Celui qui se détourne de ma tradition (Sunna) n’est pas des miens. ))

[Rapporté par Al-Bukhari d'après Anas bin Malik]

  Cette histoire affirme que l'Islam est réaliste, il équilibre entre les besoins du corps et les ceux spirituels, entre les valeurs et les besoins, et entre ce que tu es et ce que tu devrais être ; la réalité est la raison de l'élévation du musulman, mais quand il se comporte d’une manière contraire à la méthode d'Allah (Exalté soit-Il), il paye un prix très élevé.

  Le Présentateur :
  Pouvons-nous passer à la parole d'Allah (Exalté soit-Il) :

« Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. »

  La cohabitation convenable est-elle exigée malgré l’aversion que l’on pourrait ressentir ?

La cohabitation convenable est exigée malgré l’aversion :

  Son Éminence le Sheikh :

  Parce que lorsque l'homme engendre des enfants, ils deviennent sa priorité. Aussi, le mariage n'est pas basé toujours sur l'amour, le croyant, en se mariant, se fixe un grand but, à savoir d’avoir une bonne famille croyante, d'avoir des enfants vertueux, de produire des bons citoyens pour la société. Donc, lorsque sa femme n'est pas comme il souhaite, il devrait être patient et chercher sa récompense auprès d’Allah, et ce, en raison de ses enfants.
  J'ai lu un hadith mais j'ignore la qualité de sa chaîne de transmission, et qui stipule que le Prophète (paix et prière soient sur lui) dit :

« Je suis le premier qui entre paradis, et soudain une femme vient et essaie forcement d'entrer avant moi au Paradis, j'ai dit : ‘ O Jibril, qui est cette femme ?’ Il m'a répondu : ‘C'est une femme dont le mari est mort et qui a refusé de se marier pour ses enfants.».

[Al-Adabul-Mufrad: Al-Bukhari]

  Lorsque l'homme donne la priorité à ses enfants, à leur avenir, au dépens de ses chances dans l’ici-bas, cela est considéré comme une grande action auprès d'Allah. Donc, si l'homme déteste sa femme, il doit être patient pour ses enfants, et le Prophète, (paix et prière d'Allah soient sur lui) dit :

« Le croyant ne doit pas détester sa femme, car si elle a un attribut qu’il méprise, il aura de même un autre à aimer ».

[Rapporté par Muslim d'après Abou Horayra]

  Il se peut qu'Allah (Le Tout-Puissant) honore le croyant en lui donnant des enfants vertueux, assidus, des réformateurs sociaux, ou des enfants qui seront célèbres plus tard dans leur société, car Allah (Exalté soit-Il) ne torture pas un cœur qui laisse un désir afin de satisfaire Allah.

  Le Présentateur :

  Y a-t-il un commandement divin aux femmes d’endurer la haine qu’elles peuvent ressentir envers leurs maris ?

Les femmes devraient patienter à la haine de leurs maris :

  Son Éminence le Sheikh :

 Oui, il y a beaucoup de prescriptions, mais il y a une règle dans le Coran qui démontre que chaque ordre divin comprend les hommes et les femmes en même temps en raison de la majorité : Donc, si Allah (Exalté soit-t-Il) dit :

"Ô vous qui avez cru!"

  Ce verset comprend certainement les femmes.

  Une femme vint voir le calife Omar (qu'Allah soit satisfait de lui) et lui dit : « O Commandeur des Croyants, mon mari jeûne tous les jours et prie toutes les nuits » - Omar dit : « qu'Allah bénisse votre mari » – il crut alors qu'elle était venus pour louer ce compagnon vertueux – chez lui. Un compagnon vertueux, Ka'b Al-Asssadi, était alors chez ‘Omar, intervint : « O Commandeur des Croyants, elle se plaint de son mari, elle ne le loue pas. » Omar lui dit : « Si tu comprends ses paroles de cette manière, donc sois le juge entre eux. » Ka'b a dit : « Emmenez-moi son mari. » Il lui dit alors : « Allah, a autorisé pour toi deux, trois ou quatre femmes. Consacre donc trois jours à l'adoration et laisse la quatrième nuit pour elle. » Omar a dit : « Par Allah, je ne sais pas lequel est plus formidable : ta compréhension de son problème, ou bien ton jugement entre eux. Va, je te confie la justice de Bassora. »

4. D'être jaloux envers sa femme :

  Il fait partie de la cohabitation convenable le fait que le mari soit jaloux envers sa femme, pour la défendre de la souillure et la guider vers ce qui préserve son honneur à elle et le sien. Il est rapporté d'après le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) :

"Il existe une jalousie aimée par Allah et une autre détestée par Allah. Et Il aime la jalousie au cas du doute."

[ [Rapporté par Al-Bayhaqi dans ‘Chu’ab al-Imân’ d'après Jabir bin Otaik] ]

  Le mari doit donc être jaloux, sinon, il ne mérite pas d'être un mari.

  Le Présentateur :

  Parlez-vous de la jalousie justifiable ?

  Son Éminence le Sheikh :

  Justifiable : qui une raison valable, alors que la jalousie qu'Allah (Le Tout-Puissant) déteste c'est celle ressentie sans qu’il y ait de doute, car il n'y a aucune raison, aucune excuse, cette une maladie qui affecte les hommes et les femmes, il ya une limite raisonnable de la jalousie et il y a de même une limite pathologique déraisonnable.

5. Subir le mal causé par sa femme :

  Mais la plus belle chose que j'ai lue au sujet de ce verset est que la cohabitation convenable ne consiste pas à ce que le mari s’abstienne de faire du mal à sa femme, mais elle consiste plutôt à supporter le mal de celle-ci. Certains avaient dit à homme vertueux : « Répudie ta femme, elle est très mauvaise » et il répliqua : « Par Allah, je ne la répudierai pas pour ne pas tromper les autres musulmans. »

  Le Présentateur :

  Il subit le mal de sa femme.

    Son Éminence le Sheikh :
    Oui ! Pour ne pas tromper les autres.

L'histoire de Churaih avec sa femme :

  Une fois, le juge Churaih qui est un juge vertueux parmi les tabi’îne a été interrogé par Al-Fudail : « Ô Churaih, comment est ta vie chez toi ? » Il a dit : « Par Allah, j'ai vécu vingt ans avec ma femme sans jamais avoir l’esprit troublé ». « Comment cela, Churaih? » Il a dit : « J'ai demandé en mariage une femme d'une bonne famille, et au jour du mariage, j'ai trouvé qu’elle était encore plus bonne et parfaite ce qui m'a poussé à prier deux rak'a pour remercier Allah la grâce de m’avoir doté d'une telle bonne épouse ; et lorsque j'ai salué et terminé ma prière, j'ai trouvé que ma femme avait accompli sa prière, derrière moi, saluant à mon salut et remercier comme moi ; et lorsque les proches sont repartis chez eux, je me suis rapproché de ma femme, elle m'a dit : « Patiente un peu Abû Omayya, j'ai deux mots à te dire : ‘Abû Omayya tout d'abord je veux te dire que je suis maintenant une femme étrangère, qui ne sait pas ce que tu aimes et ce que tu détestes, dis ce que tu aimes pour que je le fasse, et ce que tu détestes pour que je l'évite. O Abû Omayya, dans ton entourage, il y a beaucoup de femmes qui auraient été plus convenables pour toi, et dans le mien, il y a e beaucoup d'hommes qui m’auraient convenus, mais je t'ai épousé conformément au Livre d'Allah et la Sunna de Son messager, en réalisant la volonté d'Allah, donc, rappelle- toi Allah en te comportant avec moi et applique le verset qui dit : ‘C’est soit la reprise conformément à la bienséance, ou la libération avec gentillesse.’ Et elle s'est assise. Ensuite, Churaih a dit : « Dans ce moment critique, j’étais obligé de lui répondre et dire : ‘Tout d'abord, tu as dit un mot qui sera un trésor et une récompense pour toi si tu le prends sérieusement et qui sera un argument contre toi si tu ne le négliges plus tard. D'après moi, j'aime telle et telle chose et je déteste telle et telle chose, et ce que tu trouveras du bien, diffuse-le et ce que tu trouveras de mal, cacher-le. Le Prophète, paix et prière soient sur lui, a dit : ‘Je déteste la femme qui sort de sa maison pour se plaindre de son mari.’ Elle a dit : ‘Comment rendrons-nous visite à ma famille et à la tienne ?’ Churaih dit : ‘Nous leur rendrons visite très rarement, de temps en temps de sorte qu’ils ne s’ennuient pas de nous. Aussi, il est rapporté dans le hadith : ‘Si les visites sont rares l'amour augmentera,’ Elle a dit : ‘Et en ce qui concerne les voisins, lesquels veux-tu permettre leur visite et lesquels tu ne permets pas ?’ Il a dit : ‘Les fils d'untel sont bons, et les fils d'untel sont mauvais,’ et il a ajouté : ‘Et après un an, je suis revenu à la maison et j'ai trouvé ma belle-mère chez nous, et je l'ai accueillie chaleureusement. Elle avait appris de sa fille qu'elle est contente avec moi, elle a dit : ‘Ô Abû Omayya, comment as-tu trouvé ton épouse ?’ Il a répondu : ‘Par Allah, elle est une bonne épouse,’ Elle a alors dit : ‘Ô Abû Omayya, il n'y a pas pire pour les hommes qu'une femme très choyée, blâme-la comme tu veux et corrige-la comme tu veux,’ puis elle se tourna vers sa fille lui ordonnant de faire preuve d’obéissance, et nous avons vécu vingt ans ensemble et je n'ai pas trouvé en elle ce qui trouble mon esprit, à l'exception d'une nuit où j'étais moi l'oppresseur. »

Une des recommandations les plus éloquentes dans la littérature :

  Frère Ziad il existe des paroles considérées comme l'une des recommandations les plus éloquentes dans la littérature. Il s’agit d’une femme sage qui a conseillé sa fille le jour de son mariage, en disant :

  «Ma fille ! Si les recommandations ne peuvent être dites à une épouse bien élevée je ne l'aurais pas fait, mais je sais que ce ne sont que des rappels pour le distrait et des aides pour le raisonnable. Si une femme peut se passer d'un mari parce que ses parents sont fortunés et ont besoin d'elle, ce sera toi, mais les femmes sont faites pour les hommes de même que les hommes sont faits pour les femmes. Ma fille ! Tu as laissé ta maison et le milieu où tu as grandi pour une maison étrangère et un partenaire que tu ignores et qui sera ton maître et ton surveillant. Sois pour lui une servante, il sera ton esclave imminent, et garde ces dix qualités qui te seront utiles :

  Lui tenir compagnie en étant contente de ton sort, La bonne attitude consiste à l’écouter et à lui obéir convenablement. Scruter ce qui attire ses yeux et les choses auxquelles son nez est sensible : qu’il ne voit pas en toi ce qui lui déplait et ne sente en toi que la bonne odeur. Sache que le Khôl est le meilleur produit de beauté et l’eau est le parfum le plus cher, c'est-à-dire que chacun a son parfum et il suffit de se laver fréquemment, pour avoir son vrai parfum. Respecter les heures du repas, car le feu de la faim est brûlant. Eviter tout ce qui peut perturber son sommeil car ceci provoquera sa colère. Garder sa maison et ses biens car ceci est une preuve de la juste mesure. Garder ses secrets. Si tu dévoiles un de ses secrets tu ne seras plus à l’abri de sa trahison. Ne lui désobéis pas. Lui désobéir créera en lui un ressentiment contre toi. Et surtout ne te réjouis pas lorsqu’il est triste car c'est une négligence et ne t’affliges pas lorsqu’il est égayé car c'est un dérangement. Mais sache que tu ne peux réussir tout cela sauf si tu mets en priorité ses désirs et sa satisfaction par rapport aux tiens dans ce que tu aimes et dans ce qui te répugne. Et qu'Allah choisit pour vous.»

  C'est une recommandation de la part d’une femme sage à sa fille le jour de son mariage. En fait, si les femmes appliquent ces conseils, les tribunaux islamiques de la famille fermeront leurs portes, car si la femme connait bien le droit de son mari, et s’il connait de même le droit de sa femme, ils vivront en harmonie et dans un bonheur infini.

Conclusion et adieu :

  Le Présentateur :

  Nous demandons à Allah (Le Tout-Puissant) fais que notre conduite soit conforme à la rectitude, et de nous faire de nous ceux qui écoutent et suivent le meilleur conseil. Je tiens à remercier sincèrement le Sheikh Mohammed Nabulsi, professeur à la Faculté d'éducation de l'Université de Damas pour cette précieuse participation à notre programme.

Télécharger le texte

Langues Disponibles

Masquer l'image